Les avocats de l’Autorité des marchés publics (AMP) représentés par le SEPB-571 en sont venus à une entente avec l’employeur pour le renouvellement de la convention collective.
L’entente de principe a été entérinée à 100% par les membres en assemblée générale le 17 janvier dernier.
Le mercredi 29 janvier 2025, les représentants syndicaux et les représentants patronaux de l’AMP ont ratifié la toute nouvelle convention collective unissant les deux parties jusqu’au 31 mars 2028.
Avec cette nouvelle entente, plusieurs conditions d’emploi sont améliorées, entre autres au niveau des congés, des vacances et des horaires.
Les augmentations salariales prévues amènent les juristes de l’AMP au niveau supérieur des comparatifs pour des emplois similaires.
Dans le cadre de son 7e congrès triennal (21 et 22 novembre 2024), le SEPB-Québec a présenté la bande annonce d’un documentaire sur son histoire réalisé par Ferrisson, une organisation qui s’est donnée le mandat de garder bien vivante la mémoire progressiste du Québec.
Intitulé Le plus grand des petits, le plus petit des grands, le documentaire d’environ 1h20 raconte l’histoire du SEPB-Québec (section locale 57) de la fin de la 2e guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui en passant par son émancipation des affiliations américaines au début du présent siècle.
Il est divisé en trois parties. La première partie est disponible ici et à la fin vous trouverez un lien cliquable menant à la 2e partie et ainsi de suite jusqu’à la 3e et dernière partie.
Nous vous invitons à participer à une recherche. Son objectif est d’identifier les pratiques collaboratives liées à la gestion du temps de travail du personnel de soutien scolaire en soutien direct aux élèves (PSSDE). Le projet vise également à évaluer les effets des pratiques sur la satisfaction au travail, le sentiment d’appartenance, l’engagement et le bien-être physique et mental du PSSDE et à comprendre les conditions à mettre en place pour la réussite des pratiques. Le projet a aussi l’objectif secondaire de valider l’adaptation du Questionnaire de sommeil et d’horaires de travail atypiques de Bergen pour des horaires « brisés » et tôt le matin, irréguliers et imprévisibles. Cet instrument permet d’évaluer la présence d’insomnie et de somnolence en lien avec l’horaire de travail. Aucune validation n’existe de ce questionnaire actuellement ces types d’horaire.
Pour participer, vous devez répondre à un questionnaire en ligne. Cela vous prendra environ 25 minutes. Les questions portent sur votre horaire, la présence de collaboration dans votre école, différents aspects touchant votre satisfaction et votre qualité de vie au travail.
Vous êtes libre de répondre seulement à certaines questions. Cependant, l’équipe de recherche pourra produire un portrait plus valide si vous répondez à l’ensemble des questions.
Compensation
Pour vous remercier de prendre le temps de répondre à toutes les questions, nous faisons tirer 10 cartes-cadeaux de 100$ en épicerie parmi les questionnaires entièrement complétés (environ 1 chance sur 150 de gagner). Les gagnants recevront une carte-cadeau électronique par courriel.
Votre participation est anonyme
Il ne sera pas du tout possible de connaitre l’identité des personnes ayant rempli le questionnaire car les adresses courriels pour le tirage seront compilées dans une base de données séparée des réponses au sondage. Les données seront traitées dans leur globalité et seront détruites de façon sécuritaire 5 ans après la fin du projet.
Des questions sur la recherche?
Si vous avez des questions sur cette recherche, vous pouvez contacter Mélanie Lefrançois au (514) 987-3000 poste 8386 ou par courriel partages@uqam.ca
Des questions sur vos droits ?
Ce projet est approuvé par le Comité institutionnel d’éthique de la recherche avec des êtres humains (CIEREH), no du certificat). Si vous avez des questions concernant vos droits, vous pouvez contacter le CIEREH au (514) 987-3000 poste 7753 ou par courriel: ciereh@uqam.ca.
Votre collaboration au projet est essentielle et l’équipe de recherche tient à vous remercier!
Comme vous le savez, le 7e congrès triennal du SEPB-Québec approche à grands pas (21 et 22 novembre).
