PUBLIC SECTOR BARGAINING: FRONT COMMUN ANNOUNCES SEVEN UPCOMING STRIKE DAYS

The Front commun is announcing a new series of seven strike days from December 8 to 14 inclusively. By holding this final series of strike days before calling an unlimited general strike, the unions hope to achieve a settlement before the holidays.

With 420,000 members on strike for seven days in health care, social services, schools, and CEGEPs, this would officially be the longest public-sector strike in 50 years.

Mobilization Has brought results

Our historic mobilization on November 21, 22 and 23 has brought significant results. Not only have we seen a change of tone on the part of government in the public space, but the strike days have also destabilized the premier and his MNAs. The fact that we ratcheted up the pressure certainly had something to do with the emergency meeting held between François Legault and CAQ MNAs, without the presence of any political staff, on November 22

On the following day, Premier Legault told the media that he was willing to put more money on the table. Front commun spokespersons then rightly pointed out that serious offers are made at the bargaining table – that’s where they can be discussed. However, the premier’s statement does clearly illustrate something the Front commun has been saying for a long time: the money is there. And if the government has been forced to move back from a line it’s been holding for a year, that’s because of the pressure created by your mobilization. Now is not the time to let go – we need to keep going.

Conciliation

Our request for conciliation also changed the situation. One effect of the conciliator’s arrival was to add two new days of contract talks last week, on November 22 and 23, and several sessions this week including those on November 26, 27 and 29. Each of the parties undertook to explain their point of view and clarify their positions. Although no issue has officially been settled, these frank discussions have enabled us to stop going round in circles
and have forced the government to give clear answers to our demands. Our bargaining teams welcome this change at the table, but now they need your support so that we can move towards a concrete settlement. We need to maintain the pressure and keep on mobilizing.

CO28 à Dubaï: maintenir la pression pour lutter contre les changements climatiques

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), fidèle à son engagement envers les enjeux environnementaux, portera la voix des travailleuses et travailleurs dans le cadre de la COP 28 lors des négociations de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï. La délégation de la FTQ sera entre autres composée de la présidente, Magali Picard, et du secrétaire général, Denis Bolduc, ainsi que de déléguées et délégués œuvrant dans différents secteurs de l’économie (commerce, alimentation, transport collectif, énergie, foresterie, transformation industrielle) et provenant de différents affiliés (SEPB, TUAC, SCFP, Unifor). À noter que la FTQ participe à ces conférences depuis le tout début en 2015.

« Il faut maintenir la pression sur nos politiciens, même à l’étranger, pour s’assurer qu’ils assument leurs responsabilités et respectent leurs engagements. Par exemple, les énergies renouvelables doivent rester sous contrôle public alors que le gouvernement du Québec prône un déploiement de certaines énergies en laissant la voie libre au privé. Et souhaitons-nous vraiment permettre au Canada de poursuivre l’expansion de ses énergies fossiles en utilisant des technologies de captation de carbone qui sont inefficaces ? La réponse est non ! », soutient la présidente de la FTQ, Magali Picard.

« Si le choix du pays hôte peut sembler paradoxal par rapport aux objectifs de la conférence, la FTQ reconnaît le principe d’alternance des continents de l’ONU dans la sélection des pays organisateurs. Les défis actuels sont trop importants pour pratiquer la politique de la chaise vide. En tant que centrale syndicale, nous estimons avoir un rôle essentiel à jouer auprès de nos membres », explique le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

Transition juste

Le concept de transition juste est utilisé à l’échelle internationale et vise à protéger la main-d’œuvre touchée par la transformation vers une économie verte. La FTQ s’assurera que le Programme de travail sur la transition juste, qui sera négocié, s’inscrira dans les principes de l’Organisation internationale du travail, c’est-à-dire par un dialogue social, la protection sociale, le droit du travail et le travail décent.

« La transition juste est un terme souvent galvaudé et noyé à travers différents concepts comme la transition verte, la transition énergétique, la transition socio-économique ou la transition environnementale. Même le gouvernement canadien a préféré utiliser le terme emplois durables pour favoriser la création d’emplois dans son dernier projet de loi », explique le directeur du service de l’environnement et de la transition juste de la FTQ, Patrick Rondeau.

