Top 5 des avantages de se syndiquer pour avoir de bonnes conditions de travail en entreprise

Photos d’employés durant une réunion

Les conditions de travail sont un sujet de haute importance dans le milieu de l’emploi. Il s’agit, entre autres, de la rémunération, de l’aménagement des locaux, de l’horaire et du rythme de travail, de l’autonomie du personnel, du régime disciplinaire, des congés et des relations avec les clients et entre les collègues. Au SEPB-Québec, nous avons pour mission d’aider les employés à négocier des conditions de travail justes et équitables pour tous grâce à la création d’un syndicat. Découvrez 5 raisons pour lesquelles il est avantageux pour les employés d’une entreprise de se syndiquer pour avoir de bonnes conditions de travail!

1. Vous vous faites respecter

Appartenir à une association de salariés et participer à sa formation et à ses activités est un droit reconnu et protégé. Le Code du travail stipule qu’un salarié qui use de son droit de se syndiquer ne peut pas être la cible de menaces, de représailles ou d’intimidation. Si, par exemple, votre employeur venait à vous congédier pour avoir exercé votre droit d’adhérer à un syndicat, vous pourriez réintégrer votre travail en toute légalité.

 

2. Vous profitez d’un meilleur salaire

Le salaire moyen du personnel syndiqué, tous corps de métier confondus, est plus élevé que celui du personnel non syndiqué. Cette différence vous permet d’améliorer votre niveau de vie ou de le maintenir, ce qui se traduit également par un impact positif sur la qualité de vie de votre famille.

 

3. Vous bénéficiez d’avantages plus intéressants

Les personnes syndiquées ont droit à des avantages sociaux plus favorables. La contribution à un régime de retraite, le nombre de semaines de vacances et la quantité de congés de maladie sont plus élevés. Ces avantages concernent aussi les congés liés à la maternité et aux responsabilités parentales ainsi que le régime d’assurances collectives.

 

4. Vous mettez fin au favoritisme

Votre ancienneté et votre expérience sont reconnues de façon équitable entre vous et vos collègues, et ce, quel que soit votre poste. Le favoritisme et les passe-droits n’ont plus lieu d’être lorsque vient le temps de progresser dans votre carrière.

 

5. Vous détenez un meilleur pouvoir de négociation

Grâce au point précédent, vous êtes en de meilleures dispositions lorsque vient le temps de négocier votre salaire, votre horaire de travail, vos périodes de vacances et divers autres éléments liés à votre sécurité d’emploi.

 

Vous voulez avoir de bonnes conditions de travail? Vous ne savez pas par où commencer pour amorcer un changement positif? Au SEPB — Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau Québec (CTC-FTQ) —, notre équipe peut vous aider à créer un syndicat pour améliorer les conditions de travail dans votre entreprise. Contactez-nous pour en savoir plus!

Être syndiqué au Québec, qu’est-ce que ça veut dire?

Vous avez entendu parler de la syndicalisation ici et là, mais n’en savez pas plus que cela sur le sujet? Vous vous demandez si cette option est pertinente pour vous et vos collègues ? Au SEPB-Québec, Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau Québec, nous avons notamment pour rôle de négocier avec votre employeur les meilleures conditions de travail possible, de promouvoir l’équité salariale et d’améliorer les conditions de vie des travailleuses et des travailleurs. Poursuivez votre lecture pour en apprendre plus sur ce que cela signifie que de se syndiquer au Québec et sur ce que cela implique pour vous!

Qu’est-ce qu’un syndicat?

Un syndicat est une association dont l’objectif est d’améliorer les conditions de travail des employées et employés et de défendre leurs intérêts. Il permet au personnel d’une entreprise de se regrouper pour, collectivement, se négocier des conditions de travail avantageuses et d’éliminer les injustices en transigeant d’égal à égal avec l’employeur.

Qu’est-ce que le droit d’association au Québec?

Le droit d’association, ou droit à la syndicalisation, est reconnu par les lois du Québec et du Canada. Il implique que toute personne salariée qui le désire peut choisir d’adhérer à un syndicat et participer à ses activités, à condition que ces dernières soient légales et respectent la convention collective. L’adhésion est volontaire et confidentielle, et l’employeur ne peut nuire aux activités de l’association de ses employés.

Qui peut se syndiquer?

Toutes les personnes salariées ont le droit de se syndiquer. Cela dit, il existe certaines exceptions. Nous vous invitons à nous contacter pour que l’on puisse échanger sur votre réalité.

Comment se syndiquer?

Pour que votre association soit reconnue, il faut qu’elle ait obtenu une accréditation au Tribunal administratif du travail (TAT) ou au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI pour les salariés dans les entreprises de chartes fédérales). Une fois l’accréditation en main, un représentant des salariés concernés pourra négocier avec l’employeur afin de faire appliquer une convention collective de travail.

