Mises à pied de professionnels : la STM dépose la procédure qu’elle souhaite voir dans la prochaine convention

🎯 La fin de la garantie de non-mise à pied et d’une réelle sécurité d’emploi : une STM plus humaine?

Mercredi dernier, votre comité de négociation a reçu la proposition de l’employeur en ce qui concerne la sécurité d’emploi. Et accrochez-vous, ça frappe fort.

En bref, leur objectif est clair. Dans la prochaine convention, la STM souhaite pouvoir procéder à des mises à pied de professionnels permanents.

Ils veulent avoir la possibilité de cibler des équipes pour y couper un certain nombre de postes, au gré des enveloppes de financement, des modes et des priorités politiques du moment. Le tout en considérant l’ancienneté seulement au sein de l’équipe (la section), et non l’ancienneté comme professionnel STM. Donc, tout le monde serait à risque.

Oui, même vous.

 

📌 Ce que propose l’employeur

Dans le cadre de la nouvelle convention collective, l’employeur propose :

  • De retirer la garantie de non-mise à pied qui existe depuis la création de notre syndicat
  • De retirer tout mécanisme de relocalisation pour les permanents de moins de 24 mois d’ancienneté syndicale
  • De rendre tout le monde à risque de perdre son emploi, sans égard à leur ancienneté comme professionnel
  • Et de bonifier leur offre salariale à la condition qu’on accepte ce recul impensable

 

Prenons le temps de bien comprendre la mécanique que nous propose la STM.

✂️ La coupure

Prenons le cas fictif d’Éric, analyste principal (groupe 12) à la STM depuis 10 ans. Sa section de six analystes et deux analystes principaux est ciblée pour des coupures. La direction invoque une réduction du volume d’activités. Les trois analystes les moins anciens de la section sont coupés, tout comme Éric, qui a deux ans moins d’ancienneté syndicale que son collègue analyste principal.

Parmi les trois analystes coupés se trouve Geneviève, embauchée comme permanente à la STM il y a 18 mois. Puisqu’elle n’a pas encore atteint 24 mois d’ancienneté, elle ne bénéficie d’aucune sécurité d’emploi. Elle se retrouve sur le champ au chômage.

Éric et ses deux autres collègues analystes se retrouvent en relocalisation.

 

♻️ La relocalisation

Éric et les autres professionnels en relocalisation continuent tous à travailler à la STM, sans avoir de poste fixe. Un sursis qu’on leur accorde pendant maximum un an. Ils sont automatiquement considérés prioritairement sur tous les affichages de postes de professionnels sur lesquels ils se qualifient.

Quelques mois plus tard, la dotation informe Éric qu’il s’est qualifié sur un poste d’analyste (groupe 11). Puisqu’accepter ce poste impliquerait une diminution de classe salariale, Éric refuse. Il souhaite retrouver un poste d’analyste principal.

Son ex-collègue Khalid, avec 3 ans d’ancienneté syndicale, est le moins ancien des employés en relocalisation qui se qualifient sur ce poste. S’il refusait, il se retrouverait automatiquement au chômage et la STM garderait son nom sur une liste de rappel. Khalid accepte le poste à contrecœur, même s’il ne maîtrise pas ce secteur d’activités aussi bien que son ancien.

Malheureusement pour Éric, douze mois se sont écoulés depuis la coupure de son poste, et il n’a encore trouvé aucun poste qui lui convenait et sur lequel il se qualifiait. Éric se retrouve automatiquement au chômage et sur la liste de rappel.

 

☎️ La liste de rappel

Maintenant au chômage, Éric se cherche un nouvel emploi, mais le contexte économique est très difficile. Pendant 24 mois, il a encore la possibilité de postuler sur les postes affichés à l’interne à la STM. Sa candidature sera traitée dans le bassin 1, avec celles de tous les autres professionnels mis à pied et en relocalisation.

Si après 24 mois, Éric n’a toujours pas trouvé de nouveau poste à la STM, il perd son lien d’emploi, ses 11 ans d’ancienneté et son droit de postuler sur des postes à l’interne. C’est la fin définitive de sa carrière à la STM.

On n’exagère pas. Ce sont exactement les effets que pourrait avoir le texte que l’employeur nous a déposé mercredi dernier.

 

💰 « Vendre » la sécurité d’emploi : une fausse bonne idée

L’employeur propose de bonifier son offre salariale pour monnayer ce recul. Mais attention :

⚠️ Leur offre salariale actuelle n’est qu’une première offre : une négo salariale ne se règle jamais sur une première offre

  • La STM avoue à la table de négo et dans les médias qu’ils disposent d’une enveloppe plus grande que celle déjà déposée pour régler les négos!
  • Les conventions collectives qui se signent au Québec ces mois-ci, incluant celles dans d’autres sociétés de transport, atteignent presque le double du 11,5% qui nous est actuellement offert.
  • Notre directrice générale a bénéficié d’une hausse de 6,5% de sa rémunération sur un an.

 

🚨 Ce que la STM vous offre :

  • Bonifier leur offre salariale. De combien? Mystère. Ils attendent qu’on cède avant de dévoiler leur jeu.
  • Une hausse du stress et de l’insécurité : Sans protection, chaque employé devient plus vulnérable, même les plus anciens.
  • Nous faire accepter des reculs impensables avant de nous déposer une offre salariale digne de ce nom.