Nous désirons donc vous informer que la date de soumission des candidatures aux élections du SEPB-Québec est échue. Les personnes suivantes ont fait connaître leur intention :
Maryève Boyer (573) au poste réservé « Femmes »
Kathia Narcisse (463) au poste réservé « Équité »
Cécilia Roy (579) au poste réservé « Jeunes »
Pierrick Choinière-Lapointe au poste de directeur exécutif
Les employé.es du Renaud-Bray de Terrebonne dans Lanaudière, représentés par le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) ont voté à 93% en faveur d’un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.
Lors d’une assemblée générale qui s’est déroulée le 27 octobre dernier, les 15 employé.es présents ont d’abord rejeté la dernière offre patronale à 100% avant de se doter d’un mandat de grève.
Les négociations avec l’employeur achoppent, entre autres, au niveau du salaire et de la durée des pauses.
La convention collective est échue depuis le 30 juin dernier.
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) salue l’adoption du projet de loi C-64 qui jette les bases d’un éventuel régime public et universel d’assurance médicaments. Le Parti libéral du Canada et le NPD ont démontré qu’avec de la volonté politique, il est possible de bonifier le filet social dans l’intérêt de la population.
« Cette nouvelle loi permet de jeter les bases d’un futur régime public et universel complet en rendant disponibles les contraceptifs oraux d’ordonnance et les médicaments contre le diabète. Il faut maintenant, toujours dans le cadre de la loi, couvrir l’ensemble des médicaments d’ordonnance à toute la population canadienne qui ne doit plus avoir à choisir, pour des raisons financières, entre prendre ses médicaments, payer son loyer ou nourrir sa famille », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.
« Au Québec, le régime hybride public-privé est inefficace et dépassé, et les chicanes de compétence ne doivent pas servir à priver la population des médicaments dont elle a grand besoin. Avec un régime public et universel, le Québec pourrait économiser entre 1 à 3 milliards de dollars par année. Au lieu de retourner à l’austérité après un déficit record de 11 milliards de dollars, la FTQ estime que Québec aurait tout intérêt à s’asseoir avec le fédéral pour obtenir les sommes lui permettant de mettre sur pied un régime public et universel d’assurance médicaments. Cette mesure est bonne pour la justice sociale et les finances publiques. Qu’attend donc le gouvernement de la CAQ pour agir ? », de poursuivre la présidente.
« Avec ce constat, il serait immoral pour la CAQ de priver les Québécoises et Québécois d’un accès universel aux médicaments d’ordonnance, d’où l’urgence de conclure un accord avec Ottawa », conclut Magali Picard.
Le 28 septembre est la Journée nationale du personnel de soutien scolaire.
Le SEPB-Québec tient à souligner le travail exceptionnel des femmes et des hommes qui oeuvrent partout au Québec à l’épanouissement de nos enfants et au bon fonctionnement de nos écoles dans plusieurs dizaines de corps de métier tous aussi essentiel les uns que les autres.
Les artisans du soutien scolaire sont des personnes dévouées qui travaillent d’arrache-pied quotidiennement sans avoir la reconnaissance qui leur est due.
« Nous ne le dirons jamais assez, le soutien scolaire est vital au bon fonctionnement de nos écoles. Nous représentons près de 8000 personnes au sein du soutien scolaire dans 2 centres de services scolaire et trois commissions scolaires. Nous sommes à même de constater tout le travail accompli par ces femmes et ces hommes. Il est temps que le gouvernement les reconnaisse à leur juste valeur », mentionne avec justesse Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.
Si vous croisez une personne du soutien scolaire à l’école de vos enfants, dites-lui qu’elle est apprécié.e.s.
L’entreprise de tutorat Paper a mis à pied tous ses tutrices et tuteurs canadiens qui venaient tout juste de joindre les rangs du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) au Québec et du Canadian Office and Professional Employees (COPE-local 131) en Ontario.
Paper embauchait 130 tutrices et tuteurs au Québec et plus de 700 dans le reste du Canada. C’est par courriel que l’entreprise a informé ses travailleuses et travailleurs que leurs services n’étaient plus requis.