Parmi les pistes de solutions explorées : organiser des comités paritaires axés sur l’environnement et le développement durable dans les milieux de travail, intégrer les enjeux de transition aux formations syndicales de base, négocier des articles de convention collective liés à ces enjeux (ex. : congé d’éducation payé).

La transition touche plusieurs emplois et régions et ne se déploie pas de la même façon ni à la même vitesse partout au Québec. La délégation de la FTQ surveillera et interviendra notamment sur ces enjeux : valorisation du transport collectif, carboneutralité des entreprises, décarbonation des procédés industriels, électrification des transports, protection des écosystèmes et de la biodiversité.

Projet de loi anti-briseurs de grève au fédéral: enfin!

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) applaudit le gouvernement Trudeau pour le dépôt du projet de loi anti-briseurs de grève (C-58) et demande aux autres formations politiques de faire preuve de solidarité envers les travailleuses et travailleurs du pays en faisant en sorte que ce projet de loi soit bonifié là où il doit l’être et qu’il soit adopté rapidement.

« Enfin ! C’est ce que nous avons envie de dire. Il faut saluer le courage du gouvernement Trudeau qui a résisté aux lobbys patronaux et reconnu tout le travail de longue haleine effectué par le NPD, sans oublier les organisations syndicales, dont les affiliés de la FTQ, qui ont sans cesse fait pression, au fil des ans, pour que soit déposé par les gouvernements en place un projet de loi protégeant les travailleuses et travailleurs. Trop souvent, des employeurs sans scrupules sous compétence fédérale ont profité de l’absence d’une loi anti-briseurs de grève pour poursuivre leurs opérations lors de conflits de travail en embauchant des  »scabs ». Ce projet de loi correspond à nos attentes », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

Ce projet de loi fait également en sorte d’interdire l’embauche de personnel de remplacement en télétravail, ce qui est une grande victoire. « Nous allons prendre le temps de bien étudier ce projet de loi, car le diable se cache dans les détails comme nous disons souvent, mais chose certaine, c’est que la lecture que le gouvernement fédéral fait du monde du travail correspond à la réalité d’aujourd’hui. Nous attendons maintenant que le gouvernement du Québec actualise la loi anti-briseurs de grève à cette nouvelle réalité, loi qui doit aussi s’adresser aux travailleuses et travailleurs de la construction qui se font voler leurs emplois lors de conflits, grèves ou lock-out », conclut le secrétaire général, Denis Bolduc.

Négociation dans le secteur public: le Front commun sera en grève les 21, 22 et 23 novembre prochains

Alors que 420 000 travailleuses et travailleurs sont en grève partout au Québec depuis minuit, le Front commun annonce ce matin que la prochaine séquence de grève se déroulera du 21 au 23 novembre prochains, à moins de parvenir à une entente d’ici là.

« Nous annonçons aujourd’hui le moment de la deuxième séquence de grève qui se tiendra sur trois journées complètes. Notre message ce matin est clair : nos équipes de négociation sont entièrement disponibles pour les deux prochaines semaines. L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », ont lancé les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.

« Cela dit, il faut bien comprendre que ce mouvement est une démonstration de la détermination de nos membres, qui ont voté à 95 % en faveur de la grève et qui sont prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’à la grève générale illimitée, si le gouvernement ne comprend pas le message », ont tenu à préciser les porte-paroles.

Rappelons que le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor a déposé une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun. Au contraire, elle les appauvrirait.

« Après que 100 000 personnes soient venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, après un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % après un dépôt insultant dimanche dernier, le gouvernement nous pousse aujourd’hui à exercer la grève. Il récolte ce qu’il a semé, rien de moins. À l’heure actuelle, nous avons élagué nos demandes à l’ensemble des tables sectorielles. Mais une chose est certaine, les attentes des travailleuses et des travailleurs sont grandes. Laisser notre monde s’appauvrir, c’est non négociable ! », ont tonné les porte-paroles.

