Bonne rentrée!

Nous espérons que celles et ceux qui sont partis en vacances pendant l’été en ont profité. Un bon retour à vous!

C’est un automne chargé qui s’annonce et déjà, le ton est donné avec les annonces en lien avec la réorganisation qui ont redémarré cette semaine dans certains secteurs, le tout sur un fond de bruit médiatique et de rumeurs dans le dossier de la gouvernance.

Pendant que certains dossiers pilotés par l’ARTM font les manchettes et que le gouvernement laisse entendre son intention de confier les grands projets à une nouvelle agence, à court terme c’est le dossier de la réorganisation qui nous préoccupe principalement.

 

Rencontre avec Marie-Claude Léonard et Alain Brière

À ce sujet, deux membres de l’exécutif syndical ont rencontré cette semaine la directrice générale Marie-Claude Léonard et le DE responsable des Ressources humaines Alain Brière.

En plus de revenir sur l’effet paralysant et anxiogène que cause la longueur du processus de réorganisation, nous avons alerté nos vis-à-vis par rapport aux risques que représente la gestion matricielle sur le travail des professionnels. Que nos clients internes deviennent nos « gestionnaires matriciels » nous place inconfortablement au centre de relations de pouvoir et d’influence entre gestionnaires.

Qui écouter et quelle directive prioriser lorsque nos deux gestionnaires nous envoient des signaux contradictoires? Il n’est pas question que les professionnels fassent les frais de modèles de gestion imparfaits ou mal implantés. Nous avons été clairs là-dessus.

Il sera aussi important de respecter une certaine équité dans les mouvements de personnel. Le passage d’une équipe de projet à l’autre est encadré comment dans une structure matricielle? Par affichage de poste ou par simple décision des gestionnaires? Les professionnels concernés ont-ils un mot à dire?

Aussi, la présence d’un aussi grand nombre de consultants externes au sein du GPMA, qui s’était justifiée dans le passé par le soi-disant caractère temporaire des bureaux de projets, est-elle toujours d’actualité?

Ce sont tous des éléments importants qui devront être pris en considération par la haute direction dans les prochaines semaines et nous leur avons offert notre collaboration pour s’assurer que les préoccupations et les intérêts des professionnels soient entendus dans cette démarche.

Ultimement, ce qui se dessine ici trace les contours de ce que deviendront des thèmes importants de la négociation de la prochaine convention collective. Plus la STM change, plus la convention collective actuelle devient mure pour une mise à jour et plus nous sommes prêts à négocier la prochaine! Une autre preuve qu’une convention de 7 ans, c’est beaucoup trop long!

D’ici là, continuez à nous contacter pour nous faire part de comment la réorganisation se vit dans vos équipes, échangez entre vous, parlez à vos délégués syndicaux. C’est ensemble que nous pouvons faire en sorte que les professionnels soient considérés là-dedans à leur juste valeur.

SEPB 610

Nos responsables locaux du Fonds de solidarité FTQ se rendent disponibles du 19 au 21 septembre

Les responsables locaux (RL) du Fonds de solidarité FTQ au SEPB 610, Stéphane Dumais et Pierre-Luc Tremblay, prévoient trois jours de disponibilités du 19 au 21 septembre si vous souhaitez cotiser au Fonds ou si vous avez des questions concernant votre épargne ou vos versements périodiques au Fonds.

Ils assureront une présence au local du SEPB 610 situé au 8e étage de la Place Bonaventure (portail nord-est, à côté de la salle de réunion Lionel-Groulx), de 10h30 à 16h le 19 septembre et de 9h30 à 16h les 20 et 21 septembre. Écrivez directement à Stéphane ou à Pierre-Luc pour prendre rendez-vous (en présentiel ou via Teams) ou passez les voir le jour même. Ces rencontres doivent se tenir sur vos heures personnelles.

Vous avez jusqu’au 29 février 2024 pour cotiser à votre REER du Fonds et obtenir le crédit d’impôt supplémentaire de 30% pour l’année d’imposition 2023.

D’ailleurs, un changement important entrera en vigueur en 2024 concernant l’accès à ce crédit d’impôt. Tous les détails ici.

 

Élections au CA du Fonds

Si vous êtes déjà actionnaire du Fonds, vous devez avoir reçu la documentation nécessaire pour voter à l’élection de 4 des membres du CA du Fonds. Vous pouvez voter en ligne en cliquant ici avant 16h45 ce mercredi 13 septembre et en entrant le numéro de contrôle à 13 caractères qui se trouve dans votre document « Instructions de vote et procuration ».

Afin que le Fonds demeure un fonds de travailleurs, nous vous invitons fortement à voter pour les personnes candidates issues du milieu syndical, à savoir Loïc Breton (président du SEPB-Québec), Anouk Collet (conseillère principale, TUAC), Sylvie Nelson (présidente du SQEES) et Éric Gingras (président de la CSQ).