Ce que vous perdriez :

  • La possibilité de planifier votre avenir professionnel avec confiance
  • La stabilité de votre emploi et des équipes de travail
  • Un pouvoir syndical contre l’arbitraire : Sans notre garantie de non-mise à pied, il sera plus difficile de contester ou de défendre efficacement une perte d’emploi injuste ou des décisions arbitraires et inéquitables.
  • Notre principal levier de négociation pour faire des gains sur nos conditions de travail

 

On peut obtenir des augmentations comparables au marché sans vendre nos protections

  • Refuser la perte de sécurité d’emploi n’exclut pas de continuer à négocier nos priorités :
  • Des augmentations de salaire dignes de notre expertise et du marché
  • Une flexibilité dans l’aménagement de notre temps de travail
  • Des congés supplémentaires
  • Un encadrement de la sous-traitance

 

👉 En étant mobilisés et en négociant intelligemment, on peut gagner sans sacrifier nos fondations.

 

Le vrai risque à long terme, c’est une STM vidée de son expertise

Dans l’avenir, sans sécurité d’emploi pour les professionnels, la direction pourrait choisir de s’orienter vers une sous-traitance quasi complète dès la phase de conception des projets. Le gouvernement a récemment donné à la STM plus de latitude dans ses modes de sous-traitance en favorisant les approches dites « collaboratives », de type design-build, où un consortium de firmes se voit confier l’ensemble d’un projet, de la conception à la mise en œuvre. Dans un tel modèle, les équipes professionnelles de la STM pourraient être réduites au minimum et leur rôle se limiterait à superviser les contrats avec les firmes sous-traitantes.

 

😰 Vers un climat de travail encore plus stressant et toxique

  • La sécurité d’emploi offre aux professionnels de la prévisibilité dans la planification de leur carrière.
  • De plus, une organisation du travail où chacun est à risque d’être mis à pied cause un stress permanent, en plus de donner aux gestionnaires des leviers de pression et des outils de manipulation anxiogènes.
  • « Si tu n’es pas content de ton poste, si tu te plains que je refuse tes vacances, si tu dénonces que je ne paye pas ton temps supplémentaire, je peux te remplacer facilement. J’en connais plusieurs qui voudraient ta job.» C’est le genre de situation couramment observée dans de grandes entreprises du secteur privé.

 

🙄 Nous pousser vers la grève pour mieux nous discréditer : une diversion dans laquelle on refuse d’embarquer

  • Depuis qu’ils sont syndiqués, les professionnels de la STM n’ont jamais fait la grève.
  • La grève est un moyen, et non une fin. Nous avons toujours privilégié des relations de travail structurées et saines. Des positions bien documentées, justes, fermes quand il le faut et respectueuses de nos interlocuteurs.
  • Dans cette négo, on dirait presque l’employeur s’organise pour que nous allions en grève plus tôt que tard. Comme si la STM souhaitait qu’on prenne une décision rapide, sur un coup de tête. Ils n’attendent que ça. Pour que le jour venu, ils sortent dans les médias pour nous discréditer, pour diaboliser notre sécurité d’emploi. Nos « jobs garanties à vie pendant 30 ans », c’est ça qui met la STM en faillite, diront-ils. La CAQ sera morte de rire.
  • Leur stratégie dans cette négo est-elle de tourner le dos à la négociation raisonnée qu’ils ont pratiquée avec nous pendant 30 ans? Monter l’opinion publique contre nous?
  • Notre réponse : nous ne tomberons pas dans leur piège, nous ne jouerons pas à ce jeu.

 

💬 Notre message est clair

❌ Nous refusons de troquer une condition de travail essentielle contre les augmentations qui nous sont dues.

✅ Nous continuons à négocier sérieusement, comme des professionnels, et à nous mobiliser pour une bonne convention collective, raisonnable et digne de notre expertise.

🤝 Le syndicat vous représente. Votre force, c’est votre solidarité.

 

🗣️ Vous avez votre mot à dire

👉 Utilisez nos fonds d’écran Teams, portez votre macaron (demandez-le à votre délégué), écrivez un mot de soutien au comité de négo comme message de statut sur Teams.

💡 Parlez à vos délégués et à vos collègues, organisez des cafés ou des dîners sur ce sujet pendant vos journées en présentiel, invitez-y un membre du comité de négo!

⚔️ Tenez-vous prêts. Nous ne céderons pas, mais nous aurons besoin de l’appui et du travail de chacun d’entre vous.

Ensemble, nous sommes les pros.

 

Votre comité de négociation,
Chantal Dubuc
Pierre-Louis Fortin-Legris, conseiller syndical
Marc Glogowski
Émanuelle Leclerc
Benoit Tessier

Après 18 séances de négo, où en sommes-nous?

Voici un aperçu des enjeux qui font l’objet des discussions les plus animées dans le cadre des négociations. Le syndicat reste pleinement mobilisé pour défendre vos droits et améliorer nos conditions de travail !

Nous résumons ici les informations que nous avons communiquées aux 400 professionnel.le.s qui étaient en ligne hier lors de notre midi discussion.

Toutes ces informations reflètent l’état actuel des discussions et rien n’est « officiel » tant qu’un projet d’entente n’a pas été présenté et adopté en assemblée générale.

 

  • Retrait du PRPI

Les évaluations de rendement se feraient désormais sans outil standardisé, au jugement des gestionnaires… mais le montant forfaitaire lié à l’atteinte des objectifs est retiré sans compensation. Nous réclamons son intégration aux échelles salariales et une réelle reconnaissance de la performance.

