Participation record à l’assemblée générale: un premier plan de moyens de pression adopté à 95%

Vous avez été plus de 310 à participer à l’assemblée générale qui s’est tenue sur deux lundis midis, le 28 avril dernier et aujourd’hui le 5 mai. Il s’agit d’un taux de participation exceptionnel de près de 40% des quelque 798 professionnel.le.s syndiqué.e.s que nous sommes actuellement. Merci!

Il y avait donc un grand intérêt pour entendre et questionner le comité de négociation sur l’avancement de leurs travaux face à la partie patronale. Vos questions lucides et pertinentes contribuent à la réflexion et aux orientations que celui-ci adoptera pour la suite des choses.

 

Un premier plan de moyens de pression

Pour la première fois de son histoire, le SEPB 610 a adopté en assemblée générale un plan complet de moyens de pression comprenant des actions de visibilité, de communication, de rassemblement et de solidarité avec les autres syndicats de la STM.

Soumise au vote, la proposition du comité de mobilisation a recueilli l’appui de 95% des membres présents à l’assemblée. Merci de votre confiance!

N’oubliez pas d’utiliser la signature courriel, la pastille Teams et les fonds d’écran Teams ci-joints. D’autres actions seront également déployées prochainement. À surveiller!

 

Une confiance renouvelée envers le comité exécutif

C’est à 98% que vous avez appuyé la proposition de prolonger le mandat des cinq membres du comité exécutif du syndicat, dont le mandat de trois ans se terminerait autrement cette année.

Puisque nous sommes en négociation d’une nouvelle convention collective, l’assemblée générale a le pouvoir de choisir de ne pas organiser de nouvelle élection et de prolonger le mandat du comité exécutif sortant, ce que l’assemblée a appuyé à 98%.

Merci de votre confiance!

L’élection du prochain comité exécutif sera organisée après la signature de la prochaine convention collective ou, au plus tard, en octobre 2026.

 

Des Statuts et Règlements amendés, pour favoriser de futures campagnes de syndicalisation

Finalement, l’assemblée a accepté à 91% la proposition d’ajout de mesures transitoires aux Statuts et Règlements du SEPB 610 afin de permettre au SEPB-Québec de mener des campagnes de syndicalisation au nom de la section locale 610, auprès d’autres groupes de professionnels du transport collectif.

Éventuellement, d’autres groupes syndiqués pourraient cohabiter avec le nôtre, celui des professionnel.le.s de la STM, au sein de la section locale 610. Chaque unité demeurerait indépendante financièrement et chacune continuerait d’être dirigée par son propre comité exécutif, comme c’est déjà le cas dans d’autres sections locales du SEPB.

 

Bon début de semaine à tous et à toutes!

Négo 2025 : Une offre salariale et des demandes de recul qui s’attaquent à l’expertise des professionnel.le.s

La STM a déposé la semaine dernière ses offres salariales à la table de négo. Votre comité de négociation s’est dit très déçu des offres déposées.

Alors qu’elle ne cesse de répéter qu’elle souhaite valoriser son expertise, la STM offre à ses professionnel.le.s des augmentations de 11% sur 5 ans, avec une possibilité de 1,5% supplémentaire, selon l’IPC, sur les 3 dernières années de la prochaine convention. C’est nettement insuffisant pour que la STM demeure compétitive sur le marché, face aux autres employeurs en quête d’expertises poussées comme les nôtres.

L’offre de la STM, en détails :

2025 2026 2027 2028 2029
2,5% 2,5% Min : 2%
Max : 2,5%
Min : 2%
Max : 2,5%
Min : 2%
Max : 2,5%

 

Aucune bonification n’est offerte quant aux vacances, aux congés, au régime d’assurance, ni à toute autre disposition monétaire de la convention collective.

Rappelons que nos demandes salariales, qui ont été adoptées à 99% en assemblée générale en juin 2024, se chiffrent à 4% par année, pendant 5 ans, en y ajoutant, dès 2025, une intégration dans les échelles salariales des forfaitaires expérience-client de 0,8% et PRPI de 0,5%, en plus d’un rattrapage de 0,7% pour rétablir l’équité avec les échelles salariales des employés non-syndiqués. Nous demandons également, pour l’année 2029, une protection contre l’inflation avec des augmentations entre 4% et 5%, selon l’IPC.

Nous avons également déposé à l’employeur nos autres demandes à incidence monétaire, à savoir notamment une bonification au niveau des vacances, de certains congés, du régime d’assurance collective et de l’horaire de travail.

