Le 28 avril, ne les oublions pas: la FTQ souligne le Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) souligne le Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail ce 28 avril. Encore une fois, il faut dénoncer le trop grand nombre de victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. En 2024, c’est 246 travailleurs et travailleuses qui ont perdu la vie en pratiquant leur profession, c’est 36 victimes de plus qu’en 2023.

« Encore cette année, le monde du travail est en deuil. On ne peut comprendre nos gouvernements qui font la sourde oreille aux revendications des travailleurs et travailleuses dans le but de mieux les protéger dans leurs milieux de travail. On ne le répètera pas assez souvent, la prévention doit être au cœur de nos préoccupations », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

« 246 décès, c’est le plus grand nombre de personnes décédées depuis les 10 dernières années. Pour la FTQ, plus ça change, plus c’est pareil. En 2021, le gouvernement de la CAQ nous a imposé un nouveau régime en santé et sécurité au travail qui devait agir sur la prévention, mais on attend toujours que les mécanismes censés protéger les travailleurs et travailleuses soient mis en place. Combien faudra-t-il encore de victimes pour que ce gouvernement se réveille ? », questionne le secrétaire général

Provincial Budget: Cutting in Education, An Unacceptable and Scandalous Decision

The Conseil national du soutien scolaire — (CNSS-SEPB-Québec–FTQ) strongly condemns the budget cuts in education announced by the CAQ during the presentation of its budget this week.

The president of the CNSS, Manon Cholette, is outraged, « A somewhat responsible government should never, ever cut education. The school sector is the foundation of our society, our members shape the future of young people daily, and the CAQ is taking away the means for them to do their job well. How can we get to this point? » she asks.

Do not be fooled. The CAQ announces a 2.2% increase in education spending, but in reality, this anemic increase represents a decrease in the face of the challenges our members face.

« The infrastructure has been in disrepair for years, violence in schools is a pressing issue. More and more students require special attention, we would have hoped for announcements that would have allowed us to keep our heads above water. Instead, we are being told of a budget envelope that at best will favor the status quo and at worst will plunge the school environment into a deeper chaos « , adds Ms. Cholette.

Strengthening Law 21, Another Blow

As if that were not enough, the CAQ also announced that it plans to strengthen Law 21 to further promote secularism in the school network. The CNSS believes that this initiative will only worsen the current employee shortage in the network.

« Let’s not bury our heads in the sand, the strengthening of Law 21 mainly targets a group mostly composed of women. Many of them hold positions in our service centers and school boards, and if they are forced to choose between their faith and their job, we will lose them « , denounces Ms. Cholette.

The lack of staff in Quebec’s service centers and school boards is glaring. Recruitment and retention of staff are difficult because working conditions are not attractive.

« The government froze hiring for several months and now it proposes to issue an ultimatum to our colleagues at the risk of losing many. It is a matter of dignity for our members and, in terms of human resources, it is a serious strategic mistake « , concludes Ms. Cholette.

About CNSS

The CNSS represents nearly 8,000 school support staff from the English-speaking school boards, New Frontiers, Riverside (SEPB-576), and Sir Wilfrid-Laurier (SEPB-577) as well as the French-speaking service centers Marie-Victorin (SEPB-578) and Marguerite-Bourgeoys (SEPB-579).

Budget provincial: la CAQ nous enfonce dans l’austérité et les compressions

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) note clairement dans le budget déposé par le ministre des Finances du Québec un sous-financement dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’ensemble des services sociaux. Une évaluation conservatrice nous indique que juste pour maintenir le taux de croissance des dépenses des coûts de système avec les besoins actuels, il manque 1,7 milliard de dollars dans le budget. C’est clair, le gouvernement nous dirige droit sur le mur de l’austérité et des compressions budgétaires. 