 

  • Délai de carence et de validité

La partie patronale veut imposer un délai de validité de 12 mois aux résultats des processus de dotation, en plus du délai de carence actuel. Cela empêcherait les employés de se reprendre après un résultat passable : nous demandons l’abolition du délai de carence et refusons cette nouvelle contrainte.

 

  • Semaine de travail à 32, 35 ou 40 heures

Le modèle proposé permettrait à chacun de choisir son horaire. Le passage de 36 à 35 heures se ferait sans baisse de salaire, et vise à harmoniser nos conditions de travail avec celles des autres employés syndiqués. Les professionnel.le.s auraient de plus le choix de réduire leur semaine de travail à 32 heures, avec baisse du salaire hebdomadaire de base, ou de l’augmenter à 40 heures, avec augmentation du salaire hebdomadaire de base.

Ceux qui choisiraient de travailler 40 heures auraient l’avantage de cotiser davantage à leur régime de retraite. La proposition est sur la table… mais la direction veut s’accorder le droit de réduire unilatéralement les heures, selon les fluctuations de la charge de travail… nous défendons une structure claire, équitable et prévisible pour tous.

 

  • Garantie de non-mise à pied

Cette protection essentielle est en place depuis la création du syndicat. Comme à chaque négo, la direction refuse de la reconduire. Il s’agit d’un point de litige important.

 

  • Articles 515 et 516 : sécurité d’emploi

La clause 515 protège les employés en cas de réorganisation : leur poste peut être aboli, mais ils ont un droit prioritaire à la relocalisation pendant un an. La direction veut désormais exclure de cette protection ceux ayant moins de 36 mois d’ancienneté.

En cas de réduction de la main d’œuvre, la clause 516 assure que les employés ayant le plus d’ancienneté peuvent conserver un poste en « bumpant » leurs collègues ayant moins d’ancienneté, qui restent toutefois sur une liste de rappel. Elle n’a jamais été appliquée grâce à la garantie de non-mise à pied… mais la partie patronale martèle qu’elle souhaite la voir disparaitre !

Notons que la STM propose de monnayer ces clauses, contre des avantages salariaux. Racheter vos droits… mais à quel prix ?

 

  • Augmentations salariales

La partie patronale propose 11,5 % sur 5 ans. C’est bien en dessous des comparables : une telle offre ne permet ni d’attirer ni de retenir les talents ! À titre de rappel, nous demandons 24% d’augmentation sur 5 ans.

 

  • Vacances et congés

Aucune bonification n’est envisagée, à moins que nous renoncions à davantage de droits, pour « l’autofinancer » selon l’expression qu’on nous sert à la table. Pour l’instant, les discussions n’avancent pas.

 

  • Moyens de pression et grève

Vous avez adopté en assemblée générale à la fin avril un plan de moyens de pression, que nous continuons à mettre en exécution. Des macarons « en négo » sont d’ailleurs en cours de distribution via vos délégués syndicaux.

Mais si jamais toutes les demandes de recul que la STM nous impose sont maintenues, si l’offre salariale demeure aussi déconnectée du marché, pourrions-nous adopter un mandat de grève?

Si on en venait à ce point dans les prochaines semaines, sachez que le SEPB 610, par son affiliation au SEPB-Québec et au COPE-SEPB, a accès à un fonds de grève qui assurerait à chaque syndiqué.e l’accès à une prestation de grève. Le SEPB 610 lui-même a accumulé depuis 30 ans un actif appréciable qui pourrait permettre de bonifier les prestations de grève versées par nos associations nationales.

Nous avons les moyens de défendre nos droits et nos revendications.

 

Pour suivre l’évolution des discussions ou poser vos questions, n’hésitez pas à vous référer à votre délégué syndical !

En solidarité avec nos collègues de l’entretien en grève, on ne franchit aucune ligne de piquetage

À compter de lundi, nos collègues de l’entretien syndiqués avec la CSN seront en grève. Des lignes de piquetage seront certainement dressées devant les lieux de travail que nous partageons avec eux.

Faisant face à des enjeux de négociation semblables aux nôtres – coupures de postes, sous-traitance, offres salariales insuffisantes, menaces de perte de sécurité d’emploi – et après plus de 75 rencontres de négociation, nos collègues en sont rendus à augmenter la pression sur la STM pour faire avancer la négo vers des propositions propices à un règlement.

Le SEPB 610 soutient les revendications de nos collègues. C’est en guise de solidarité que nous demandons à l’ensemble des 800 professionnels syndiqués de ne franchir aucune ligne de piquetage tenue par nos collègues, devant quelque lieu de travail de la STM que ce soit.

Aucun gestionnaire ne peut vous imposer de franchir une ligne de piquetage.

Du 9 au 17 juin, nous vous encourageons fortement à privilégier le télétravail.

 

Que faire si :

Mon gestionnaire m’impose de venir au travail

Les journées en présentiel sans besoin opérationnel valable (ex : participer à une réunion d’équipe qui pourrait se tenir par Teams) ne devraient pas être imposées pendant la grève. Rappelez à votre gestionnaire que vous ne traverserez pas de ligne de piquetage. Référez-vous à votre délégué syndical ou contactez le comité exécutif pour être appuyé et convaincre votre gestionnaire de ne pas imposer de présentiel pendant la grève.

 

Je me présente au travail et je fais face à une ligne de piquetage

Les grévistes ne vous empêcheront pas physiquement de passer, mais nous vous demandons, par solidarité, de les saluer et de rebrousser chemin. Contactez votre gestionnaire, informez-le que vous êtes dans l’impossibilité de vous présenter sur les lieux de travail. Proposez de retourner en télétravail ou de vous rendre dans un autre lieu de travail.