 

La STM tourne le dos à ses pros

En plus de proposer des offres nettement insuffisantes pour attirer et retenir son expertise professionnelle, la STM aborde cette négociation avec des demandes de recul majeures et injustifiables.

La fin souhaitée de la garantie de non-mise à pied est une posture insultante que nous offre la STM. Ce qu’elle nous dit en défendant cette position, c’est qu’elle ne tient pas tant que ça à conserver son expertise. Elle souhaite pouvoir s’en débarrasser de manière plus facile, plus agile et, sans doute, plus humaine.

C’est sans compter leur souhait de pouvoir contourner les processus de dotation lorsque bon leur semblera, permettant aux gestionnaires de choisir arbitrairement les membres de leur équipe de projet. Tout ceci pendant que la porte reste grande ouverte aux firmes d’ingénierie pour facturer à la STM des taux horaires nettement supérieurs aux nôtres pour le travail de « consultants », au GMA et au PLB, qui devraient eux aussi être des employés de la STM.

 

Démontrez votre soutien!

Vous êtes de plus en plus nombreux à avoir changé votre pastille d’identification Teams par notre logo négo. On continue!

Les offres décevantes et les reculs demandés par la STM vous interpellent? Dîtes-le à l’employeur! Ajoutez ce logo à votre signature courriel et changez votre pastille d’identification dans Teams.

Vous pouvez aussi choisir parmi sept fonds d’écran pour vos rencontres Teams (les fichiers vous ont été transmis par courriel). Ce geste simple en dit beaucoup. Exprimez clairement votre soutien à notre comité de négo en affichant vos couleurs!

 

Un plan de moyens de pression

Notre comité de mobilisation travaille à l’élaboration d’un plan de moyens de pression qui vous sera présenté dans une assemblée générale que nous prévoyons convoquer pour le lundi 28 avril à midi. Nous solliciterons lors de cette assemblée le mandat de déployer les actions prévues dans ce plan au cours des semaines suivantes.

Les reculs demandés par l’employeur sont importants. Notre réponse doit l’être tout autant.

Entretemps, le comité de négociation continue son travail et demeurera ferme face à la partie patronale, surtout sur les sujets qui s’attaquent directement à la valeur de l’expertise des professionnel.le.s : la rémunération, la sécurité d’emploi, l’équité, l’autonomie professionnelle et la reconnaissance.

 

SEPB 610

Des nouvelles de la table de négo

Nous participons cette semaine à une douzième séance de négociation avec l’employeur en vue de conclure une nouvelle convention collective. Nous n’avons pas donné beaucoup de nouvelles sur la négo depuis la première séance en septembre. Essentiellement, c’est parce que les avancées sont minces.

Il serait faux de dire qu’aucun progrès n’a été fait. Certains articles ont été bien travaillés et certains ont même fait l’objet d’une entente de principe. Mais tout ce qui a une incidence monétaire – donc la majorité des articles faisant l’objet de demandes – n’ont pas encore été abordés. On doit attendre que la STM dépose son cadre financier.

Malgré tout, on tenait à ce stade-ci à vous faire état des principaux thèmes abordés et de l’ambiance à la table de négo.

 

Sécurité d’emploi

Comme on disait, la discussion autour de certains articles avance bien. La mise à jour de certaines définitions, la précision des droits syndicaux (sans incidence monétaire) et la procédure de réévaluation de postes, notamment, ont fait l’objet d’échanges constructifs.

En revanche, un fossé demeure au niveau de la sécurité d’emploi. La STM semble tenir mordicus à acquérir le droit de mettre à pied des employés permanents, une volonté qui se bute à une fin de non-recevoir de notre part. La convention collective offre déjà amplement de flexibilité à l’employeur pour abolir des postes et relocaliser les titulaires là où leurs aptitudes sont requises, comme l’ont démontré les coupures de l’automne 2023 et de l’hiver 2024.

Aussi, l’augmentation presque constante du nombre de professionnels dans les dernières années permet de douter sérieusement que cette demande traduit un réel besoin pour la STM.

 

Dotation

Au niveau du processus de dotation aussi, la STM nous est apparue fortement en demande. Elle semble chercher par divers moyens à suspendre, alléger ou contourner les procédures normales de dotation dans certaines circonstances.

Déjà que la confiance des professionnels envers les processus de dotation est assez basse – et que certains gestionnaires ne se cachent même pas pour ignorer les principes d’équité et d’égalité des chances sensés gouverner ces processus, on tient à ce qu’un encadrement juste et impartial demeure au cœur des processus de dotation de nos postes.