SEPB 610

Baiser forcé à l’endroit d’une joueuse de soccer : « Ce geste n’a rien de banal et les organisations progressistes comme la nôtre se doivent de le dénoncer haut et fort » – Annette Toth, présidente du COPE/SEPB

Le Syndicat canadien des employées et employés professionnels-les et de bureau (COPE/SEPB) joint sa voix à celles de millions d’autres pour dénoncer le baiser forcé dont la joueuse de soccer Jenni Hermoso a été victime après la victoire de l’équipe féminine espagnole en finale de la coupe du monde le 20 août dernier.

Dans les festivités après la victoire, le président de la fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales a pris la tête de Mme Hermoso dans ses mains pour ensuite l’embrasser sur la bouche sans son consentement.

« Ce geste n’a rien de banal et les organisations progressistes comme la nôtre se doivent de le dénoncer haut et fort. Avec des mouvements comme #MeToo le message est pourtant claire et il ne peut plus être ignoré : ce genre de comportement est inacceptable et nous ne le tolérerons plus », a exprimé la présidente du COPE/SEPB Annette Toth.

Pas qu’un simple baiser!

Dans les jours qui ont suivi l’agression, des personnes sont montées aux barricades pour défendre Luis Rubiales, qualifiant son geste de « simple bisou ». La seule chose qui est simple pour nous, c’est que Luis Rubiales doit être démis de ses fonctions.

« Banaliser cette agression, revient à invalider le malaise et l’indignation de millions de femmes et d’hommes qui ont été témoins de la scène en direct. De surcroit, cette banalisation vient valider la culture du viol dans laquelle notre société se trouve depuis trop longtemps. Nous disons non, c’est assez! Il n’y a plus de place pour ces comportements dans notre monde », conclut Mme Toth.

En tant qu’organisation syndicale progressiste, le COPE/SEPB défend l’équité, la dignité et le respect pour toutes et tous. Nous nous engageons à faire tomber les barrières et à lutter contre les systèmes d’oppression et de discrimination, dans la société et dans nos propres structures. Nous ne serons jamais silencieux face à l’injustice.

Votre fiche individuelle PRPI est arrivée : vérifiez-la!

Vous devriez avoir reçu la semaine dernière votre Fiche individuelle – PRPI 2022 SEPB610, qui résume les paramètres ayant servi à déterminer le salaire que vous gagnez depuis le 25 juin dernier.

La section 1 indique le montant de votre « salaire indexé », qui doit correspondre au salaire que vous gagniez jusqu’au 24 juin 2023, majoré de 3%.

Si vous avez fait un PRPI en 2022, la section 2 devrait indiquer la cote que vous avez obtenue, puis l’augmentation statutaire (progression dans l’échelle salariale) et le montant forfaitaire (versement unique) qui y sont associés. Votre « salaire annuel final » comprend donc l’indexation de 3% et l’augmentation statutaire qui vous est due, le cas échéant.

Référez-vous à l’article 704.03 de la convention collective pour connaître les pourcentages d’augmentation statutaire et de forfaitaire associés à chaque cote du PRPI.

Si vous n’avez pas fait de PRPI en 2022, par exemple parce que vous avez été absent pendant plus de 6 mois, votre augmentation statutaire devrait être de 3%, jusqu’à concurrence du maximum de votre échelle salariale, en vertu de l’article 705 de la convention collective.

Si toutefois vous occupez un poste d’une catégorie d’emploi dit « à plan de cheminement » et que vous venez tout juste d’atteindre 5 ans d’expérience pertinente pour votre poste (ou 8 ans pour les juristes), le montant de votre progression statutaire sera majoré de manière à ce que vous atteigniez le minimum de la classe salariale supérieure de votre échelle.

Si vous êtes analyste, conseiller ou planificateur et que vous avez 5 ans d’expérience pertinente, vous devriez gagner au moins le minimum de l’échelle 11.

Si vous êtes administrateur, architecte, ingénieur ou urbaniste et que vous avez 5 ans d’expérience pertinente, vous devriez gagner au moins le minimum de l’échelle 12.

Si vous êtes avocat ou notaire et que vous avez 8 ans d’expérience pertinente vous devriez gagner au moins le minimum de l’échelle 14.

Le tout est détaillé à l’article 703.03 de la convention collective.

Surveillez votre paie du 13 juillet pour vous assurer que les bons montants vous soient versés.

Des questions? Vous croyez que votre fiche comporte une erreur? Posez la question à votre gestionnaire. Et en cas de problème, contactez-nous.

 

SEPB 610

Connais-tu ta convention collective? Oui !… en partie

55% : c’est le résultat moyen obtenu par les personnes ayant répondu au quiz Connais-tu ta convention collective? que nous vous avions proposé lors du dernier Info-Négo.