Contactez-nous également. Nous ferons en sorte que vous ne subirez aucune représaille pour avoir exercé ce mot d’ordre syndical de respecter les lignes de piquetage de nos collègues.

 

Nos collègues des autres syndicats sont solidaires de nos propres revendications dans cette négo. La collaboration intersyndicale est l’une de nos grandes forces pour obtenir une bonne convention collective. C’est la moindre des choses de faire notre part en respectant les lignes de piquetage dressées par nos collègues. Merci de votre solidarité!

Manif des employés d’entretien: les pros étaient présents

« Ce que je dis au gouvernement et à la STM, c’est : assumez votre responsabilité. Arrêtez de croire qu’on va céder. Arrêtez de faire des économies sur notre dos. La solution ne passera jamais par le recul de nos droits. Faîtes des offres dignes à vos employés! »

– Marc Glogowski, président du SEPB 610

Plusieurs centaines de nos collègues de l’entretien se sont rassemblés dimanche dernier au centre-ville pour réclamer de meilleures offres de la part de la STM sur les tables de négociation.

Diverses organisations militantes et environnementales ainsi que des représentants du SCFP 2850 et du SEPB 610 ont aussi marché avec eux pour les appuyer.

Dans son discours, le président du SEPB 610 Marc Glogowski a mis l’accent sur les enjeux que nous partageons avec l’entretien sur notre table de négo. « La STM veut nous imposer plus de flexibilité, plus de sous-traitance et tout ça avec des augmentations limitées à 2,5% par année. »

D’autres mobilisations seront organisées, tant que la STM ne bonifiera pas ses offres et ne retirera pas ses demandes de recul, à notre table de négo et aux autres.

Voyez quelques autres photos de l’événement ici:

Avez-vous remarqué nos affiches?

Le comité de mobilisation a procédé à une petite opération affichage pour souligner le lancement de notre plan de moyens de pression et le début des six jours par mois de présentiel obligatoire.

Simultanément, sur tous les étages du 2000 Berri, de la Tour GR, du Complexe Crémazie et de la Place Bonaventure, des affiches rappelant nos enjeux de négociation ont fait leur apparition.

Dans plusieurs endroits, elles sont encore en place. Ailleurs, certaines réimpressions auront certainement lieu…

Préparation de l’opération:

Album photo des lieux STM ainsi redécorés.

Au 2000

 

À Crémazie / Tour GR

 

À Bonaventure

 

L’entretien en grève le 25 mai

Nos 2400 collègues de l’entretien tiendront une journée de grève le dimanche 25 mai prochain.

Conformément à l’orientation prise en début de négo et réitérée dans notre plan de moyens de pression, le SEPB 610 est solidaire et démontrera son soutien aux grévistes le 25 mai.

Vous êtes tous et toutes invités à vous joindre à nous au rassemblement prévu à 13h00 au square Dorchester, sous les drapeaux du SEPB 610.

Bien qu’il s’agisse d’un dimanche et que très peu d’entre nous risquent d’être au travail, nous demandons à tous les professionnels de ne pas traverser les lignes de piquetage de nos collègues de l’entretien. Si jamais la gestion vous demandait de vous présenter sur les lieux de travail pendant la grève, contactez-nous sans tarder. Nous nous assurerons de faire respecter vos droits et de ne pas vous placer dans une situation délicate.

 

Le SCFP 2850 vote pour 10 jours de grève

Nos collègues du personnel administratif, technique et professionnel (SCFP 2850) ont donné à leur syndicat la semaine dernière le mandat d’exercer jusqu’à 10 jours de grève au moment jugé opportun. Aucune date n’a encore été annoncée, mais ce mandat donne une idée du ras-le-bol sur les différentes tables de négociation.

 

Et nous?

Nous avons cette semaine notre 16e rencontre de négociation avec la STM. C’est presque deux fois moins que le SCFP 2850 avec qui la STM a commencé à négocier plus de trois mois avant nous. Nous ne sommes pas rendus au même point. Nous débutons à peine le déploiement du plan de moyens de pression que vous nous avez donné le mandat de mettre en œuvre.

Nous comptons là-dessus et sur nos propositions constructives en négo pour faire avancer nos priorités.

Si on arrivait au point où on considérerait que notre mandat de moyens de pression n’était plus suffisant pour faire bouger l’employeur, on vous le fera savoir et on discutera avec vos délégués, puis en assemblée générale, des autres options qui s’offriront à nous.

Solidarité.

Participation record à l’assemblée générale: un premier plan de moyens de pression adopté à 95%

Vous avez été plus de 310 à participer à l’assemblée générale qui s’est tenue sur deux lundis midis, le 28 avril dernier et aujourd’hui le 5 mai. Il s’agit d’un taux de participation exceptionnel de près de 40% des quelque 798 professionnel.le.s syndiqué.e.s que nous sommes actuellement. Merci!

Il y avait donc un grand intérêt pour entendre et questionner le comité de négociation sur l’avancement de leurs travaux face à la partie patronale. Vos questions lucides et pertinentes contribuent à la réflexion et aux orientations que celui-ci adoptera pour la suite des choses.

 

Un premier plan de moyens de pression

Pour la première fois de son histoire, le SEPB 610 a adopté en assemblée générale un plan complet de moyens de pression comprenant des actions de visibilité, de communication, de rassemblement et de solidarité avec les autres syndicats de la STM.