Rappelons aussi que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage, auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles, et qu’il a offert 21 % sur cinq ans aux policiers de la Sûreté du Québec, offre qui a été refusée. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra obtenir le même niveau de considération.

 

Publicité choc pour contrer la violence dans les écoles

Le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB-Québec-FTQ) qui représente près de 9500 employé.es de soutien dans les écoles de la grande région de Montréal a réalisé une publicité choc destinée aux réseaux sociaux afin de contrer la violence dans les écoles.

Certes, il existe un problème criant de violence dans les écoles régulières, mais il ne faut pas oublier les écoles spécialisées (ou classes spécialisées dans certains cas) où les agressions physiques et verbales sont monnaie courante. Dans ces établissements, le taux d’absentéisme et les réclamations à la CNESST sont très élevés. Il s’agit souvent de blessures sérieuses (fractures, commotions cérébrales, contusion, etc) et de détresse psychologique.

« La première chose que l’on doit préciser, c’est que cette sortie publique ne vise en aucun cas les enfants ayant des besoins particuliers. Ce que nous voulons en fait, c’est avoir les moyens de mieux les aider », explique Jean-François Labonté, président du Conseil national du soutien scolaire (CNSS), l’entité du SEPB qui coordonne les quatre sections locales (576, 577, 578 et 579) représentant le soutien scolaire.

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Une problématique qu’on doit régler

Les écoles spécialisées accueillent des enfants dont les besoins sont trop importants pour recevoir un enseignement en classe régulière.

« On ne parle pas uniquement d’enfants de 6 ou 7 ans. Il s’agit souvent d’adolescents. Il n’est pas rare que nos éducatrices spécialisées doivent faire face à des jeunes de 6 pieds et 220 livres qui se désorganisent et qui deviennent violents. Nous manquons cruellement de personnel et de moyens pour gérer ce genre de situation et nous semblons bien loin dans les priorités du gouvernement Legault », ajoute M. Labonté.

Nous ne trouvons rien de bien concret pour les écoles spécialisées dans la dernière annonce du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville. L’enveloppe de 30 millions de dollars est destinée principalement à la prévention dans les écoles régulières. Pourtant, nous proposons des solutions aux tables de négociation, telles que d’allouer plus d’heures au personnel afin de mieux planifier les journées et de leur permettre de participer aux réunions « post-intervention ». Cela permet de mieux comprendre un événement et d’améliorer les prochaines interventions. Nous demandons également une prime pour le personnel qui travaille auprès des élèves ayant des troubles graves du comportement (prime TGC) afin de favoriser la rétention du personnel.

Négociation dans le secteur public: le Front commun sera en grève le 6 novembre

Le 6 novembre prochain, les 420 000 travailleuses et travailleurs représentés par le Front commun exerceront une première séquence de grève, d’une journée. En éducation, dans la santé et les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur, partout au Québec et d’une seule voix, ils enverront un premier coup de semonce pour forcer le gouvernement à faire une offre substantielle au Front commun.

C’est par les médias sociaux que le Front commun a appris cette semaine l’intention du gouvernement de déposer une nouvelle offre ce dimanche, 29 octobre. « Nous attendrons de prendre connaissance du dépôt gouvernemental avant de commenter. Mais nous dirons tout de même ceci : pour se sortir du pétrin dans lequel il s’est lui-même placé, le gouvernement n’a qu’une chose à faire : revenir avec une offre substantielle et cesser ses attaques, notamment sur la question de la retraite. Une nouvelle offre insuffisante accompagnée d’une énième opération médiatique serait reçue comme une claque en plein visage par les femmes et les hommes qui font fonctionner les services publics. La hauteur des mandats de grève octroyés par les membres témoigne de la hauteur des attentes dans nos réseaux quant à l’issue de cette négociation », ont déclaré les représentants du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS, en conférence de presse, ce matin, à Montréal.