 

Une proposition consolidée

Parce que toutes ces questions sont liées, nous avons déposé dans une proposition consolidée de l’ensemble de nos demandes en lien avec la sous-traitance, la dotation, la sécurité d’emploi et la procédure de relocalisation en cas d’abolition de postes. Nous attendons un retour qui, nous l’espérons, sera constructif et permettra de se rapprocher d’une entente.

 

Télétravail

Finalement, on a profité de l’annonce de la STM de privilégier 6 jours de présentiel par mois pour déposer nos demandes en lien avec le télétravail, qu’on souhaite enchâsser formellement dans la prochaine convention. Nos demandes sont simples : maintenir le minimum de 3 jours par semaine de télétravail, accorder aux employés un maximum d’autonomie dans la détermination de leurs journées en présentiel et en télétravail et permettre le télétravail à l’étranger.

Pour tout le reste – les salaires, les vacances, les heures de travail –, on en discutera lorsque les parties auront déposé leurs propositions monétaires.

 

SEPB 610

Affichez vos couleurs!

Nous sommes en négo depuis déjà 5 mois! L’employeur essaie de nous gruger des reculs sur la sécurité d’emploi et la dotation et n’a toujours pas fait connaître ses intentions en lien avec les clauses monétaires.

Faîtes savoir à vos collègues et partenaires que les pros de la STM sont en négo! Affichez votre appui à votre comité de négo en ajoutant ce logo à votre signature courriel et en changeant votre pastille d’identification Teams par celle-ci.

Nous produirons aussi bientôt des fonds d’écran pour vos rencontres Teams.

Montrez aux gestionnaires, aux RH et à la haute direction que les professionnels sont unis derrière les priorités que nous défendons à la table de négo.

Faîtes-le savoir en affichant vos couleurs dans vos courriels et sur Teams!

 

SEPB 610

Un minimum de 3 jours de télétravail par semaine, chaque semaine

Dans un long message publié sur l’intranet lundi matin, la STM nous annonçait prudemment et fièrement – plus de deux mois à l’avance (!) – que 6 journées par mois devront être consacrées à des « moments de collaboration concrets et enrichissants » en présentiel.

Ce « nombre minimal de jours en présentiel » respecte-t-il l’entente de télétravail toujours en vigueur?

Celle-ci énonce clairement que « le télétravail sera d’un minimum de trois (3) jours par semaine ». Un gestionnaire ne peut donc toujours pas imposer plus de 2 jours de présentiel par semaine, malgré l’annonce de cette semaine.

Donc 6 jours de présentiel étalés équitablement sur un mois continuent de respecter l’entente signée en 2021.

 

La valeur ajoutée du présentiel?

Les professionnels ont amplement démontré depuis 2020 qu’ils sont les mieux placés pour déterminer leur organisation du travail à chaque semaine, selon leurs mandats et les tâches qu’ils ont à effectuer.

Une visite de chantier, une rencontre aux bureaux d’un nouveau partenaire, des analyses de données ou la rédaction d’un document : les professionnels savent organiser de manière autonome tant leur horaire variable que leurs journées de présentiel et de télétravail afin d’être efficaces et productifs.

Ces 6 jours par mois de présentiel, que la plupart d’entre nous réalisons déjà, gagneront donc à être laissés le plus possible à la discrétion des employés.

 

Des modalités à simplifier

L’encadrement du télétravail prévu dans l’entente actuelle est d’une complexité qui n’a plus sa raison d’être, tellement le télétravail est devenu depuis 5 ans une réalité pérenne et bien implantée. Nos objectifs de la présente négociation pour la prochaine convention collective seront de conserver les principaux aménagements prévus, dont le minimum de 3 jours par semaine de télétravail, et d’en simplifier l’application au maximum en reconnaissant l’autonomie qu’exercent déjà, dans les faits, les professionnels dans leur organisation du travail.

Puisque les avantages de cette flexibilité ne sont plus à démontrer, tant pour la STM que pour ses professionnels, nous espérons que ce thème des négociations pourra se conclure aisément et sans accroc.

 

SEPB 610

Les congés de paternité sans solde et avec pénalité financière: une aberration qui a assez duré

Saviez-vous qu’une des particularités uniques du congé de paternité à la STM est qu’il est assorti notamment d’une réduction, l’année suivante, du nombre de jours de vacances payées, proportionnelle à la durée du congé?

Le congé de paternité prévu depuis deux décennies par le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) est considéré à la STM comme un congé sans solde. Ce qui fait que l’employé qui en bénéficie n’accumule par de crédits de vacances pendant les 5 semaines habituelles de ce congé. L’année suivante, il verra donc sa banque de vacances courantes amputée d’environ 5/52 par rapport au solde auquel il aurait normalement droit.