Soumise au vote, la proposition du comité de mobilisation a recueilli l’appui de 95% des membres présents à l’assemblée. Merci de votre confiance!

N’oubliez pas d’utiliser la signature courriel, la pastille Teams et les fonds d’écran Teams ci-joints. D’autres actions seront également déployées prochainement. À surveiller!

 

Une confiance renouvelée envers le comité exécutif

C’est à 98% que vous avez appuyé la proposition de prolonger le mandat des cinq membres du comité exécutif du syndicat, dont le mandat de trois ans se terminerait autrement cette année.

Puisque nous sommes en négociation d’une nouvelle convention collective, l’assemblée générale a le pouvoir de choisir de ne pas organiser de nouvelle élection et de prolonger le mandat du comité exécutif sortant, ce que l’assemblée a appuyé à 98%.

Merci de votre confiance!

L’élection du prochain comité exécutif sera organisée après la signature de la prochaine convention collective ou, au plus tard, en octobre 2026.

 

Des Statuts et Règlements amendés, pour favoriser de futures campagnes de syndicalisation

Finalement, l’assemblée a accepté à 91% la proposition d’ajout de mesures transitoires aux Statuts et Règlements du SEPB 610 afin de permettre au SEPB-Québec de mener des campagnes de syndicalisation au nom de la section locale 610, auprès d’autres groupes de professionnels du transport collectif.

Éventuellement, d’autres groupes syndiqués pourraient cohabiter avec le nôtre, celui des professionnel.le.s de la STM, au sein de la section locale 610. Chaque unité demeurerait indépendante financièrement et chacune continuerait d’être dirigée par son propre comité exécutif, comme c’est déjà le cas dans d’autres sections locales du SEPB.

 

Bon début de semaine à tous et à toutes!

Mobilisons-nous pour une alternative juste, égalitaire et écologique

Lettre ouverte signée par le Syndicat des professionnel.le.s de la STM (SEPB 610) et par des dizaines d’autres organisations et citoyen.ne.s

 

Le 26 avril, à l’occasion du Jour de la Terre, nous marcherons pour exiger, dès maintenant, la construction d’une alternative, d’une autre voie pour notre futur. Nous refusons de nous mettre à genoux devant la cupidité des corporations, devant les intérêts des milliardaires et des politiciens qui les servent. Nous en avons assez des vagues promesses de lendemains heureux et des plans climat aux échéances toujours reportées.

Nous voulons du concret. Maintenant.

Pour lutter contre le dérèglement du climat, nous marcherons pour exiger le financement d’un transport collectif accessible et de qualité. Se déplacer est un droit, donnons-nous les moyens de l’offrir à tous·tes, peu importe leur condition physique, géographique ou socioéconomique. Au Québec, 43% des émissions de GES viennent du transport. Nous pouvons nous libérer en grande partie de la voiture et bâtir ici des métros, des autobus, des trains, des tramways, pour développer des solutions d’autopartage. Nous avons cette expertise, cultivons-la. Investissons dans notre avenir et tournons le dos au pétrole, une bonne fois pour toutes.

Pour lutter contre l’enrichissement sans fin du 1%, nous marcherons pour protéger les emplois de celles et ceux qui sont au cœur de la transition socioécologique : chauffeur·ses, mécanicien·nes, préposé·es d’entretien et tout le personnel du transport collectif. Nous marcherons contre la sous-traitance, contre la privatisation, contre la dégradation du service et la perte d’un savoir-faire qui devient plus important à mesure que le monde se réchauffe. Nous marcherons pour un service public fort.

Nous marcherons contre la CAQ, et contre tous les partis qui sacrifient notre avenir sur l’autel du profit.

Où trouver l’argent?

Récession, austérité. Des mots auxquels les gens de pouvoir nous ont habitués et qui veulent toujours dire la même chose : pour s’assurer que rien ne change pour eux, nous devrions nous serrer la ceinture et renoncer à nos ambitions. Déjà, les politiciens ont recommencé à affûter leurs couteaux pour tailler dans les acquis sociaux et écologiques que nous avons mis des décennies à bâtir. Nous n’avons pas l’argent, disent-ils. L’argent, ils l’ont pourtant trouvé en 2008, pour sauver les banques. Ils l’ont trouvé à nouveau en 2020, pour traverser la pandémie. Qu’ils le trouvent aujourd’hui pour protéger notre avenir et pour construire ce monde de promesses qu’ils nous font miroiter à chaque élection.

Et s’ils ont besoin d’aide, qu’ils sollicitent les Saputo, les Desmarais et leurs amis. L’argent ne manque pas dans leurs paradis fiscaux, où il fructifie à l’abri de l’impôt. L’argent ne manque pas non plus dans les manoirs de toutes celles et ceux qui cherchent à influencer nos démocraties avec leurs armées de lobbyistes pour construire un gouvernement qui serve leurs intérêts. Ramenons leur fortune à des dimensions raisonnables avant qu’ils ne prennent exemple sur ce qui se passe au sud et que, à l’image des Musk, Bezos et Zuckerberg, ils aient envie de retourner leur pouvoir contre nous.

