Beneva, un partenaire important pour le SEPB-Québec

Vous remarquerez sur la page d’accueil du site du SEPB-Québec que nous avons ajouté un logo de la compagnie Beneva, la plus grande mutuelle d’assurance au Canada. Soyez rassurés, nous n’avons pas décidé de vendre de la publicité, il s’agit plutôt de faire profiter les membres du SEPB de plusieurs avantages provenant d’un long partenariat avec l’entreprise.

En effet, depuis 1987, nous avons bâti une collaboration solide, fondée sur des valeurs communes avec Beneva (née du regroupement de La Capitale et de SSQ Assurance).

Au fil des ans, cette association s’est renforcée, portée par une approche humaine, ainsi que par l’intégrité. Ces principes partagés continuent de guider notre entente aujourd’hui.

Notre partenariat avec Beneva vous permet de profiter de réductions exclusives pour vos assurances auto, habitation et véhicules de loisirs, ainsi que plusieurs autres avantages :

Services gratuits:
  • assistance routière, en combinant les assurances auto et habitation;
  • assistance juridique, incluant un accompagnement en cas de vol d’identité;
  • soutien psychologique en cas de sinistre.

-Diminution de 50 $ de votre franchise à chaque renouvellement sans réclamation en assurance auto, habitation et véhicules de loisirs.

beneva.ca/sepb

Mentionnez votre numéro de groupe : 5057

Cliquez sur le logo que vous trouverez en page d’accueil du site du SEPB-Québec pour toute l’information.

Négociation difficile au Barreau : la protection du public est mise en péril

Les négociations difficiles au Barreau du Québec inquiètent au plus haut point les avocats représentés par le Syndicat des employées et employés professionnel.les et de bureau section locale 571 (SEPB-571), qui craignent de ne plus être en mesure de répondre de leur mission : protéger le public.

Une de leur principale demande concerne la surcharge de travail et l’embauche de plus de professionnels afin de traiter les nombreux dossiers qui s’accumulent et qui, par ailleurs, sont plus complexes qu’avant.

« Depuis plusieurs mois, les dossiers s’accumulent. Nous nous voyons régulièrement obligés de travailler bénévolement les soirs et parfois même les fins de semaine afin de garder la tête hors de l’eau. On ne peut pas soutenir ce rythme plus longtemps. Les dossiers prennent de plus en plus de temps à être traités et c’est le public qui écope. »

« On part de loin » souligne Me Dominique Jolin, présidente du syndicat des employé.es du Barreau du Québec, « puisque la partie patronale refuse même d’admettre que la surcharge de travail existe ». Pour calmer le jeu et tenter de se faire rassurante, la direction affirme qu’elle est en pleine transformation numérique qui va, semble-t-il, alléger et faciliter le travail des avocats.

« La numérisation ne fera pas disparaître les dossiers comme par magie, la technologie a des limites. On gère des dossiers qui impliquent des humains. Selon notre évaluation, la transformation numérique aura peu d’impact sur notre surcharge de travail », ajoute Me Jolin.

La suite… Grève générale illimitée?

En décembre dernier, 95% de nos membres ont voté en faveur de deux jours de grève non consécutifs à exercer au moment jugé opportun.

La quarantaine de membres sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2024.

Depuis le vote de grève, plusieurs rencontres avec un conciliateur n’ont malheureusement pas permis de faire progresser de façon satisfaisante les négociations.

La rémunération et le fonds de pension de certains de leurs membres sont également des enjeux cruciaux de cette négociation.

« Sur le plan salarial, l’offre patronale représente un recul par rapport à ce que le gouvernement a concédé à ses professionnel.les du secteur public (procureur(e)s de la Couronne (DPCP), juristes de l’État) et pour nous, c’est inacceptable. La rémunération a une influence directe sur la rétention et l’attraction de professionnels de qualité.

Notre mission est de protéger le public et de surveiller l’exercice de la profession. Si le Barreau veut recruter les meilleurs avocats, les salaires doivent être conséquents avec ce qui est offert dans le marché.

« Nous comptons exercer nos deux jours de grève sous peu dont la première journée se tiendra le 26 mars 2025 ». La présidente du syndicat espère que l’employeur comprendra enfin l’importance de cette négociation afin d’éviter de considérer des moyens de pression plus drastiques et devoir même envisager la grève générale illimitée.

Guerre des tarifs douaniers: nos gouvernements ne doivent pas se laisser intimider

La Fédération et des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), demande au gouvernement canadien, du Québec, en plus de répondre dollar pour dollar à l’agression du gouvernement américain, de profiter de cette occasion pour travailler à la modernisation de notre économie avec des mesures concrètes d’aide aux entreprises et aux travailleurs et travailleuses qui seront affectés.

