Les employé.es du Renaud-Bray de Terrebonne se dotent d’un mandat de grève

Les employé.es du Renaud-Bray de Terrebonne dans Lanaudière, représentés par le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) ont voté à 93% en faveur d’un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

Lors d’une assemblée générale qui s’est déroulée le 27 octobre dernier, les 15 employé.es présents ont d’abord rejeté la dernière offre patronale à 100% avant de se doter d’un mandat de grève.

Les négociations avec l’employeur achoppent, entre autres, au niveau du salaire et de la durée des pauses.

La convention collective est échue depuis le 30 juin dernier.

Régime canadien d’assurance médicaments: un pas dans la bonne direction

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) salue l’adoption du projet de loi C-64 qui jette les bases d’un éventuel régime public et universel d’assurance médicaments. Le Parti libéral du Canada et le NPD ont démontré qu’avec de la volonté politique, il est possible de bonifier le filet social dans l’intérêt de la population. 

« Cette nouvelle loi permet de jeter les bases d’un futur régime public et universel complet en rendant disponibles les contraceptifs oraux d’ordonnance et les médicaments contre le diabète. Il faut maintenant, toujours dans le cadre de la loi, couvrir l’ensemble des médicaments d’ordonnance à toute la population canadienne qui ne doit plus avoir à choisir, pour des raisons financières, entre prendre ses médicaments, payer son loyer ou nourrir sa famille », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard. 

« Au Québec, le régime hybride public-privé est inefficace et dépassé, et les chicanes de compétence ne doivent pas servir à priver la population des médicaments dont elle a grand besoin. Avec un régime public et universel, le Québec pourrait économiser entre 1 à 3 milliards de dollars par année. Au lieu de retourner à l’austérité après un déficit record de 11 milliards de dollars, la FTQ estime que Québec aurait tout intérêt à s’asseoir avec le fédéral pour obtenir les sommes lui permettant de mettre sur pied un régime public et universel d’assurance médicaments. Cette mesure est bonne pour la justice sociale et les finances publiques. Qu’attend donc le gouvernement de la CAQ pour agir ? », de poursuivre la présidente. 

« Avec ce constat, il serait immoral pour la CAQ de priver les Québécoises et Québécois d’un accès universel aux médicaments d’ordonnance, d’où l’urgence de conclure un accord avec Ottawa », conclut Magali Picard.

 

Journée nationale du personnel de soutien scolaire

Le 28 septembre est la Journée nationale du personnel de soutien scolaire.

Le SEPB-Québec tient à souligner le travail exceptionnel des femmes et des hommes qui oeuvrent partout au Québec à l’épanouissement de nos enfants et au bon fonctionnement de nos écoles dans plusieurs dizaines de corps de métier tous aussi essentiel les uns que les autres.

Les artisans du soutien scolaire sont des personnes dévouées qui travaillent d’arrache-pied quotidiennement sans avoir la reconnaissance qui leur est due.

« Nous ne le dirons jamais assez, le soutien scolaire est vital au bon fonctionnement de nos écoles. Nous représentons près de 8000 personnes au sein du soutien scolaire dans 2 centres de services scolaire et trois commissions scolaires. Nous sommes à même de constater tout le travail accompli par ces femmes et ces hommes. Il est temps que le gouvernement les reconnaisse à leur juste valeur », mentionne avec justesse Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.

Si vous croisez une personne du soutien scolaire à l’école de vos enfants, dites-lui qu’elle est apprécié.e.s.

L’entreprise Paper met à la porte tous ses employé.es canadiens nouvellement syndiqués

L’entreprise de tutorat Paper a mis à pied tous ses tutrices et tuteurs canadiens qui venaient tout juste de joindre les rangs du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) au Québec et du Canadian Office and Professional Employees (COPE-local 131) en Ontario.

Paper embauchait 130 tutrices et tuteurs au Québec et plus de 700 dans le reste du Canada. C’est par courriel que l’entreprise a informé ses travailleuses et travailleurs que leurs services n’étaient plus requis.

L’entreprise offre des services de tutorat aux élèves en difficulté au Canada et aux États-Unis. Le travail qui était effectué par les tutrices et tuteurs canadiens a été transféré à des travailleuses et travailleurs non-syndiqués aux États-Unis.

« Pour nous il n’y a pas de fumée sans feu. C’est un geste antisyndical, cela ressemble à une décision idéologique dont les salarié.e.s sont les premières victimes. On dépose notre accréditation pour représenter ces travailleuses et travailleurs et quelques semaines plus tard tout le monde est mis à la porte! Paper a beau jouer du violon en affirmant éprouver des difficultés financières, mais nous ne sommes pas dupes », explique Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.

Une gestion erratique

Paper a été créé au Canada et a connu une croissance fulgurante. Elle compte comme clients principalement des écoles et commissions scolaires anglophones au Canada et aux États-Unis. Les bureaux administratifs de l’entreprise sont à Montréal.

Les employé.es ne sont pas surpris outre mesure du comportement cavalier de Paper.