Nous sommes travailleur·ses et étudiant·es, chômeur·ses et retraité·es. Nous sommes chauffeur·ses, architectes, artistes, enseignant·es, mécanicien·nes. Nous sommes toute la diversité du peuple québécois. Aux milliardaires, nous opposons une coalition du peuple. Au gouvernement des riches, nous opposons les syndicats, les mouvements citoyens et les organisations communautaires marchant main dans la main pour le bien commun. Ensemble, nous demandons d’investir dans un avenir qui profite à tous et à toutes.

Nous serons dans la rue le 26 avril prochain pour exiger un monde qui nous ressemble.

Y serez-vous?


Suivez ce lien pour ajouter votre signature

 

Liste des signataires en date du 24 avril 2025

 

Organisations syndicales et parasyndicales

Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique (TJC)
Syndicat des professionnel·le·s de la STM, SEPB 610
Conseil central du Montréal métropolitain-CSN
Conseil régional FTQ Montréal métropolitain
Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec — FIQ
Syndicat de l’enseignement du Cégep André-Laurendeau
STT du CISSS de Lanaudière – CSN
Centre des travailleuses, travailleurs immigrant·es
Syndicat des professeures et professeurs du Collège de Rosemont
Syndicat des enseignantes et enseignants du collège Montmorency
Syndicat général des professeures et professeurs de l’Université de Montréal (SGPPUM)
Comité Justice Climatique du Syndicat du personnel enseignant du Cégep de la Gaspésie et des Îles à Gaspé
Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke
Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Granby

 

Organisations écologiques et communautaires
Front commun pour la transition énergétique
La Planète S’invite au Parlement
Écologie populaire
Mères au front – Montréal
Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ)
Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP) de Montréal
Attac Québec
Les oubliés de l’autobus
Fondation Rivières
L’Écothèque
Vigilance OGM
L’R des centres de femmes du Québec
ACEF du Nord
Regroupement vigilance énergie Québec (RVÉQ)
Journal des Alternatives
Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environenment et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE)
Réseau québécois des groupes écologistes – RQGE
Coalition climat Montréal
Action Environnement Basses-Laurentide
L’Assomption en transition
Groupe-Ressource du Plateau Mont-Royal
CDC Haut-Saint-Laurent

 

Organisations étudiantes
Fédération étudiante collégiale du Québec
Union étudiante du Québec
Early Childhood and Elementary Education Student Association
Concordia Student Union
MAGE-UQAC
AGECAR – Association générale étudiante du campus à Rimouski de l’UQAR
Association générale étudiante du collège Lionel-Groulx
Association étudiante de Polytechnique
L’Association générale étudiante de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR)
Association des étudiants en physiothérapie de l’Université Laval (AEPhUL)

 