« Nous entendons le discours du gouvernement fédéral qui annonce un meilleur accès à l’assurance-emploi pour faciliter l’aide aux travailleurs.  Cela devra se faire rapidement. Mais il faudra également des mesures pour protéger le filet social de notre pays qui fait l’envie de nos voisins du sud.  Il faut agir également pour dynamiser notre économie et lui donner l’élan pour affronter l’avenir », déclarent la présidente de la FTQ, Magali Picard et le secrétaire général Denis Bolduc.

« Pour la FTQ c’est toute la population, tous les secteurs de notre économie qui doivent se mobiliser pour faire face à cette attaque du gouvernement américain.  Cela ne pourra se faire sans dialogue social, sans consultation avec la société civile et les organisations syndicales et nous serons présents pour coopérer avec les décideurs. Nous avons confiance en notre capacité de mobilisation », concluent les leaders syndicaux.

Projet de loi no 89; Un projet de loi inutile qui cache le bilan catastrophique du gouvernement de Francois Legault

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) réagit avec colère au projet de loi du ministre du Travail, Jean Boulet, qui en voulant limiter la durée des conflits, s’attaque clairement au droit de grève des travailleurs et travailleuses pourtant protégé par la Charte canadienne des droits et libertés de la personne et la Constitution canadienne. Les contrats de travail sont négociés et entérinés ou rejetés par les travailleurs et travailleuses, ce n’est pas le rôle des gouvernements de baliser dans un calendrier la durée des conflits potentiels. D’ailleurs, est-il besoin de rappeler que plus de 95 % des négociations se règlent par des ententes entre employeurs et syndicats ? Où est l’urgence ?

« Il est ironique de lire le titre que porte ce projet de loi : Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out. C’est ça qui va régler les vrais problèmes du Québec comme le coût de la vie, la crise du logement, le panier d’épicerie qui coûte de plus en plus cher, des familles de travailleurs et travailleuses qui doivent faire appel aux banques alimentaires pour se nourrir et des menaces tarifaires ? Voyons donc ! On a encore une preuve d’un gouvernement complètement déconnecté qui se cherche des boucs émissaires pour masquer un bilan désastreux. Tout ce que trouve à faire le gouvernement de la CAQ c’est d’inventer un problème qui n’existe pas », soutient la présidente de la FTQ, Magali Picard.

Un geste à la Duplessis

« Duplessis serait fier du gouvernement de François Legault ! Brimer les droits des travailleurs et travailleuses c’était la spécialité de l’Union nationale de l’époque. Après les chèques-cadeaux pour se faire élire, voici que ce gouvernement est en train de recycler ce qu’il y avait de plus détestable de l’Union nationale. C’est un retour à l’époque de la Grande Noirceur que nous propose le gouvernement de la CAQ. Ce n’est pas ça un projet de société », déclare Magali Picard.

« Invoquer le bien-être de la population est un argument fallacieux. Oui, les grèves, ça dérange, mais lorsque les travailleurs et travailleuses choisissent ce moyen de pression, c’est pour améliorer leurs conditions de travail, les services à la population, pour cesser de s’appauvrir. Ce que veut faire le ministre c’est d’aider les employeurs à négocier de plus bas salaires et de moins bonnes conditions de travail. Ce gouvernement est complètement déconnecté de la population », ajoute la présidente.

Les gouvernements ont déjà tout ce qu’il faut pour baliser le droit de grève. « La Loi sur les services essentiels est on ne peut plus claire; les services essentiels sont ceux dont l’interruption peut avoir pour effet de mettre en danger la santé ou la sécurité publique, pas pour faire plaisir au patronat. Le ministre Boulet doit retirer son projet de loi qui brime le droit à la libre négociation protégé par la Constitution canadienne », conclut la présidente.

Comme à son habitude, la FTQ compte bien participer aux consultations parlementaires afin de défendre le droit des travailleurs et travailleuses du Québec.

 

Nouveau contrat de travail pour les avocats de l’Autorité des marchés publics

Les avocats de l’Autorité des marchés publics (AMP) représentés par le SEPB-571 en sont venus à une entente avec l’employeur pour le renouvellement de la convention collective.

L’entente de principe a été entérinée à 100% par les membres en assemblée générale le 17 janvier dernier.

Le mercredi 29 janvier 2025, les représentants syndicaux et les représentants patronaux de l’AMP ont ratifié la toute nouvelle convention collective unissant les deux parties jusqu’au 31 mars 2028.

Avec cette nouvelle entente, plusieurs conditions d’emploi sont améliorées, entre autres au niveau des congés, des vacances et des horaires.

Les augmentations salariales prévues amènent les juristes de l’AMP au niveau supérieur des comparatifs pour des emplois similaires.

 

Vidéo: 7e congrès triennal du SEPB-Québec en résumé

Le 7e congrès triennal du SEPB-Québec qui s’est déroulé du les 21 et 22 novembre dernier fut un vif succès.

Pour celles et ceux qui étaient absents ou encore si vous désirez revoir les meilleurs moments, voici un résumé vidéo des deux jours de congrès.