« Nous avions été clairs sur notre intention d’exercer le mandat et la stratégie de grève votés par les travailleuses et les travailleurs que nous représentons pour arriver à une entente satisfaisante. Au-delà des échanges croisés sur l’élagage aux tables sectorielles, la réalité, c’est que rien ne bouge à la table centrale et sur les questions salariales ».

Depuis de nombreux mois, le Front commun est sur toutes les tribunes pour rappeler au gouvernement que ses offres ne passent pas et que de proposer aux travailleuses et aux travailleurs de maintenir le statu quo constitue la recette parfaite pour mettre le feu aux poudres. Compte tenu de l’état dans lequel se trouvent nos réseaux publics, maintenir une offre salariale insultante, des attaques au régime de retraite et réclamer à tout vent plus de flexibilité relève de l’aberration. Si le gouvernement veut être un employeur de choix, il faut que ça se traduise aux tables de négociation.

« Après un an de négociations, des dizaines de rencontres aux tables, beaucoup d’échanges à travers les médias, des actions de mobilisation et de visibilité partout au Québec, une manifestation monstre qui a rassemblé 100 000 personnes dans les rues de Montréal, et maintenant des mandats à 95 % en faveur d’une grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, il faut croire que le gouvernement attend une première journée de grève pour bouger, si désolant cela soit-il. Mais que ce soit clair : il est responsable de l’annonce que nous faisons aujourd’hui », ont ajouté les leaders syndicaux.

« Nous sommes conscients des impacts considérables qu’une grève engendre sur le quotidien des Québécoises et des Québécois. Mais nous savons que la population n’a plus envie de vivre avec des services publics carencés et continuellement en pénurie de main-d’œuvre. Nous espérons donc sincèrement que ce sera assez pour faire bouger le gouvernement de manière sérieuse et limiter les désagréments. Mais si le message n’était pas entendu, une deuxième séquence pourrait être exercée, laquelle constituerait le plus grand mouvement de grève qu’ait connu le secteur public depuis 50 ans. »

Dans l’éventualité du déclenchement d’une grève le 6 novembre prochain, le Front commun précise que les services essentiels seront assurés.

Public-sector contract talks: historic strike mandate for the Front commun: 95% of members vote yes

After a series of general assemblies held over the past weeks, the Front commun (CSN, CSQ, FTQ and APTS) has confirmed today that it has officially been given a strike mandate up to and including an unlimited general strike. On average, the strike mandate gained 95% of the votes cast by Front commun members. The mandate specifies that an unlimited general strike will be preceded by a series of strike actions.

“This strike mandate is truly historic,” said CSN first vice-president François Enault, CSQ president Éric Gingras, FTQ president Magali Picard and APTS president Robert Comeau, speaking on behalf of the Front commun. “Tens of thousands of workers cast their votes to send the government a message that is crystal clear. We saw something extraordinary take place over the past few weeks. Our members’ mobilization is very real and very active, and the Front commun is rooted in our workplaces. Given the strength of our mandate, the government will have to take it seriously. If it still doesn’t know what’s going on, this is the ultimate signal.” The Front commun spokespersons nonetheless pointed out that there had been no lack of previous warning signs.

“We’ve been saying from the beginning that these contract talks are taking place on behalf of the 420,000 workers we represent, of whom 78% are women,” added the spokespersons. “The demands we’re making are theirs. The strength of the mandate they’ve given us shows that they massively support the Front commun and this extremely significant strike movement, which has no precedent in the past fifty years.”

Front commun representatives also noted that “the strength of our members’ response, and the level of support we’ve been given, create a great responsibility. People have high expectations regarding the outcome of these contract talks. And to put it clearly, the very conventional script that the government has been following shows how disconnected it is from what’s happening on the ground. Maintaining a ridiculous salary offer of 9% over 5 years is not exactly conducive to reducing our members’ anger. Ms. LeBel still has time to do the right thing – but she’ll need to come up with substantial offers.”

