Projet de loi 89 – Une bombe

Voici une lettre d’opinion signée par 4 centrales syndicales (dont la FTQ) et 5 organisations syndicales: 

Si le projet de loi 89 du ministre du Travail Jean Boulet a été reçu comme une bombe dans le milieu syndical, c’est que son contenu et les motifs qui le sous-tendent sont explosifs. Non seulement son projet de loi vient brimer les travailleuses et les travailleurs dans leur droit de négocier et d’améliorer leurs conditions de travail, mais il vient en prime déstabiliser le fragile, mais important équilibre qui existait depuis l’adoption, en 1977, des dispositions anti-briseurs de grève prévues au Code du travail. Un héritage important de René Lévesque et du Parti Québécois de l’époque.

Rappelons tout d’abord les faits. Évoquant l’importance « d’éviter que ne soit affectée de manière disproportionnée la sécurité sociale, économique ou environnementale de la population, notamment celle des personnes en situation de vulnérabilité », le ministre impose maintenant des services essentiels dans pratiquement tous les secteurs. De plus, il s’arroge le pouvoir de mettre fin aux conflits de travail. Rien de moins qu’une loi spéciale tous azimuts.

Arrivée de nulle part, la manœuvre de Jean Boulet, ancien avocat patronal maintenant ministre du Travail, ne passe absolument pas. Faut-il rappeler qu’il dispose actuellement de tous les leviers pour forcer les parties à régler les conflits et à y mettre fin ? De surcroît, plus de 95 % des négociations se règlent sans grève ou lock-out et rares sont les conflits qui se prolongent. Et ça, le ministre le sait mieux que quiconque.

Il sait aussi que les patrons n’auront pour ainsi dire plus d’intérêt à négocier de bonne foi avec les syndicats, s’ils savent qu’en bout de piste, un arbitrage sera imposé.

Quant aux personnes en situation de vulnérabilité, l’argument ne tient pas la route. Les travailleuses et les travailleurs, faut-il le rappeler, sont partie prenante de la société et comptent parmi leurs rangs des personnes vulnérables. Mettre ces deux groupes en opposition constitue un faux débat. Les travailleuses et les travailleurs sont les premiers à avoir à cœur le bien-être des personnes qui utilisent leurs services, et c’est entre autres pour améliorer ces mêmes services qu’ils choisissent de se battre. Si ces derniers prennent en toute connaissance de cause la décision de faire la grève – et de se plonger dans l’incertitude financière – ce n’est pas de gaieté de cœur. Rappelons d’ailleurs que les grèves ont permis, au fil du temps, des avancées sociétales majeures, tels les congés de maternité payés.

Finalement, le contexte politico-économique houleux et imprévisible aurait dû, lui aussi, freiner le ministre dans ses élans anti-travailleurs et appeler à la plus grande cohésion et solidarité sociale. Or, Jean Boulet fait précisément le contraire en venant brimer le droit des syndiqué-es de recourir à la grève, l’ultime recours qui subsiste pour exercer leur rapport de force.

Pourquoi, alors, aller de l’avant avec ce projet de loi ? Prétendant avoir à cœur le dialogue social, le ministre prend plutôt la voie de la confrontation et de la judiciarisation des conflits. Pourquoi fragiliser cet équilibre, alors que le droit de grève est protégé par la Constitution canadienne ? Pour faire plaisir au patronat ? La question mérite d’être posée, car si le PL 89 sert un groupe en particulier, c’est bien celui des patrons, comme l’ont déjà noté plusieurs observateurs et éditorialistes. Et étrangement, avouons-le, ce projet survient au moment où, pour une rare fois, le contexte de pénurie de main-d’œuvre et d’inflation militait particulièrement en faveur de l’amélioration des conditions des travailleuses et des travailleurs.

En provoquant ce déséquilibre, le ministre du Travail démontre également la nécessité, pour les organisations syndicales, d’unir leurs forces devant les défis qui attendent leurs membres pour les prochaines années, ce qu’elles feront entre autres en lançant les États généraux du syndicalisme, dès le 31 mars.

Si Jean Boulet et François Legault n’avaient pas totalement évalué la portée de ce geste, ils doivent le faire rapidement et retirer le projet de loi 89. Sinon, ils risquent de se brûler les doigts à force de jouer avec le feu.