La grande majorité des 171 répondants ont obtenu un résultat se situant entre 41% et 70%.

Le but de l’exercice n’était pas d’espérer le meilleur résultat à tout prix, mais d’évaluer quels thèmes de la convention sont les plus maîtrisés par les professionnels et lesquels comportent davantage d’angles morts.

Parmi les trois questions les moins bien réussies, deux concernaient la dotation (questions 1 et 4) et l’autre concernait la durée d’une convention collective (question 13). Les trois questions les mieux réussies concernaient le télétravail (question 10), le statut d’employé temporaire (question 2) et les dispositions anti-briseurs de grève du Code du travail (question 15).

Vous trouverez ici la liste des questions avec les bonnes réponses expliquées.

Cet exercice visait à mettre la table à la consultation que nous préparons pour les prochains mois sur le contenu et les modifications que vous souhaiteriez voir apportées à la convention collective. Un important sondage vous sera proposé dès cet automne.

 

SEPB 610

Pourquoi parler de négo aussi à l’avance?

Notre convention collective vient à échéance le 4 janvier 2025, dans plus ou moins 18 mois. Ça peut sembler loin, mais le syndicat souhaite être prêt à négocier avec la STM environ 6 mois avant l’échéance de la convention. Avec l’ampleur des enjeux qui se dressent devant nous (inflation, réorganisation, télétravail, financement, rétention de personnel), nous ne nous permettons pas le luxe d’arriver mal préparés ou à la dernière minute à la table de négo.

Dans les précédentes négociations, les premiers échanges entre les comités patronal et syndical ont eu lieu environ 6 mois avant l’échéance afin que les véritables rencontres de négociation débutent environ 3 à 4 mois avant l’échéance.

L’échéancier approximatif que nous nous sommes donné est le suivant :

  • Automne 2023 : Sondage à tous les membres + analyse des résultats
  • Hiver 2024 : Organisation de tables rondes « focus group » sur différents thèmes de la convention
  • Printemps 2024 : Analyse des résultats des consultations et rédaction du cahier de demandes. Adoption par le conseil élargi d’un cadre de négociation et nomination du comité de négociation.
  • Juin 2024 : Adoption du cahier de demandes par les membres en assemblée générale

Notre comité de négociation serait alors prêt à négocier dès juin 2024, en autant que l’employeur le soit lui aussi de son côté.

 

SEPB 610

Les autres négos en cours

Ailleurs au Québec, le marché de l’emploi et le taux d’inflation font en sorte qu’un nombre record de négociations se transforment en conflits de travail. Les attentes des travailleuses et travailleurs au niveau salarial sont grandes (avec raison!) et les mesures de conciliation travail-vie personnelle sont devenues des incontournables pour parvenir à un règlement.

Dans le secteur privé, mais aussi du côté des chauffeurs de la Société de transport de Laval (STL), plusieurs des conventions collectives qui se signent depuis le début 2022 prévoient des augmentations de salaire liées au taux d’inflation.

Tout récemment, les chauffeurs du Réseau de transport de la Capitale (RTC) ont déclenché une grève générale pour faire débloquer leurs négociations. Fait important à noter : le tribunal ne leur a imposé aucun « service essentiel » à assurer pendant leur grève, ce qui donne à leur syndicat un intéressant rapport de force!

Près de nous, les employés de bureau d’Énergir, syndiqués au SEPB 463, ont eux aussi tenu une journée de grève le 14 juin dernier. Le salaire et la sécurité d’emploi sont au cœur du litige avec leur employeur. La veille de la grève, Énergir a même menacé ses employés de mettre totalement fin au télétravail et d’exiger le retour au bureau à 100% pour tous! Un geste de provocation qui a ironiquement contribué à mobiliser les employés et a participé au succès de la grève du 14 juin.

Depuis, des séances de conciliation ont eu lieu et une recommandation sera présentée prochainement en assemblée générale aux membres du SEPB 463. Le syndicat a ainsi suspendu ses moyens de pression et l’employeur a retiré sa menace de mettre fin au télétravail. À suivre!


Benoit Tessier et Halima Naciri se sont rendus sur la ligne de piquetage du SEPB 463 le 14 juin dernier pour témoigner l’appui du SEPB 610 aux grévistes d’Énergir.

D’ici là, on vous souhaite tous et toutes un bel été et on se reparle en septembre!

 

SEPB 610

Réorganisation : les professionnels sceptiques et inquiets

Loin de sentir leur milieu de travail plus humain et plus uni, c’est plutôt par le doute et l’inquiétude – parfois vive – que les professionnels membres du SEPB 610 s’expriment ces jours-ci par rapport aux annonces qui se succèdent depuis plusieurs mois concernant la réorganisation administrative à la STM.