Pendant son congé, l’employé doit également payer la part de l’employeur pour maintenir ses assurances collectives. Les cotisations au régime de retraite cessent également.

Cette aberration avait été contestée par grief par notre syndicat dans les années 2000, mais le tribunal avait donné raison à la STM!

Depuis, plusieurs jeunes papas sont étonnés de voir leurs vacances annuelles amputées de la sorte en début d’année. C’est malheureusement conforme aux pratiques en vigueur.

Nous profitons toutefois de la présente négociation pour revendiquer la fin à cette pratique une fois pour toutes et reconnaître dans la prochaine convention collective le congé de paternité comme étant une période où l’employé continue de bénéficier des avantages que lui procure son statut d’employé de la STM. Comment c’est déjà le cas pour le congé de maternité. À suivre!

 

SEPB 610

Négos et Transport adapté : les syndicats de la STM mobilisés et solidaires

Le SEPB 610 a participé le 22 janvier dernier à une manifestation organisée par nos collègues du SCFP, qui représente autant les chauffeurs et opérateurs de métro (SCFP 1983) que le personnel technique et administratif (SCFP 2850).

La mobilisation visait notamment à souligner l’expiration de nos conventions collectives, qui sont venues à échéance le 5 janvier dernier.

Plus récemment, le 17 février devant l’Hôtel de ville de Montréal, nous avons rejoint le SCFP et nos collègues de l’entretien (CSN) pour dénoncer la décision de la direction de la STM de privatiser l’ensemble du service de transport adapté à compter de 2026.

Plus que jamais, les différents syndicats de la STM sont unis et solidaires dans leurs revendications. Nous renforçons ainsi notre rapport de force afin d’obtenir les meilleurs gains possibles dans le cadre de la négo.

 

Solidaires avec les ingénieurs et les pros d’Hydro-Québec

Le 26 février, nous étions aux côtés des membres de trois des syndicats d’Hydro-Québec qui manifestaient devant le siège social de la société d’État. Eux aussi en négociation, les syndicats représentant les ingénieurs et les autres professionnels d’Hydro-Québec revendiquent un encadrement équitable du télétravail et une limitation de la sous-traitance. Des enjeux qui ne sont pas sans rappeler les nôtres à la STM.

Sachant que la STM aime bien utiliser le balisage avec d’autres organisations pour déterminer ses propres orientations en matière de conditions de travail, il demeure important d’appuyer nos collègues qui se mobilisent pour les mêmes priorités que nous.

PRPI: Des intentions déconcertantes

À la suite du communiqué publié hier sur l’intranet par le comité de direction, nous tenons à rappeler certains faits et inviter la STM à reconsidérer son interprétation approximative de notre contrat de travail.

Bien que notre convention collective soit échue depuis le 6 janvier 2025, les clauses qu’elle contient continuent de s’appliquer jusqu’à la signature d’une prochaine convention collective.

Ainsi, quoi qu’on puisse penser du PRPI, il reste que les professionnels se sont pliés à l’exercice pour l’année 2024. Ils ont convenu d’objectifs en début d’année, ont documenté leur travail, ont fait leur rencontre de mi-année et participent ces jours-ci à leur rencontre d’évaluation. Les pros ont rempli leur part du contrat.

L’employeur, à son tour, doit assumer la sienne : octroyer une note à l’employé et lui verser l’augmentation statutaire et le montant forfaitaire dus en juillet prochain.

Il n’y a pas d’échappatoire. La STM ne peut pas se cacher derrière la présente négociation pour se soustraire de ses obligations que lui imposent la convention collective actuelle.

Nous demandons au comité de direction de revenir sur sa décision et de s’engager à verser les augmentations statutaires et les montants forfaitaires dus aux professionnels en juillet prochain.

Autrement, une contestation par grief sera déposée au nom de tous les professionnels afin de réclamer rétroactivement les montants dus, plus les intérêts.

 

Et pour 2025?

Alors qu’elle nous annonce qu’elle entend ne pas respecter sa part de responsabilité dans le PRPI (verser les augmentations dues), la STM ose nous dire du même souffle qu’elle tient à « reconnaître vos efforts » et « souligner votre contribution » en maintenant les rencontres PRPI pour 2025.

Franchement, on ne voit pas pourquoi les professionnels auraient à se prêter à l’exercice si les augmentations promises au bout du processus ne sont même pas au rendez-vous!

 

Refusez vos objectifs!

