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Les ingénieurs en chef, des professionnels séniors à syndiquer

Le 1er mars dernier, le SEPB 610 a déposé au Tribunal administratif du travail (TAT) une requête en vertu de l’article 39 du Code du travail afin de faire inclure dans son accréditation les 7 postes d’ingénieur en chef qui existent présentement à la STM.

 

Qu’est-ce qu’une requête en 39?

Via cette procédure, le SEPB 610 demande au tribunal de déclarer que les ingénieurs en chef sont des salariés au sens du Code du travail, et non des gestionnaires, et que compte tenu de la nature professionnelle de leurs tâches, ce sont des employés qui doivent être inclus dans notre accréditation syndicale.

Nous faisons valoir au tribunal que les ingénieurs en chef ne détiennent aucune gouverne hiérarchique sur le personnel, ni aucun pouvoir d’autoriser des dépenses. Leurs recommandations doivent toujours être entérinées par un supérieur. Leur gouverne, s’il y a lieu, est de nature fonctionnelle, comme elle l’est pour les ingénieurs principaux ou les conseillers corporatifs, par exemple.

 

Pourquoi cette démarche?

En plus de chercher à protéger l’intégrité de notre accréditation, cette démarche permettra de mieux circonscrire les rôles et responsabilités des ingénieurs en chef par rapport aux autres professionnels, de bonifier leurs conditions de travail et d’améliorer les opportunités de promotion au sein du SEPB 610.

Le tribunal entendra notre requête l’été prochain. Nous vous tiendrons au courant de ce dossier.