The Front commun today reasserted its willingness to negotiate, calling on the government to come to the bargaining table to reach a settlement that will allow people working in schools, health and social services and higher education to stop getting poorer, and that will provide better working conditions, in concrete terms, for all job classes. “At the end of this bargaining process, what we want is to be able to look ahead with determination to rebuild our public services on solid ground. That’s in the interest of all Quebecers – and Quebecers know it, which is why they’re supporting us in these contract talks. Can we go to the bargaining table now, and negotiate seriously so that we can move on to other things?”

The Front commun’s final comment was that obtaining a strike mandate does not necessarily mean the mandate will in fact be exercised. If there is going to be strike action, it will be publicly announced, officially and in advance, by the Front commun.

Public-sector contract talks: Front commun looks ahead to unlimited general strike

Faced with a government that is still completely unreceptive after almost a year of contract talks, all of the unions making up the Front commun have decided to seek a mandate for strike action, including an unlimited general strike. To obtain this mandate, the unions will be holding multiple general assemblies beginning September 18.

At these assemblies, the 420,000 members of the CSN, CSQ, FTQ and APTS will vote democratically by secret ballot on a resolution providing the unions with a mandate to initiate strike action up to and including an unlimited general strike, which would be preceded by a series of strike actions. The general assemblies will take place from September 18 to October 13, 2023.

“In spite of multiple bargaining sessions, strong Front commun pressure, and mobilization actions carried out by workers throughout Québec over the past months, it’s clear that the government just won’t listen to us,” said representatives of the Front commun. Speaking with one voice, CSN first vice-president François Enault, CSQ president Éric Gingras, FTQ president Magali Picard, and APTS president Robert Comeau stated that as a consequence, “we have no choice but to seek a strike mandate so that we can make progress at the bargaining table. Above all, this mobilization is something that belongs to the workers we represent – the demands we’re putting forward are theirs.” The spokespersons also emphasized the historic nature of the Front commun’s strike movement, which is without precedent over the past 50 years.

Getting poorer by more than 7%

For the past nine months, the government has stubbornly maintained its offer of a 9% pay increase over five years, even though real and anticipated inflation rates from 2022 to 2027 come to a total of 16.4%. In other words, the government is proposing that over time, the 420,000 workers represented by the Front commun should become poorer by 7.4%.

The Front commun is sharply critical of the government’s arrogance, especially given that last spring, it deliberately chose to provide MNAs with an immediate 30% pay increase with additional raises to follow on a yearly basis. “The government argues that this raise is justified by problems of attraction and retention – but those problems are just as bad, or even worse, in our public services,” said the Front commun spokespersons. “You might almost think the government has no consideration for the people who make our health, social service and educational institutions work.” The same holds true for conditions of work and practice: the government has no interest in solutions other than its own.

“If the government wants to be an employer of choice, as it claims, that should be reflected in its offers,” said the Front commun representatives. “Instead, we’re actually facing a number of attacks. One of these involves our pension plan – the government is proposing detention measures that would force our members to work for a longer period to counteract the labour shortage – and another is the refusal to renew a number of premiums and other sums given to workers beyond September 30, 2023. If the government were offering real improvements, we wouldn’t be where we are today.”

National demonstration on September 23

While the assemblies are taking place, a major demonstration will be held on September 23 in Montréal. “This demonstration will bring workers together, but also Quebecers in general,” said the spokespersons. “Everyone is invited to come and tell the government that we care about public services and that we won’t let it inflict further damage on our health care, social services, schools, and institutions of higher education. We all have children, parents, and loved ones who benefit from these valuable services. Unless the government understands this, the fall may be explosive.”

Forced kiss on a soccer player: “There is nothing trivial about this gesture and progressive organizations like ours must denounce it loud and clear” – Annette Toth, President of COPE/SEPB

The Canadian Office and Professional Employees Union (COPE/SEPB) stands with the millions of people around the world to denounce the forced kiss suffered by soccer player Jenni Hermoso after the Spanish women’s team win at the World Cup on August 20th.

In the festivities after the victory, the president of the Royal Spanish Football Federation, Luis Rubiales took Ms. Hermoso’s head in his hands and then kissed her on the mouth without her consent.