Le syndicat ne s’était pas vraiment prononcé sur le sujet de l’heure depuis le début de l’année. Face à plusieurs annonces parcellaires, nous donnions la chance au coureur et attendions du concret avant de se faire une tête.

 

D’annonce en annonce

Or, nous déplorons cette très longue séquence de communication, parsemée de retraites bien méritées et de nouveaux défis professionnels parmi le comité de direction élargi, qui laisse toute la place aux rumeurs de coupures, d’abandons de projets et de mises à pied. Cette saga donne l’impression d’un projet brouillon et sans assises claires, dans un contexte déjà morose et anxiogène en raison des intentions encore nébuleuses de l’ARTM et du gouvernement Legault concernant l’avenir du financement du transport collectif.

Chaque nouvelle webdiffusion fait place à une nouvelle période d’attente avant la prochaine phase de la réorganisation (on parle maintenant de septembre?), où les rumeurs repartent, les processus décisionnels sont au ralenti, des projets sont carrément en attente et certains gestionnaires tentent de tirer leur épingle du jeu à leur manière, en absence d’une direction claire, quitte à essayer de contourner des processus devenus embourbés par la réorganisation, le manque de personnel et l’incertitude budgétaire.

Nos vis-à-vis aux Ressources humaines se démènent pour tenter de maintenir une cohérence et un certain contrôle des processus dans l’entreprise, mais cette interminable réorganisation et les questionnements qu’elle suscite mobilise beaucoup de leur temps et énergie. Dans le contexte, les 40 délégués syndicaux du SEPB 610 sont devenus plus que jamais des acteurs essentiels de vigie et de mobilisation dans tous les secteurs.

 

Une structure, des questions

Sur le fond des choses, au-delà des habituels mots clés maintes fois répétés, on se demande encore quel est le rationnel derrière la composition de plusieurs des nouvelles directions. Certains se demandent pourquoi leur équipe est démembrée et pourquoi ils doivent se joindre à un secteur avec lequel ils ont peu d’affinités. Considérant l’ampleur des changements, chaque équipe de professionnels mérite des explications et un échange francs et honnêtes sur la question.

La gestion transversale est une forme comme une autre d’organisation administrative. On cherche encore pourquoi elle a été privilégiée de manière aussi forte et comment elle s’implantera concrètement dans l’organisation et les méthodes de travail de chaque équipe?

Autrement, le mariage risque d’être difficile dans plusieurs des nouvelles directions. Des silos vont se recréer et les problèmes de main d’œuvre (démissions et difficultés d’embauche) vont s’aggraver.

En outre, l’intégration subite des équipes d’Ingénierie infrastructures et de Gestion des actifs, études, projets spéciaux au sein de la structure matricielle du GPMA est particulièrement étonnante et confirme l’évidence que le GPMA fait maintenant partie du cadre des opérations courantes de la STM.

La croissance très rapide du GPMA et ses principes uniques d’affectation des ressources méritent qu’on s’y attarde. L’autonomie professionnelle, les possibilités d’avancement et l’équité continueront d’être au cœur de nos priorités, dans tous les secteurs de la STM.

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Jour férié du 1er juillet : la STM continue à faire fi de la convention collective

Petite mise à jour concernant le grief que nous avons déposé contre la décision de la STM d’imposer le lundi 3 juillet comme jour de congé en remplacement du férié du 1er juillet.

Selon notre convention collective, c’est une décision qui doit être prise « après entente avec le Syndicat ». Malgré que ce ne fut pas le cas, la STM nous a répondu qu’elle considère que « la décision prise est conforme. »

Nous allons donc devoir référer le grief à l’arbitrage pour qu’éventuellement, le tribunal soit appelé à trancher le litige. Entretemps, la STM ne semble pas partie pour changer d’idée et nous évaluerons quelle stratégie adopter pour faire compenser ce non-respect évident d’une disposition pourtant assez simple de notre convention. Mais étant tributaires des délais des tribunaux, il ne faut pas s’attendre à des développements significatifs dans ce dossier avant au moins un an…

SEPB 610

Vous avez refusé vos objectifs du PRPI? Et ensuite?

Certains d’entre vous ont peut-être refusé les objectifs de leur PRPI, à défaut d’avoir pu trouver un terrain d’entente avec leur gestionnaire. La convention prévoit effectivement qu’à « défaut d’entente sur les objectifs, l’employé doit le signifier par écrit, via ledit formulaire dans les dix (10) jours ouvrables. »

Une telle contestation est ensuite soumise au comité de concertation, sur lequel siègent deux représentants de l’employeur et deux représentants du syndicat.

Donc contactez-nous si vous avez refusé vos objectifs. Nous pourrons tâcher d’amener le comité de concertation à les faire modifier, au moins, comme ce serait supposé, pour qu’ils soient… Simples, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporels (SMART)!

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