« Paper est reconnu pour faire des promesses qu’elle ne tient pas. Que ce soit de meilleurs salaires ou des conditions de travail moins contraignantes. La direction en a toujours demandé plus à ses employé.es en promettant des jours meilleurs sans toutefois tenir ses promesses. Je suis triste de constater que l’entreprise préfère nous mettre tous à pied plutôt que de nous faire face d’égal à égal à une table de négociation. C’est triste, mais cela s’inscrit bien dans la philosophie d’entreprise », ajoute avec dépit la présidente de l’unité des employé.es de Paper au Québec, Naomi Spiegelman.

Le SEPB-Québec prendra toutes les mesures légales qu’il jugera nécessaires afin que les employé.es soient traités équitablement.

Les juristes de la Ville de Montréal se dotent d’un mandat de grève

Les juristes syndiqués de la Ville de Montréal affiliée au Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 571 (SEPB-571) se sont dotés, lundi soir, d’un mandat de grève à utiliser au moment jugé opportun.

La centaine d’employé.es réunis en assemblée générale ont voté à 98 % en faveur de moyens de pression pouvant aller à la grève générale illimitée.

Le principal point d’achoppement dans la négociation actuelle avec la Ville est au niveau de la rémunération. Les juristes demandent la parité salariale avec les procureurs provinciaux et les juristes de l’État.

« Il y a un écart de 7,5 % avec les procureurs provinciaux, il est temps que ça change afin que cesse notamment la perte d’expertise des procureurs de la couronne municipale. Lors de la dernière négociation, la pandémie de COVID-19 a frappé le Québec et comme tout le monde, nous avons fait des sacrifices pour aider la Ville à atteindre ses objectifs financiers, mais il n’y a plus de raisons de mettre le projet de rattrapage salarial sur la glace », explique le président de l’unité des juristes de la Ville de Montréal, Jean-Nicolas Loiselle.

Besoin de bras

Les juristes de Montréal, qui sont sans contrat de travail depuis décembre 2023, réclament aussi la création de 17 nouveaux postes. La charge de travail justifie largement ces nouvelles embauches.

La Ville de Montréal préfère dépenser plus de 2 millions de dollars par année en frais d’avocats externes et à un tarif 3 fois plus élevés que le coût de nos services juridiques.

Au lieu d’enrichir des sous-traitants sur le dos des contribuables, la Ville aurait tout intérêt à garder l’expertise à l’interne en investissant dans son service juridique. Ce sont tous les citoyens de Montréal qui en bénéficieraient.

« Ces chiffres sont inquiétants et ils viennent justifier l’embauche de nouveaux juristes. Le nouveau directeur général de Montréal, Benoit Dagenais, est justement l’ancien avocat en chef et directeur du Service des affaires juridiques de la Ville de Montréal. Il était un directeur respecté des juristes et il connaît bien la réalité du service juridique. Aucun argument ne peut justifier un refus d’octroyer une rémunération comparable à nos homologues provinciaux. Me Dagenais a les moyens et les arguments nécessaires pour rétablir l’équilibre et une juste rémunération pour les juristes de la Ville de Montréal », conclut M. Loiselle.

Signing of the 2023-2028 Collective Agreement for the New Frontiers, Riverside and Sir Wilfrid Laurier School Boards

Today at the CPNCA building located on Stanley Street in Montreal, the Conseil national du soutien scolaire (CNSS-SEPB) signed the final texts of the 2023-2028 collective agreement for the three English school boards.

The signing marks the conclusion of negotiations that spanned nearly two years.

The progress made during these negotiations, particularly in terms of salaries, improved professional development, classroom support and insurance, was made possible by the historic mobilization of our members. However, there is still a long way to go to resolve the growing problems of work overload, violence and attracting and retaining staff in schools.

Future payments

It is important to remember that the salary increases negotiated by the Common Front will give all members a 17.4% increase over 5 years.
Salary retroactivity dating back to April 1, 2023, and salary adjustments will be applied within a maximum of 60 days from the time of signing.

In the weeks that come, your union locals will be sending further details and information pertaining to the 2023-2028 collective agreement.

Signature de la convention collective 2023-2028 pour les centres de services scolaires Marguerite-Bourgeoys et Marie-Victorin

Le Conseil national du soutien scolaire (CNSS) du SEPB-Québec a signé aujourd’hui, à Québec, les textes finaux de la convention collective 2023-2028 pour les quelque 8 000 membres des centres de services scolaires francophones qu’il représente.

Cette signature marque la conclusion de la négociation qui s’est étendue sur près de deux ans.

Les avancées réalisées au cours de cette négociation, notamment en matière de salaires, de bonification du perfectionnement, de soutien en classe et de régime d’assurance, ont été rendues possibles grâce à la mobilisation historique de nos membres. Toutefois, vos représentants ont clairement exprimé à la partie patronale qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour résoudre les problèmes croissants de surcharge de travail, de violence, d’attraction et de rétention du personnel dans les milieux scolaires.

Versements à venir

Il est important de rappeler que les augmentations salariales négociées par le Front commun permettra à tous les membres de bénéficier d’une hausse de 17,4 % sur 5 ans.