Signataires

Robert Comeau, président de l’APTS
Luc Vachon, président de la CSD
Caroline Senneville, présidente de la CSN
Éric Gingras, président de la CSQ
Mélanie Hubert, présidente de la FAE
Julie Bouchard, présidente de la FIQ
Magali Picard, présidente de la FTQ
Christian Daigle, président du SFPQ
Guillaume Bouvrette, président du SPGQ

Beneva, un partenaire important pour le SEPB-Québec

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Guerre des tarifs douaniers: nos gouvernements ne doivent pas se laisser intimider

La Fédération et des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), demande au gouvernement canadien, du Québec, en plus de répondre dollar pour dollar à l’agression du gouvernement américain, de profiter de cette occasion pour travailler à la modernisation de notre économie avec des mesures concrètes d’aide aux entreprises et aux travailleurs et travailleuses qui seront affectés.

« Nous entendons le discours du gouvernement fédéral qui annonce un meilleur accès à l’assurance-emploi pour faciliter l’aide aux travailleurs.  Cela devra se faire rapidement. Mais il faudra également des mesures pour protéger le filet social de notre pays qui fait l’envie de nos voisins du sud.  Il faut agir également pour dynamiser notre économie et lui donner l’élan pour affronter l’avenir », déclarent la présidente de la FTQ, Magali Picard et le secrétaire général Denis Bolduc.

« Pour la FTQ c’est toute la population, tous les secteurs de notre économie qui doivent se mobiliser pour faire face à cette attaque du gouvernement américain.  Cela ne pourra se faire sans dialogue social, sans consultation avec la société civile et les organisations syndicales et nous serons présents pour coopérer avec les décideurs. Nous avons confiance en notre capacité de mobilisation », concluent les leaders syndicaux.

Étude menée auprès du personnel scolaire du Québec sur l’état de santé mentale et l’exposition aux risques psychosociaux du travail

Chers membres,

Nous souhaitons porter à votre attention la publication d’une étude importante réalisée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Cette recherche porte sur l’état de la santé mentale du personnel scolaire ainsi que sur leur exposition aux risques psychosociaux du travail.

L’étude est maintenant disponible en ligne et peut être consultée à l’adresse suivante : https://www.inspq.qc.ca/publications/3613.

Nous vous invitons à en prendre connaissance et à la partager dans vos réseaux.

Bonne lecture!

Votre comité exécutif.

Projet de loi no 89; Un projet de loi inutile qui cache le bilan catastrophique du gouvernement de Francois Legault

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) réagit avec colère au projet de loi du ministre du Travail, Jean Boulet, qui en voulant limiter la durée des conflits, s’attaque clairement au droit de grève des travailleurs et travailleuses pourtant protégé par la Charte canadienne des droits et libertés de la personne et la Constitution canadienne. Les contrats de travail sont négociés et entérinés ou rejetés par les travailleurs et travailleuses, ce n’est pas le rôle des gouvernements de baliser dans un calendrier la durée des conflits potentiels. D’ailleurs, est-il besoin de rappeler que plus de 95 % des négociations se règlent par des ententes entre employeurs et syndicats ? Où est l’urgence ?

« Il est ironique de lire le titre que porte ce projet de loi : Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out. C’est ça qui va régler les vrais problèmes du Québec comme le coût de la vie, la crise du logement, le panier d’épicerie qui coûte de plus en plus cher, des familles de travailleurs et travailleuses qui doivent faire appel aux banques alimentaires pour se nourrir et des menaces tarifaires ? Voyons donc ! On a encore une preuve d’un gouvernement complètement déconnecté qui se cherche des boucs émissaires pour masquer un bilan désastreux. Tout ce que trouve à faire le gouvernement de la CAQ c’est d’inventer un problème qui n’existe pas », soutient la présidente de la FTQ, Magali Picard.

Un geste à la Duplessis

« Duplessis serait fier du gouvernement de François Legault ! Brimer les droits des travailleurs et travailleuses c’était la spécialité de l’Union nationale de l’époque. Après les chèques-cadeaux pour se faire élire, voici que ce gouvernement est en train de recycler ce qu’il y avait de plus détestable de l’Union nationale. C’est un retour à l’époque de la Grande Noirceur que nous propose le gouvernement de la CAQ. Ce n’est pas ça un projet de société », déclare Magali Picard.

« Invoquer le bien-être de la population est un argument fallacieux. Oui, les grèves, ça dérange, mais lorsque les travailleurs et travailleuses choisissent ce moyen de pression, c’est pour améliorer leurs conditions de travail, les services à la population, pour cesser de s’appauvrir. Ce que veut faire le ministre c’est d’aider les employeurs à négocier de plus bas salaires et de moins bonnes conditions de travail. Ce gouvernement est complètement déconnecté de la population », ajoute la présidente.

Les gouvernements ont déjà tout ce qu’il faut pour baliser le droit de grève. « La Loi sur les services essentiels est on ne peut plus claire; les services essentiels sont ceux dont l’interruption peut avoir pour effet de mettre en danger la santé ou la sécurité publique, pas pour faire plaisir au patronat. Le ministre Boulet doit retirer son projet de loi qui brime le droit à la libre négociation protégé par la Constitution canadienne », conclut la présidente.