En participant à votre rencontre de début d’année, votre seule obligation est de « signer le formulaire pour en attester la réception » (art. 704.02). Vous avez ensuite 10 jours ouvrables pour signifier par écrit, en cochant la case appropriée sur le formulaire, que vous êtes en désaccord avec vos objectifs. On vous encourage tous et toutes à le faire!

Le PRPI est un mécanisme plus qu’imparfait depuis son implantation en 2019. Malgré toutes nos propositions pour l’améliorer au cours des années, rien n’a été fait.

Le refus de verser les sommes dues aux professionnels qui ont travaillé toute l’année à atteindre ou dépasser leurs objectifs est la goutte qui fait déborder le vase.

Remplaçons le PRPI par un vrai mécanisme de progression salariale flexible, intelligent et axé sur le travail et les ambitions de développement de chacun.

Vous avez des questions? Parlez-en à votre délégué.

Adieu PRPI, refusons nos objectifs 2025 !

 

SEPB 610

Négo 2025 : où en sommes-nous?

La négociation en vue du renouvellement de notre convention collective a débuté le 25 septembre dernier. Depuis, nous avons tenu 8 jours de négociation avec l’employeur. Seules des clauses normatives, c’est-à-dire sans incidence financière, ont été abordées jusqu’à maintenant. Nous attendons toujours que l’employeur dépose son cadre financier pour discuter de nos demandes monétaires.

Pendant ces 8 rencontres, nous avons échangé nos demandes respectives et observé certains rapprochements sur des thèmes comme l’évaluation des emplois et les droits syndicaux. Sur les questions de fond, comme les processus de dotation, les mesures disciplinaires et la sécurité d’emploi, les parties restent pour le moment campées sur leurs positions.

 

Sécurité d’emploi

La « garantie de non mise à pied » prévue à l’annexe C de notre convention collective prend fin officiellement avec l’expiration de la convention collective, le 4 janvier prochain. Comme à chaque négociation, l’employeur nous est arrivé avec la position ferme que cette clause ne serait pas renouvelée. Notre demande, en début de négo, de la prolonger au moins pendant la période de négociation a été balayée du revers de la main par la partie patronale.

Ce qu’il faut en comprendre, c’est que la STM instrumentalise la question de la sécurité d’emploi comme levier pour obtenir des concessions de notre part. Mais nous savons que les professionnels sauront garder leur sang froid et ne se laisseront pas intimider.

Rien ne nous laisse croire qu’une mise à pied massive de professionnels syndiqués est au menu.

Sans compter les employés temporaires et les stagiaires, pas moins de 59 professionnels syndiqués permanents se sont ajoutés à nos rangs depuis le début de l’année 2024.

La STM a besoin des professionnels pour opérer le virage qu’elle tente d’entreprendre et n’a d’autre choix que de miser sur notre expertise pour tirer son épingle du jeu dans la gouvernance et l’environnement politique dans lequel elle évolue aujourd’hui. Nous le savons et le lui rappellerons tout au long de la négo.

 

La convention collective est échue, qu’arrive-t-il?

À l’exception de la « garantie de non mise à pied » dont la date de « fin » est spécifiquement indiquée à l’annexe C, toutes les autres dispositions de notre convention collective continuent de s’appliquer. Vos conditions de travail ne changent pas à compter de janvier.

Bien sûr, aucune indexation des échelles salariales n’est prévue dans cette convention pour l’année 2025. C’est le résultat de la présente négociation qui déterminera nos augmentations pour 2025 et le reste de nos conditions de travail à compter de la signature de la prochaine convention.

Nous reprenons les séances de négociation avec l’employeur en février. Nous vous tiendrons au courant.

SEPB 610

Les pros accueillent le comité de négo au siège social

La négociation pour le renouvellement de notre convention collective a débuté le 25 septembre dernier. Puisque les rencontres de négociation se déroulent au NSS, le comité de mobilisation a organisé un café syndical afin de souligner le début de la négo. Les professionnels de la Place Bonaventure qui étaient en présentiel ce matin-là, de même que plusieurs collègues du Plateau Youville qui se sont déplacés pour l’occasion, ont pu témoigner leur appui aux membres du comité de négo et les accompagner jusqu’à la porte de la salle où les attendaient à 9h00 les représentants de l’employeur.

Une belle action de mobilisation qui permet de tisser des liens entre professionnels, démontrer notre unité derrière notre comité de négo et discuter des enjeux de cette négociation. Merci de votre participation et de votre appui!

La négociation se poursuit à raison d’une séance par semaine. Nous vous tiendrons certainement informés de l’avancement de celle-ci au cours des prochaines semaines et des prochains mois.

 

SEPB 610