 

Vidéo: Le plus grand des petits, le plus petit des grands

Dans le cadre de son 7e congrès triennal (21 et 22 novembre 2024), le SEPB-Québec a présenté la bande annonce d’un documentaire sur son histoire réalisé par Ferrisson, une organisation qui s’est donnée le mandat de garder bien vivante la mémoire progressiste du Québec.

Intitulé Le plus grand des petits, le plus petit des grands, le documentaire d’environ 1h20 raconte l’histoire du SEPB-Québec (section locale 57) de la fin de la 2e guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui en passant par son émancipation des affiliations américaines au début du présent siècle.

Le documentaire est disponible sur le page YouTube du SEPB-Québec

Il est divisé en trois parties. La première partie est disponible ici et à la fin vous trouverez un lien cliquable menant à la 2e partie et ainsi de suite jusqu’à la 3e et dernière partie.

Bonne visionnement.

 

 

Soutien scolaire: nous vous laissons jusqu’au 1er décembre pour participer au projet de recherche de l’UQAM

Nous vous invitons à participer à une recherche. Son objectif est d’identifier les pratiques collaboratives liées à la gestion du temps de travail du personnel de soutien scolaire en soutien direct aux élèves (PSSDE). Le projet vise également à évaluer les effets des pratiques sur la satisfaction au travail, le sentiment d’appartenance, l’engagement et le bien-être physique et mental du PSSDE et à comprendre les conditions à mettre en place pour la réussite des pratiques. Le projet a aussi l’objectif secondaire de valider l’adaptation du Questionnaire de sommeil et d’horaires de travail atypiques de Bergen pour des horaires « brisés » et tôt le matin, irréguliers et imprévisibles. Cet instrument permet d’évaluer la présence d’insomnie et de somnolence en lien avec l’horaire de travail. Aucune validation n’existe de ce questionnaire actuellement ces types d’horaire.

Pour participer, vous devez répondre à un questionnaire en ligne. Cela vous prendra environ 25 minutes. Les questions portent sur votre horaire, la présence de collaboration dans votre école, différents aspects touchant votre satisfaction et votre qualité de vie au travail.

Vous êtes libre de répondre seulement à certaines questions. Cependant, l’équipe de recherche pourra produire un portrait plus valide si vous répondez à l’ensemble des questions.

Compensation

Pour vous remercier de prendre le temps de répondre à toutes les questions, nous faisons tirer 10 cartes-cadeaux de 100$ en épicerie parmi les questionnaires entièrement complétés (environ 1 chance sur 150 de gagner). Les gagnants recevront une carte-cadeau électronique par courriel.

Votre participation est anonyme

Il ne sera pas du tout possible de connaitre l’identité des personnes ayant rempli le questionnaire car les adresses courriels pour le tirage seront compilées dans une base de données séparée des réponses au sondage. Les données seront traitées dans leur globalité et seront détruites de façon sécuritaire 5 ans après la fin du projet.

Des questions sur la recherche?

Si vous avez des questions sur cette recherche, vous pouvez contacter Mélanie Lefrançois au (514) 987-3000 poste 8386 ou par courriel partages@uqam.ca

Des questions sur vos droits ?

Ce projet est approuvé par le Comité institutionnel d’éthique de la recherche avec des êtres humains (CIEREH), no du certificat). Si vous avez des questions concernant vos droits, vous pouvez contacter le CIEREH au (514) 987-3000 poste 7753 ou par courriel: ciereh@uqam.ca.

Votre collaboration au projet est essentielle et l’équipe de recherche tient à vous remercier!

Congrès du SEPB: liste des candidats aux différents postes

Comme vous le savez, le 7e congrès triennal du SEPB-Québec approche à grands pas (21 et 22 novembre).

Nous désirons donc vous informer que la date de soumission des candidatures aux élections du SEPB-Québec est échue. Les personnes suivantes ont fait connaître leur intention :

  • Maryève Boyer (573) au poste réservé « Femmes »
  • Kathia Narcisse (463) au poste réservé « Équité »
  • Cécilia Roy (579) au poste réservé « Jeunes »
  • Pierrick Choinière-Lapointe au poste de directeur exécutif
  • Loïc Breton au poste de président

Au plaisir de vous voir au congrès!

Les employé.es du Renaud-Bray de Terrebonne se dotent d’un mandat de grève

Les employé.es du Renaud-Bray de Terrebonne dans Lanaudière, représentés par le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) ont voté à 93% en faveur d’un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

Lors d’une assemblée générale qui s’est déroulée le 27 octobre dernier, les 15 employé.es présents ont d’abord rejeté la dernière offre patronale à 100% avant de se doter d’un mandat de grève.

Les négociations avec l’employeur achoppent, entre autres, au niveau du salaire et de la durée des pauses.

La convention collective est échue depuis le 30 juin dernier.