Individus
Claude Vaillancourt, Auteur, Montréal
Charles-Antoine Bachand, Professeur en sciences de l’éducation, Chelsea
Carolle Soulières , Retraitée, Notre-Dame-des-Prairies
Marie-Claude Bertrand, Retraitée, Verdun
Francois-Xavier Michaux, Montréal
Roger Rashi, Retraité, Montréal
Lucie Mayer, Traductrice réviseure et artiste lyrique, Prévost
Claudia Fiore-Leduc, travailleuse du communautaire, Sherbrooke
Simon Chavarie, Enseignant, Montréal
Sophie Racine, Consultant en développement international et justice sociale, Montréal
Odette Sarrazin, Engagée dans ma communauté, Saint-Gabriel-de-Brandon
Valeria Moro
Marie-France Leroux, Naturopathe agréée, Montréal
Noah Boisjoli-Jebali, Montréal
Roxan Fortier, Enseignante au collégial (science politique), Plessisville
Julie Perreault, architecte paysagiste, st-Hyacinthe
Brigitte Robert, Enseignante, Sherbrooke
Thomas FREDERICKS, Enseignant, Verdun
Vanessa Gordon, enseignante, Montréal
Michel Nareau, Professeur, Montréal
Jérôme Saunier, retraité, Montréal
Marie-Eve Goyette, Technicienne en documentation, Mascouche
Frédéric Côté-Boudreau, enseignant en philosophie, Montréal
Maya de Cardenas, Conseillère en environnement, Longueuil
Félix Paradis, Vendeur automobile , Sherbrooke
Sophie Thiébaut, coordonnatrice, Montréal
Guillaume Develey, Mécanicien formateur, Varennes
Patrick Pilotte, Sociologue, Gatineau
Evelyne Perrault, Enseignante , Montréal
Noelle Cyr, Horticultrice, Montreal
Christian Pépin, Chercheur et enseignant, Montréal
Virginie Chagnon, Vulgarisatrice scientifique, Montréal
Guy Pilon, Retraité, Montréal
Sonia Tremblay , Directrice générale de la CDC Lac-St-Jean-Est , L’Ascension de Notre-Seigneur
Yohann Ritter, Enseignant, Montréal
Philippa Dott, Professeure, Montréal
Isabelle Bisson-Carpentier, Professeure d’histoire au collégial, Gaspé
Alexis Desgagnés, Artiste et enseignant au collégial, Montréal
Evelyne Pellerin, Architecte et enseignante au cegep, Montreal
Étienne Gariépy-Girouard, Géographe et étudiant, Rimouski
Nathalie Roy, Professeure, Collège Montmorency, Montréal
Geneviève Deschamps, Traductrice, Montréal
Maryse Boyce, travailleuse culturelle, Montréal
Margaux Deroi, Étudiante, Trois-Rivières
Audrey Laurin-Lamothe, Professeure, Département de science sociale, Université York, Montréal
Josée St-Pierre, Enseignante, Montréal
Pierre-David Gendron-Bouchard, Professeur, Montréal
Marilyne Tremblay Coutu, Montréal
Shannon Ikebe, , Montréal
Ronald Cameron, retraité, Montréal
Geneviève Fontaine, Étudiante , Rimouski
Isabelle Ménard, biologiste-toxicologue, Montréal
Ricardo Peñafiel, Professeur associé, Département de Science politique, UQAM, Montréal
Richard Bousquet, Enseignant et journaliste, Sainte-Adèle
Adrian Burke, professeur d’université,
Mathilde lytwynuk, Cinema, Montreal
Jonathan Durand Folco, Professeur d’université, Gatineau
Ève Dubois-Bergeron, Enseignante, Montréal
Léa Delambre, Étudiante, Montréal
Vijay Kolinjivadi, Professeur d’université, Montréal
Chantal Levert, coordonnatrice et militante écoféministe, Montréal
Julie Côté, Enseignante au collégial, Montréal
François Gingras, Enseignant, Thetford Mines
Brigitte Martineau, Enseignante, Thetford Mines
Lyne Duhaime
Isabel Sauvé, Enseignante, Prévost
Claudia Fortin, Enseignante, Weedon
Manon Boulianne, Enseignante, St-Adrien d’Irlande
Monique Lafontaine , Retraitée, Longueuil
Estelle Carde, professeure, Montréal
Émilie Bellavance, Enseignante, Thetford Mines
Thierry Gendron-Dugré, Enseignant de philosophie, Montréal
François Bourbonnière
Audrey Bouliane, enseignante en techniques administratives, Thetford Mines
Arnaud Theurillat-Cloutier, Enseignant, Montreal
Nathalie Costa, Enseignante , Montréal
Katherine Massam, Très-Saint-Rédempteur
Marc Bonhomme, Économiste, Montréal
Nicolas Chalifour, Professeur, Montréal
Marie-Eve Leclerc, Québec
Henri-Charles Baudot, Retraité , Montréal
Clément Roy, Retraité, Granby
Claude Lortie, Informaticien, Dudswell
Bruno Lamarche, musicien, Montréal
Sébastien Rioux, Professeur, Montréal
Thalie Keklikian, Montréal
Mélanie Payeur, Enseignante, Ste-Marie
Jonathan Provost, Éducateur, Montréal
Chloé Van Uytfanck , Travailleuse sociale , Montréal
Sarah Thibault, enseignant, Thetford mines
François St-Laurent, Enseignant en français, langue et littérature, Gaspé
Frédéric Begeron, Enseignant, Thetford Mines
Pascal-Olivier Dumas-Dubreuil, Professeur de philosophie, Cégep du Vieux Montréal, Montréal
Marie-G Pilon, Professeure au Collège Montmorency, Sainte-Thérèse
Maude Trudel
Swann KLEIN, Artiste Généraliste Jeux Vidéo, Montréal
Benjamin Savard, Étudiant, Montréal
Élise Moreau, Enseignante, Saint-Pierre-Baptiste
Nicolas Hugo Chebin, Professeur, Montréal
Elza Kephart, Cinéaste, Montréal
Dyala Hamzah, Professeure d’université, Montréal
Shadow Talbot, Artiste, Quebec
Geneviève Chagnon, Agente de développement , La Pocatiere
Hélène Chabot, Enseignante, Deux-Montagnes
Katherine Massam, Très Saint Rédempteur
Marielle Ferragne, Montréal
David Mandel, professeur retraité, Montréal
laurence barthélémy, préposée aux bénéficiaires, longueuil
Miriam Bolduc, Enseignante, Montréal
Jacqueline Loiselle, retraitée, Montréal
Suzanne Dufresne , Retraitée, Montréal
Paul Tremblay, Retraité, Matane
Mercédes Arvisais, Retraitée, Montréal
Sébastien Bouchard , Conseiller syndical , Québec
claude payette, menuisier, l’Assomption
Francis Lagacé, Syndicaliste à la retraite, Montréal
Ellen Nutbrown, Mont-Saint-Hilaire
Ingrid Hall, Professeure universitaire, Montréal
Lisa-Marie Bilodeau, Enseignante, Thetford Mines
Nancy Turgeon, Chargée de cours – UQAM, Montréal
Lynda Lemay, Enseignante au collégial, St-Julien
Nicolas Castillo-Caron, Inspecteur municipal, Montréal
Valérie Boisvert, Enseignante, Sherbrooke
Minerva Gutierrez, Militante internationaliste et syndicaliste à la retraite, Montréal
Olivier Huot-Beaulieu, Enseignant, Montréal
Nadia Morais, Conseillère en défense des droits, St-jean sur richelieu
Alain M. Gaulin, Avocat, Sainte-Adèle
Magalie Lapointe, Enseignante, Laval
Francine Boucher, Montréal
Véronique Gaboury-Bonhomme, Professeure de biologie, Cégep, Gatineau
Alexis Legault, Doctorant en éducation, Université du Québec en Outaouais, Sherbrooke
Manon Plante , Enseignante, Montréal
Kelly McKinney, Enseignante CEGEP, Montréal
Julien Villeneuve, Profeseur, Montréal
Louise Morand, Enseignante retraitée, L’Assomption
Emilie Lafortune, Fonctionnaire, L’assomption
Emily gervais, Chargée de projets, Chambly
David Pharand
Catherine Vallée, Biologiste, Candiac
Hélène Ladouceur, retraitée, St-Lazare
Cathleen Johnston, Retraitée, Elgin
Francis Donati-Daoust, Ingénieur, Thetford Mines
Mélissa de La Fontaine, Consultante et conférencière pour une transition socioécologique, Austin
Antonia Kouloumentas, Enseignante, Rivière-Rouge

 

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Négo 2025 : Une offre salariale et des demandes de recul qui s’attaquent à l’expertise des professionnel.le.s

La STM a déposé la semaine dernière ses offres salariales à la table de négo. Votre comité de négociation s’est dit très déçu des offres déposées.