Aussi, on ne voit rien dans ce budget pour soutenir les PME, ainsi que les travailleurs et travailleuses à atténuer les effets collatéraux de la guerre commerciale que nous livre l’administration Trump. Les mesures annoncées sont plutôt concentrées vers les grandes entreprises exportatrices, ce qui nous apparaît comme étant un minimum. 

« Par ailleurs, on ne peut que déplorer le manque d’ambition du gouvernement pour lutter contre la vie chère, la crise du logement et de l’itinérance. Dans les faits, le déficit prévu de 13,6 milliards de dollars est la somme des échecs de ce gouvernement. Ce n’est pas ça un projet de société », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard. 

« Ce que propose le gouvernement ce sont encore des coupes dans les services publics en prétendant que cela ne va pas affecter les services à la population. On a déjà joué dans ce mauvais film et ça s’appelle l’austérité budgétaire qui ne fera qu’entraîner l’accroissement des inégalités sociales et économiques », déclare la présidente de la FTQ. 

« Par ailleurs, Québec annonce des investissements de 700 millions dans le transport en commun, c’est un début. Aussi, on note une contradiction avec les investissements prévus de 171 millions sur 5 ans dans les services de garde, alors qu’on prévoit sabrer de 166 millions dans le programme d’infrastructures de ces mêmes services de garde, ça ne tient pas la route », de poursuivre la présidente. 

« Enfin, la FTQ aurait souhaité un véritable dialogue social avec le gouvernement afin de bâtir un budget à la hauteur des défis qui nous attendent dans les prochains mois. Vie chère, menace tarifaire, réalité des régions, services publics pour ne nommer que ceux-là », conclut la présidente de la FTQ.

Campagne électorale fédérale: la FTQ fera entendre sa voix

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), comme c’est le cas lors des élections précédentes, fera entendre la voix des travailleurs et travailleuses. Les campagnes électorales c’est aussi l’occasion pour la société civile, dont les organisations syndicales, de faire connaître leurs préoccupations et c’est ce que nous allons faire.

« Alors que le pays est menacé dans son identité et son économie, nous ne pouvons rester silencieux. Au terme de cette campagne électorale, la population, les travailleurs et travailleuses auront un choix à faire qui sera déterminant pour notre avenir et nous comptons bien être de ce débat. Ce n’est pas vrai que nous allons rester silencieux », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

« Nous avons toujours défendu une société plus juste et plus équitable, et la FTQ ne se privera pas pour lever les drapeaux rouges lorsque nos valeurs et nos acquis sociaux seront menacés. Il serait dangereux de sous-estimer l’importance de cette élection pour notre avenir », conclut la présidente de la FTQ, Magali Picard

Violence and Bullying Prevention in Schools Week

From March 17 to 21, the very first Violence and Bullying Prevention in Schools Week is being held this year under the theme « Reinforcing respect and civility in our schools. »

For the SEPB-Québec Comité National du Soutien Scolaire (CNSS-SEPB), our schools need much more than prevention to curb this issue. « Violence and bullying make many victims among students, but also among our school support staff. Our members are on the front lines, and it is not uncommon for them to be physically assaulted and injured. The Ministry of Education’s initiative is a step in the right direction, but we want concrete measures to help students and employees, » explains Manon Cholette, CNSS president.

The situation of violence in schools has persisted for years. The CNSS has produced a shocking video advertisement to raise awareness among the public and the government about the unbearable situation prevailing in many schools.

« Our members will participate 100% in the Violence and Bullying Prevention in Schools Week because it is important to do so. Awareness is an important tool, but we also ask for structural measures to help support staff  » concludes Ms. Cholette.

Projet de loi 89 – Une bombe

Voici une lettre d’opinion signée par 4 centrales syndicales (dont la FTQ) et 5 organisations syndicales: 

Si le projet de loi 89 du ministre du Travail Jean Boulet a été reçu comme une bombe dans le milieu syndical, c’est que son contenu et les motifs qui le sous-tendent sont explosifs. Non seulement son projet de loi vient brimer les travailleuses et les travailleurs dans leur droit de négocier et d’améliorer leurs conditions de travail, mais il vient en prime déstabiliser le fragile, mais important équilibre qui existait depuis l’adoption, en 1977, des dispositions anti-briseurs de grève prévues au Code du travail. Un héritage important de René Lévesque et du Parti Québécois de l’époque.