L’entreprise offre des services de tutorat aux élèves en difficulté au Canada et aux États-Unis. Le travail qui était effectué par les tutrices et tuteurs canadiens a été transféré à des travailleuses et travailleurs non-syndiqués aux États-Unis.
« Pour nous il n’y a pas de fumée sans feu. C’est un geste antisyndical, cela ressemble à une décision idéologique dont les salarié.e.s sont les premières victimes. On dépose notre accréditation pour représenter ces travailleuses et travailleurs et quelques semaines plus tard tout le monde est mis à la porte! Paper a beau jouer du violon en affirmant éprouver des difficultés financières, mais nous ne sommes pas dupes », explique Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.
Une gestion erratique
Paper a été créé au Canada et a connu une croissance fulgurante. Elle compte comme clients principalement des écoles et commissions scolaires anglophones au Canada et aux États-Unis. Les bureaux administratifs de l’entreprise sont à Montréal.
Les employé.es ne sont pas surpris outre mesure du comportement cavalier de Paper.
« Paper est reconnu pour faire des promesses qu’elle ne tient pas. Que ce soit de meilleurs salaires ou des conditions de travail moins contraignantes. La direction en a toujours demandé plus à ses employé.es en promettant des jours meilleurs sans toutefois tenir ses promesses. Je suis triste de constater que l’entreprise préfère nous mettre tous à pied plutôt que de nous faire face d’égal à égal à une table de négociation. C’est triste, mais cela s’inscrit bien dans la philosophie d’entreprise », ajoute avec dépit la présidente de l’unité des employé.es de Paper au Québec, Naomi Spiegelman.
Le SEPB-Québec prendra toutes les mesures légales qu’il jugera nécessaires afin que les employé.es soient traités équitablement.
Les juristes syndiqués de la Ville de Montréal affiliée au Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 571 (SEPB-571) se sont dotés, lundi soir, d’un mandat de grève à utiliser au moment jugé opportun.
La centaine d’employé.es réunis en assemblée générale ont voté à 98 % en faveur de moyens de pression pouvant aller à la grève générale illimitée.
Le principal point d’achoppement dans la négociation actuelle avec la Ville est au niveau de la rémunération. Les juristes demandent la parité salariale avec les procureurs provinciaux et les juristes de l’État.
« Il y a un écart de 7,5 % avec les procureurs provinciaux, il est temps que ça change afin que cesse notamment la perte d’expertise des procureurs de la couronne municipale. Lors de la dernière négociation, la pandémie de COVID-19 a frappé le Québec et comme tout le monde, nous avons fait des sacrifices pour aider la Ville à atteindre ses objectifs financiers, mais il n’y a plus de raisons de mettre le projet de rattrapage salarial sur la glace », explique le président de l’unité des juristes de la Ville de Montréal, Jean-Nicolas Loiselle.
Besoin de bras
Les juristes de Montréal, qui sont sans contrat de travail depuis décembre 2023, réclament aussi la création de 17 nouveaux postes. La charge de travail justifie largement ces nouvelles embauches.
La Ville de Montréal préfère dépenser plus de 2 millions de dollars par année en frais d’avocats externes et à un tarif 3 fois plus élevés que le coût de nos services juridiques.
Au lieu d’enrichir des sous-traitants sur le dos des contribuables, la Ville aurait tout intérêt à garder l’expertise à l’interne en investissant dans son service juridique. Ce sont tous les citoyens de Montréal qui en bénéficieraient.
« Ces chiffres sont inquiétants et ils viennent justifier l’embauche de nouveaux juristes. Le nouveau directeur général de Montréal, Benoit Dagenais, est justement l’ancien avocat en chef et directeur du Service des affaires juridiques de la Ville de Montréal. Il était un directeur respecté des juristes et il connaît bien la réalité du service juridique. Aucun argument ne peut justifier un refus d’octroyer une rémunération comparable à nos homologues provinciaux. Me Dagenais a les moyens et les arguments nécessaires pour rétablir l’équilibre et une juste rémunération pour les juristes de la Ville de Montréal », conclut M. Loiselle.