Alors qu’elle ne cesse de répéter qu’elle souhaite valoriser son expertise, la STM offre à ses professionnel.le.s des augmentations de 11% sur 5 ans, avec une possibilité de 1,5% supplémentaire, selon l’IPC, sur les 3 dernières années de la prochaine convention. C’est nettement insuffisant pour que la STM demeure compétitive sur le marché, face aux autres employeurs en quête d’expertises poussées comme les nôtres.

L’offre de la STM, en détails :

2025 2026 2027 2028 2029
2,5% 2,5% Min : 2%
Max : 2,5%
Min : 2%
Max : 2,5%
Min : 2%
Max : 2,5%

 

Aucune bonification n’est offerte quant aux vacances, aux congés, au régime d’assurance, ni à toute autre disposition monétaire de la convention collective.

Rappelons que nos demandes salariales, qui ont été adoptées à 99% en assemblée générale en juin 2024, se chiffrent à 4% par année, pendant 5 ans, en y ajoutant, dès 2025, une intégration dans les échelles salariales des forfaitaires expérience-client de 0,8% et PRPI de 0,5%, en plus d’un rattrapage de 0,7% pour rétablir l’équité avec les échelles salariales des employés non-syndiqués. Nous demandons également, pour l’année 2029, une protection contre l’inflation avec des augmentations entre 4% et 5%, selon l’IPC.

Nous avons également déposé à l’employeur nos autres demandes à incidence monétaire, à savoir notamment une bonification au niveau des vacances, de certains congés, du régime d’assurance collective et de l’horaire de travail.

 

La STM tourne le dos à ses pros

En plus de proposer des offres nettement insuffisantes pour attirer et retenir son expertise professionnelle, la STM aborde cette négociation avec des demandes de recul majeures et injustifiables.

La fin souhaitée de la garantie de non-mise à pied est une posture insultante que nous offre la STM. Ce qu’elle nous dit en défendant cette position, c’est qu’elle ne tient pas tant que ça à conserver son expertise. Elle souhaite pouvoir s’en débarrasser de manière plus facile, plus agile et, sans doute, plus humaine.

C’est sans compter leur souhait de pouvoir contourner les processus de dotation lorsque bon leur semblera, permettant aux gestionnaires de choisir arbitrairement les membres de leur équipe de projet. Tout ceci pendant que la porte reste grande ouverte aux firmes d’ingénierie pour facturer à la STM des taux horaires nettement supérieurs aux nôtres pour le travail de « consultants », au GMA et au PLB, qui devraient eux aussi être des employés de la STM.

 

Démontrez votre soutien!

Vous êtes de plus en plus nombreux à avoir changé votre pastille d’identification Teams par notre logo négo. On continue!

Les offres décevantes et les reculs demandés par la STM vous interpellent? Dîtes-le à l’employeur! Ajoutez ce logo à votre signature courriel et changez votre pastille d’identification dans Teams.

Vous pouvez aussi choisir parmi sept fonds d’écran pour vos rencontres Teams (les fichiers vous ont été transmis par courriel). Ce geste simple en dit beaucoup. Exprimez clairement votre soutien à notre comité de négo en affichant vos couleurs!

 

Un plan de moyens de pression

Notre comité de mobilisation travaille à l’élaboration d’un plan de moyens de pression qui vous sera présenté dans une assemblée générale que nous prévoyons convoquer pour le lundi 28 avril à midi. Nous solliciterons lors de cette assemblée le mandat de déployer les actions prévues dans ce plan au cours des semaines suivantes.

Les reculs demandés par l’employeur sont importants. Notre réponse doit l’être tout autant.

Entretemps, le comité de négociation continue son travail et demeurera ferme face à la partie patronale, surtout sur les sujets qui s’attaquent directement à la valeur de l’expertise des professionnel.le.s : la rémunération, la sécurité d’emploi, l’équité, l’autonomie professionnelle et la reconnaissance.

 

SEPB 610

Manif du Jour de la Terre : les syndiqué.e.s du transport collectif à l’avant-scène

Le 26 avril à 13h, on se rejoint à la Place des Festivals pour participer à la manif du Jour de la Terre, qui met l’accent cette année sur le financement du transport collectif!

À l’occasion de nos négociations de convention collective, la coalition d’organismes derrière cet événement met de l’avant les syndiqué.e.s du transport collectif et invite la population à marcher avec nous pour exiger :

💰 Un financement public pérenne pour maintenir et développer le réseau

📢 Des emplois de qualité dans le secteur du transport collectif

🚆 Des transports accessibles à toutes et tous – physiquement, géographiquement et financièrement

📍 Rendez-vous le 26 avril sur la Place des Festivals, au métro Place-des-Arts, à 13h.

Les différents syndicats de la STM seront présents. Repérez les drapeaux du SEPB 610 et venez marcher avec nous pour démontrer que nous avons à cœur le financement du transport collectif, son accessibilité et le maintien de l’expertise professionnelle au sein de la STM.

 

SEPB 610