Rappelons tout d’abord les faits. Évoquant l’importance « d’éviter que ne soit affectée de manière disproportionnée la sécurité sociale, économique ou environnementale de la population, notamment celle des personnes en situation de vulnérabilité », le ministre impose maintenant des services essentiels dans pratiquement tous les secteurs. De plus, il s’arroge le pouvoir de mettre fin aux conflits de travail. Rien de moins qu’une loi spéciale tous azimuts.

Arrivée de nulle part, la manœuvre de Jean Boulet, ancien avocat patronal maintenant ministre du Travail, ne passe absolument pas. Faut-il rappeler qu’il dispose actuellement de tous les leviers pour forcer les parties à régler les conflits et à y mettre fin ? De surcroît, plus de 95 % des négociations se règlent sans grève ou lock-out et rares sont les conflits qui se prolongent. Et ça, le ministre le sait mieux que quiconque.

Il sait aussi que les patrons n’auront pour ainsi dire plus d’intérêt à négocier de bonne foi avec les syndicats, s’ils savent qu’en bout de piste, un arbitrage sera imposé.

Quant aux personnes en situation de vulnérabilité, l’argument ne tient pas la route. Les travailleuses et les travailleurs, faut-il le rappeler, sont partie prenante de la société et comptent parmi leurs rangs des personnes vulnérables. Mettre ces deux groupes en opposition constitue un faux débat. Les travailleuses et les travailleurs sont les premiers à avoir à cœur le bien-être des personnes qui utilisent leurs services, et c’est entre autres pour améliorer ces mêmes services qu’ils choisissent de se battre. Si ces derniers prennent en toute connaissance de cause la décision de faire la grève – et de se plonger dans l’incertitude financière – ce n’est pas de gaieté de cœur. Rappelons d’ailleurs que les grèves ont permis, au fil du temps, des avancées sociétales majeures, tels les congés de maternité payés.

Finalement, le contexte politico-économique houleux et imprévisible aurait dû, lui aussi, freiner le ministre dans ses élans anti-travailleurs et appeler à la plus grande cohésion et solidarité sociale. Or, Jean Boulet fait précisément le contraire en venant brimer le droit des syndiqué-es de recourir à la grève, l’ultime recours qui subsiste pour exercer leur rapport de force.

Pourquoi, alors, aller de l’avant avec ce projet de loi ? Prétendant avoir à cœur le dialogue social, le ministre prend plutôt la voie de la confrontation et de la judiciarisation des conflits. Pourquoi fragiliser cet équilibre, alors que le droit de grève est protégé par la Constitution canadienne ? Pour faire plaisir au patronat ? La question mérite d’être posée, car si le PL 89 sert un groupe en particulier, c’est bien celui des patrons, comme l’ont déjà noté plusieurs observateurs et éditorialistes. Et étrangement, avouons-le, ce projet survient au moment où, pour une rare fois, le contexte de pénurie de main-d’œuvre et d’inflation militait particulièrement en faveur de l’amélioration des conditions des travailleuses et des travailleurs.

En provoquant ce déséquilibre, le ministre du Travail démontre également la nécessité, pour les organisations syndicales, d’unir leurs forces devant les défis qui attendent leurs membres pour les prochaines années, ce qu’elles feront entre autres en lançant les États généraux du syndicalisme, dès le 31 mars.

Si Jean Boulet et François Legault n’avaient pas totalement évalué la portée de ce geste, ils doivent le faire rapidement et retirer le projet de loi 89. Sinon, ils risquent de se brûler les doigts à force de jouer avec le feu.

