À la suite du communiqué publié hier sur l’intranet par le comité de direction, nous tenons à rappeler certains faits et inviter la STM à reconsidérer son interprétation approximative de notre contrat de travail.
Bien que notre convention collective soit échue depuis le 6 janvier 2025, les clauses qu’elle contient continuent de s’appliquer jusqu’à la signature d’une prochaine convention collective.
Ainsi, quoi qu’on puisse penser du PRPI, il reste que les professionnels se sont pliés à l’exercice pour l’année 2024. Ils ont convenu d’objectifs en début d’année, ont documenté leur travail, ont fait leur rencontre de mi-année et participent ces jours-ci à leur rencontre d’évaluation. Les pros ont rempli leur part du contrat.
L’employeur, à son tour, doit assumer la sienne : octroyer une note à l’employé et lui verser l’augmentation statutaire et le montant forfaitaire dus en juillet prochain.
Il n’y a pas d’échappatoire. La STM ne peut pas se cacher derrière la présente négociation pour se soustraire de ses obligations que lui imposent la convention collective actuelle.
Nous demandons au comité de direction de revenir sur sa décision et de s’engager à verser les augmentations statutaires et les montants forfaitaires dus aux professionnels en juillet prochain.
Autrement, une contestation par grief sera déposée au nom de tous les professionnels afin de réclamer rétroactivement les montants dus, plus les intérêts.
Et pour 2025?
Alors qu’elle nous annonce qu’elle entend ne pas respecter sa part de responsabilité dans le PRPI (verser les augmentations dues), la STM ose nous dire du même souffle qu’elle tient à « reconnaître vos efforts » et « souligner votre contribution » en maintenant les rencontres PRPI pour 2025.
Franchement, on ne voit pas pourquoi les professionnels auraient à se prêter à l’exercice si les augmentations promises au bout du processus ne sont même pas au rendez-vous!
Refusez vos objectifs!
En participant à votre rencontre de début d’année, votre seule obligation est de « signer le formulaire pour en attester la réception » (art. 704.02). Vous avez ensuite 10 jours ouvrables pour signifier par écrit, en cochant la case appropriée sur le formulaire, que vous êtes en désaccord avec vos objectifs. On vous encourage tous et toutes à le faire!
Le PRPI est un mécanisme plus qu’imparfait depuis son implantation en 2019. Malgré toutes nos propositions pour l’améliorer au cours des années, rien n’a été fait.
Le refus de verser les sommes dues aux professionnels qui ont travaillé toute l’année à atteindre ou dépasser leurs objectifs est la goutte qui fait déborder le vase.
Remplaçons le PRPI par un vrai mécanisme de progression salariale flexible, intelligent et axé sur le travail et les ambitions de développement de chacun.
Vous avez des questions? Parlez-en à votre délégué.
Adieu PRPI, refusons nos objectifs 2025 !
SEPB 610