La rétroactivité des salaires sera appliquée dans un délai maximum de 60 jours, et les ajustements salariaux seront effectués dans un délai maximum de 45 jours.

Les membres peuvent consulter leur nouveau salaire en utilisant l’outil mis à leur disposition par la FTQ à l’adresse suivante : Structure FTQ.

Les modifications apportées à la convention collective sont disponibles en cliquant ici.

Le Mouvement Desjardins abandonne les régions

Le Conseil régional FTQ Bas-Saint-Laurent – Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, le SEPB-Québec local 575, ainsi que les représentants de la société civile et maires de la région dénoncent le Mouvement Desjardins qui a annoncé la fermeture de ses bureaux, guichets et centres de services dans 10 municipalités. Pour les différents porte-parole, c’est clair, le Mouvement Desjardins est en train d’abandonner les régions et sa population.

Dans son premier rapport trimestriel de 2024, Desjardins se vante d’être le plus grand groupe financier coopératif en Amérique du Nord, il souligne sa bonne performance avec des excédents avant ristournes aux membres de 855 millions de dollars. On y retrouve aussi la déclaration suivante du président et chef de la direction Guy Cormier : « (nous sommes) fiers de nos résultats et des efforts déployés par la grande équipe du Mouvement. Notre solidité financière nous permet de répondre proactivement aux besoins de nos membres et clients et à ceux des communautés. » Ironique puisqu’ en même temps, Desjardins ferme des comptoirs en région, privant la population de services financiers et de proximité.

« Le Mouvement Desjardins doit revenir à la raison. Ses dirigeants doivent entamer un dialogue social avec celles et ceux qui ont bâti ce mouvement et se rappeler les raisons pour lesquelles le fondateur Alphonse Desjardins a créé les Caisses populaires. Comme décrit sur son site Web officiel : “Chez Desjardins, nous considérons l’argent comme un moyen qui favorise l’autonomie et le développement des personnes et des collectivités. L’intérêt de nos membres et clients est au cœur de toutes nos actions”. Les dirigeants dans leurs grands bureaux de Montréal et de Lévis doivent reconnecter avec les Québécois et Québécoises », déclarent les représentants de la société civile.

« Il est impensable de mettre la clé dans la porte d’une dizaine de centres de service de la région, que ce soit pour les commerçants ou les membres du Mouvement Desjardins de la région, dont plusieurs sont des personnes âgées, alors que déjà trop de villages n’ont plus d’accès aux services de Desjardins. Le gros bon sens doit faire surface », concluent les porte-paroles.

Les municipalités dont les centres de services seront fermés d’ici juin sont Saint-Gabriel-de-Rimouski, Saint-Fabien, Saint-Éloi, Saint-Mathieu-de-Rioux, Saint-Clément, Rivière-Bleue, Saint-Louis-du-Ha! Ha!, Saint-Épiphane, Saint-Modeste et Saint-Arsène, alors que les services seront réduits à Notre-Dame-du-Lac et Sainte-Luce.

Le comité des jeunes comme vous ne l’avez encore jamais vu!

Dans le cadre de cette semaine de la relève syndicale, le comité des jeunes du SEPB-Québec a décidé de faire connaître ses membres de façon ludique et originale. À partir du thème Connaissez-vous vos superhéros? les membres ont concocté le micro site Internet que vous pouvez consulter ici.

Qu’est-ce que la Semaine de la relève syndicale?

C’est dans le but de sensibiliser le milieu syndical à l’importance de bien préparer la relève que la FTQ invite ses affiliés à mettre sur pied des activités permettant de bâtir des ponts intergénérationnels avec leurs membres dans le cadre de la semaine de la relève syndicale !

La Semaine de la relève syndicale, c’est le moment de rejoindre, dans tous les syndicats affiliés à la FTQ, les jeunes membres (35 ans et moins) et de sensibiliser les personnes militantes, conseillères et membres à l’enjeu de la préparation de la relève dans nos syndicats. L’idée est d’attirer l’attention au moyen d’activités organisées, chez et par les affiliés, sur le plan local, régional ou national.

Le comité des jeunes du SEPB-Québec a aussi produit une vidéo permettant de mieux connaître certaines personnes membres.

 

Le soutien scolaire du SEPB-Québec adopte l’entente de principe

Le soutien scolaire du SEPB-578 et du SEPB-579 a adopté l’entente de principe de décembre dernier dans une proportion de 83,3%.

Deux assemblées générales ont eu lieu la semaine dernière afin de faire le point sur la négociation. Au terme de ces AG, les membres ont pu voter.

Le SEPB-578 a adopté l’entente dans une proportion de 84% alors que le SEPB-579 a voté en faveur de l’entente dans une proportion de 82,8%.

La convention collective s’applique aux deux unités du SEPB-Québec pour les personnes salariées des centres de services francophones, ainsi c’est le cumulatif des votes des deux sections locales qui déterminait s’il y avait entente ou non.

Donc en compilant les votes des deux sections locales, le résultat est de 83,3%.