Signataires

Robert Comeau, président de l’APTS
Luc Vachon, président de la CSD
Caroline Senneville, présidente de la CSN
Éric Gingras, président de la CSQ
Mélanie Hubert, présidente de la FAE
Julie Bouchard, présidente de la FIQ
Magali Picard, présidente de la FTQ
Christian Daigle, président du SFPQ
Guillaume Bouvrette, président du SPGQ

Beneva, un partenaire important pour le SEPB-Québec

Vous remarquerez sur la page d’accueil du site du SEPB-Québec que nous avons ajouté un logo de la compagnie Beneva, la plus grande mutuelle d’assurance au Canada. Soyez rassurés, nous n’avons pas décidé de vendre de la publicité, il s’agit plutôt de faire profiter les membres du SEPB de plusieurs avantages provenant d’un long partenariat avec l’entreprise.

En effet, depuis 1987, nous avons bâti une collaboration solide, fondée sur des valeurs communes avec Beneva (née du regroupement de La Capitale et de SSQ Assurance).

Au fil des ans, cette association s’est renforcée, portée par une approche humaine, ainsi que par l’intégrité. Ces principes partagés continuent de guider notre entente aujourd’hui.

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Guerre des tarifs douaniers: nos gouvernements ne doivent pas se laisser intimider

La Fédération et des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), demande au gouvernement canadien, du Québec, en plus de répondre dollar pour dollar à l’agression du gouvernement américain, de profiter de cette occasion pour travailler à la modernisation de notre économie avec des mesures concrètes d’aide aux entreprises et aux travailleurs et travailleuses qui seront affectés.

« Nous entendons le discours du gouvernement fédéral qui annonce un meilleur accès à l’assurance-emploi pour faciliter l’aide aux travailleurs.  Cela devra se faire rapidement. Mais il faudra également des mesures pour protéger le filet social de notre pays qui fait l’envie de nos voisins du sud.  Il faut agir également pour dynamiser notre économie et lui donner l’élan pour affronter l’avenir », déclarent la présidente de la FTQ, Magali Picard et le secrétaire général Denis Bolduc.

« Pour la FTQ c’est toute la population, tous les secteurs de notre économie qui doivent se mobiliser pour faire face à cette attaque du gouvernement américain.  Cela ne pourra se faire sans dialogue social, sans consultation avec la société civile et les organisations syndicales et nous serons présents pour coopérer avec les décideurs. Nous avons confiance en notre capacité de mobilisation », concluent les leaders syndicaux.

Vidéo: 7e congrès triennal du SEPB-Québec en résumé

Le 7e congrès triennal du SEPB-Québec qui s’est déroulé du les 21 et 22 novembre dernier fut un vif succès.

Pour celles et ceux qui étaient absents ou encore si vous désirez revoir les meilleurs moments, voici un résumé vidéo des deux jours de congrès.

 

Another Research Project Aimed at Support Staff

Are you an educator in a public elementary school in Quebec for at least 1 year? This research project might interest you!

The action research aims to design, develop, and test a collaborative structure for elementary school teams, with the goal of recognizing and valuing the educational role of staff working in school daycare services.

Your participation would involve taking part in a 2-hour discussion group via videoconference with five to seven other educators. You will be invited to respond to and discuss your experience in the school setting, particularly based on the following questions:

  • How do you assess the recognition and appreciation of your role at the school, particularly at the educational level? For example, by the school administration and teaching staff?
  • Do you currently collaborate with the teaching staff and other school personnel? What forms do these collaborations take?
  • What are your needs and suggestions to promote collaboration between daycare staff, school administration, and other school personnel (including teachers)?

A half-day release is planned to facilitate your participation.

To participate, please complete the selection questionnaire.

Principal Researcher:
Julie Larochelle-Audet, Professor in the Department of Administration and Foundations of Education, Faculty of Education Sciences, University of Montreal