Comme à son habitude, la FTQ compte bien participer aux consultations parlementaires afin de défendre le droit des travailleurs et travailleuses du Québec.

 

INFO-579: La semaine de relâche

Bonjour,

Nous vous rappelons que selon la clause 8-2.04 de nos Adaptations locales :

L’horaire de travail est réduit d’une demi-heure par jour durant la semaine de la relâche pour le personnel de soutien administratif et technique du secteur général et de l’adaptation scolaire.

Cet horaire de la semaine de relâche s’applique au personnel régulier et temporaire embauché pour une période prédéterminée de plus de six (6) mois consécutifs ou ayant obtenu son statut de plus de (6) mois du secteur général, de l’adaptation scolaire et aux techniciennes et techniciens au service de garde.

La Commission débite l’équivalent d’une journée régulière de travail pour la personne salariée absente. De plus, cette demi-heure quotidienne ne peut être reportée si elle n’est pas prise par la personne salariée, à moins d’entente avec le supérieur immédiat si ses services sont requis durant cette période.

Quant au personnel des centres, les directions appliquent l’horaire qui correspond aux besoins de leurs activités, durant la semaine de relâche.

Les dispositions sur les heures supplémentaires durant la période où l’horaire de la semaine de relâche est en vigueur sont appliquées seulement après la journée régulière ou la semaine régulière de travail définie à la clause 8-2.01. Toutefois, si la personne salariée est requise pour travailler au-delà de l’horaire réduit, elle a droit à un congé équivalent à taux simple devant être repris ultérieurement après entente avec son supérieur immédiat.

D’autre part, la convention collective ne prévoit pas de semaine de relâche pour le personnel* des secteurs général et de l’adaptation scolaire. La direction ne peut pas vous obliger à prendre des vacances ou des absences non payées. Vous avez le droit de travailler si vous le souhaitez. La plupart du temps, vous accumulez du temps compensé que vous récupérez lors de la semaine de relâche. Si ce n’est pas le cas et que vous souhaitez travailler, vous devez en informer votre direction, qui devra communiquer avec les ressources humaines au cas où la fermeture de votre école est prévue et maintenue. Sinon, votre direction vous mettra automatiquement en absence autorisée non payée.

Solidairement,

Votre Comité exécutif.

*Personnel régulier, temporaire + 6 mois, temporaire prédéterminé +6 mois

INFO-DS: Semaine de la prévention du suicide

Bonjour à vous!

La semaine de la prévention du suicide sera du 2 au 8 février 2025.  Le thème de cette année sera :  Mieux vaut prévenir que mourir

Dans les prochains jours, vous recevrez, par courrier interne, du matériel informatif ainsi qu’une feuille avec deux code QR: Dialogue, le programme d’aide aux employés et La cour des grands qui vous offre une multitude d’activités sportives, culturelles ou artistiques spécialement pour vous.  Je vous invite à faire des photocopies pour les partager à qui bon en a besoin.

N’oubliez pas que votre réseau de délégués sociaux est toujours disponible pour vous si vous avez besoin d’aide.  Si vous observez quelqu’un autour de vous qui ne va pas bien, oser lui poser des questions.  Il ne faut jamais sous-estimer la portée de nos mots, car en parler peut réellement sauver des vies.

Je termine en vous laissant quelques liens qui pourront vous être utiles:

Centre de prévention suicide : https://www.cpsquebec.ca/

1-866-APPELLE (277-3553)

Ose Parler du suicide : https://oseparlerdusuicide.com/

INFO-AGA

Solidairement,

Votre exécutif!

INFO-Sondage

Bonjour chers collègues,
Veuillez prendre part de ce sondage.
Nous vous demandons un petit 2 minutes de votre temps pour le remplir.
Ceci concerne l’assurance dentaire offert par Beneva.
Merci de votre collaboration.
Votre exécutif

INFO-AGA

Bonjour chères collègues,
Petit rappel que notre AGA de ce soir sera ouverte dès 18h00 pour les inscriptions et débutera à 18h30.  Nous vous rappelons que votre carte de membre doit être signée.  Pour ce faire, vous pouvez aller la signer en suivant ce lien https://sepb.qc.ca/sepb-579-adhesion/
Nous vous transmettons l’avis de convocation ainsi que le rapport annuel qui sera diffusé ce soir.
Pour tous les problèmes techniques veuillez communiquer avec nous au (514)975-1194
 (514)664-1194
Il y aura aussi un tirage de 500$ ( 2 x 250$ ) qui sera fait en fin d’AGA
Bonne soirée à vous!
Votre exécutif.