“This gesture is not trivial and progressive organizations like ours must denounce this gender based physical assault. With movements like #MeToo, our message is clear and it can no longer be ignored: this behavior is completely unacceptable.” said COPE/SEPB President Annette Toth.

Not Just a Kiss!

In the days following the assault, many people leapt defend Luis Rubiales, calling his actions a « a simple kiss ». The only thing simple is this: Luis Rubiales must be removed from his position of power, immediately.

« To trivialize this assault is to invalidate the discomfort and indignation of millions of people who witnessed the scene live. What’s more, this trivialization validates the rape culture in which our society has found itself for too long. We say no, enough is enough! There is no place for this kind of behavior in our world, » concludes Ms. Toth.

As a progressive union COPE/SEPB stands up for fairness, dignity, and respect for all. We are committed to breaking down barriers and fighting against systems of oppression and discrimination, in society and within our own structures. We will not be silent.

Public-sector bargaining talks: an update as summer begins

Front commun representatives met with the media on Tuesday morning to take stock of public-sector contract talks as summer begins.

“Unions have brought solutions to the bargaining table – despite what the Treasury Board president has implied – and we expect those solutions to be part of the discussion,” said first CSN vice-president François Enault, CSQ president Éric Gingras, APTS president Robert Comeau and FTQ president Magali Picard. “The government can’t just decide to discuss only its own priorities. We want to reach an agreement quickly, but not at any cost. We hope the conversation will pick up the pace over the summer, with accelerated exchanges at the bargaining tables.”

Union leaders also wanted to talk about their members’ mobilization. “Over the past weeks, we’ve had a lot of discussions about intensifying mobilization,” they noted. “All over Québec, Front commun colours have been highly visible in workplaces, at festive events, in front of riding offices, when we’ve welcomed ministers coming for a visit, and so on. But mobilization will become a very different thing when summer ends, because Front commun unions have been given a unanimous mandate to plan for the strategic use of strike action. We’ve been working on this for several weeks now.”

The Front commun believes it is high time for exchanges at the bargaining tables to take a different turn. At the moment, the Treasury Board’s pay offer still involves a 9% increase over five years, even though the inflation rate for 2022 alone was 6.7%.

“Let’s be serious. The government is trying to cast us as antagonists, but the reality is that the state of our public services requires ambitious solutions and openness to workers’ proposals. This should be reflected in exchanges at the bargaining table.”

To stop the exodus of workers from Québec’s public services, the Front commun wants better working conditions that will attract and retain staff in schools, health and social services, and higher education. Meanwhile, the government is moving in the opposite direction with its frontal attacks on the RREGOP (Government and Public Employees Retirement Plan), which may well push a significant proportion of people nearing retirement towards the exit – even though our pension plan is in good financial health, and constitutes one of the rare advantages of the public sector when compared to the private sector.

“If the Legault government was looking for another way to make our members angry, it’s definitely found it!”

Union leaders were quick to point out that we should not underestimate union members’ determination and ability to mobilize. “They’ve seen it all before. It’s the same old story, and right now, all the government is doing is causing discontent. The Front commun was formed as a response to the government’s divisive strategies, which are hurting our public services. What we really need is a long-term social vision that would take us beyond the process of haggling at the bargaining table. But there’s no such thing. It’s really sad. That’s what we want to say to people about our public services.”

Province-wide demonstration on September 23

The Front commun is organizing a province-wide march in Montréal on September 23. All Quebecers are invited to join. “If you’re affected either directly or indirectly, if you know people working in our system, if you want to show that you support our struggle and that you value Québec’s public services, that will be the time to say so loud and clear. We need every single one of you to make your voice heard!”

Front commun demands

In terms of pay, the Front commun is demanding a permanent annual indexing clause based on the Consumer Price Index (CPI), as well as a general catchup pay increase.

  • For 2023: an increase of $100 per week for all workers OR CPI + 2% (whichever is more beneficial)
  • For 2024: CPI + 3%
  • For 2025: CPI + 4%

The Front commun is also bringing various other issues to the central bargaining table, including demands relating to:

  • retirement,
  • parental rights,
  • regional disparities,
  • group insurance, and whistleblowers.