Quels sont les avantages de se syndiquer?

Le fait de se syndiquer peut entraîner de nombreux avantages, tels que les suivants :

  • Le salaire et les conditions de travail sont améliorés et garantis;
  • La sécurité d’emploi est meilleure et il y a plus de transparence dans le mouvement de personnel;
  • Le régime de retraite, les assurances collectives et les congés sociaux sont plus avantageux;
  • Les négociations sont facilitées dans l’entreprise;
  • Le travail accompli est finalement reconnu à sa juste valeur.

Vous souhaitez obtenir un accompagnement pour permettre à votre regroupement de se syndiquer au Québec? Au SEPB-Québec, nous pouvons vous aider à évaluer la faisabilité de votre projet et à déterminer la meilleure stratégie à adopter pour mener à bien votre campagne de syndicalisation. Adressez-vous à l’un de nos conseillers!

Une offre patronale acceptée de justesse pour l’unité La Presse

L’unité de La Presse du SEPB-574 a accepté l’offre patronale finale pour le renouvèlement de sa convention collective.

Le 13 juillet dernier, une soixantaine d’employés de l’unité La Presse se sont réunis afin de tenir une importante assemblée générale. En effet, il s’agissait de la dernière offre patronale présentée aux employés du journal. Avec une proportion très serrée de 51%, la nouvelle convention collective proposée a été acceptée par les électeurs en fin de soirée.

Nous voulons remercier le comité de négociation ainsi que les nombreux membres présents, virtuellement comme sur place. Une assemblée générale réussie grâce à un excellent travail d’équipe.

La terminologie et l’autisme

Le mois de l’autisme nous offre une autre opportunité de s’instruire et de se familiariser avec le sujet. Il est important de comprendre et d’utiliser le bon vocabulaire lorsque vous plongez dans la matière et l’univers de l’autisme. Le langage évolue autour du spectre de l’autisme. Les gens utilisent différents termes lorsqu’ils en parlent que ce soit les autistes eux-mêmes ou les personnes vivant avec l’autisme, leurs parentés, les professionnels qui les encadrent ou les experts en la matière. Beaucoup de termes décrivant l’autisme et les personnes autistes ont changé et continueront à être modifiés ou à évoluer.

Notez que la terminologie varie selon le pays, les différentes communautés, les organisations et le corpus scientifique disponible. Tout ceci pour se recentrer sur la personne d’abord et ensuite la distinction qu’il y a lieu de faire. Les experts suggèrent, par précaution, d’utiliser les termes que choisit la personne ou ceux que le groupe préfère. Rien de mieux pour apprendre à se connaître que d’entamer une conversation : demandez-leur ce qu’ils préfèrent !

Ce tableau récapitulatif présente une base intéressante de la terminologie recommandée et celle qu’il vaut mieux éviter :

Quelques autres précisions par rapport au vocabulaire utilisé lorsque l’on parle d’autisme: 

Autisme : Une forme spécifique de neurodivergence, caractérisée par des différences sensorielles, sociales et communicatives, et une variété d’autres traits. L’autisme est classifié comme un spectre pour indiquer sa tendance à se manifester différemment chez chaque individu autiste.

Neurodivergent·e : Un mot « ombrelle » pour quiconque ayant un handicap développemental, intellectuel, cognitif, ou une maladie psychique.

Neurotypique : Ce terme est utilisé pour décrire une personne qui n’a pas de handicap développemental, intellectuel, cognitif, ou une maladie psychique.

Alliste : Quelqu’un-e qui n’est pas autiste (mais qui peut ou non avoir un handicap psychique par ailleurs).

Trouble sensoriel (Sensory Processing Disorder, SPD) : Un état neurologique dans lequel le cerveau n’interprète pas correctement les signaux sensoriels qui proviennent du reste du corps. Les troubles sensoriels (ou différences sensorielles) se manifestent de manières très variées, telles que l’hyporéactivité (le cerveau perçoit moins de stimulation que ce qui a réellement lieu), l’hyperréactivité (le cerveau perçoit davantage de stimulation que ce qui a réellement lieu, ou une combinaison des deux.

Stimming : Un raccourci de “self-stimulatory behavior” (comportement autostimulant), le stimming est pratiqué par tout le monde. Souvent défini comme un « mouvement répétitif utilisé pour la régulation sensorielle », le stimming est en fait une stimulation sensorielle utilisée d’une manière spécifique, que ce soit pour la régulation, l’expression émotionnelle, ou la communication. Quelques formes courantes de stimming chez les personnes neurodivergentes : battre des mains, mouvements rapides avec les doigts, remuer les jambes.