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Le rôle des syndicats dans les COP

Comme à chaque année depuis 2015, le président du SEPB 610 Marc Glogowski fait partie de la délégation de la FTQ et de la société civile québécoise à la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP).

La FTQ dresse d’ailleurs un bilan très positif de sa participation à la COP28 en décembre dernier.

De manière plus générale, quels rôles les syndicats jouent-ils dans les COP? Nous en rappelons ici quelques-uns :

  1. Représentation des travailleurs : Les syndicats représentent les intérêts des travailleurs dans les discussions sur les changements climatiques. Cela peut inclure la défense des travailleurs touchés par la transition vers une économie plus verte et la promotion de politiques qui garantissent une transition juste pour les travailleurs.
  2. Plaidoyer pour des politiques équitables : Les syndicats favorisent des politiques climatiques qui prennent en compte les impacts sur l’emploi, la formation et le bien-être des travailleurs. Ils contribuent à la formulation de politiques équitables et durables.
  3. Participation aux dialogues sociaux : Les syndicats participent aux dialogues sociaux au sein des COP, collaborant avec d’autres parties prenantes pour élaborer des solutions qui intègrent les perspectives des travailleurs.
  4. Promotion de la transition juste : Les syndicats plaident en faveur d’une transition juste vers une économie à faible émission de carbone, en mettant l’accent sur la protection des emplois existants, la création d’emplois verts et la garantie de conditions de travail décentes dans les nouvelles industries.
  5. Éducation et sensibilisation : Les syndicats jouent un rôle dans l’éducation et la sensibilisation des travailleurs sur les enjeux liés aux changements climatiques, encourageant une compréhension plus large des défis et des opportunités.
  6. Participation à la mise en œuvre des politiques : Une fois que des accords sont conclus lors des COP, les syndicats sont impliqués dans la mise en œuvre des politiques au niveau national, en travaillant avec les gouvernements et d’autres parties prenantes pour garantir une transition juste.

Mon rôle à la COP était de sensibiliser nos politiciens présents sur place de cette dichotomie entre le financement des projets et le financement de l’exploitation du service. Pour maintenir, voire augmenter l’offre de service du transport en commun, il faut garantir un budget opérationnel adapté aux objectifs de croissance des sociétés de transport. Voici les divers intervenants que j’ai rencontrés :

  • Benoit Charrette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec
  • Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, ministre responsable du Développement économique régional, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal
  • Désirée McGraw, Porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, Parti libéral du Québec
  • Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada
  • Kristina Michaud, Porte-parole du Bloc Québécois en matière de Changements climatiques, Sécurité publique et protection civile et Jeunesse
  • Taylor Bachrach, député du NPD
  • Elizabeth May, députée du Parti vert

Il est primordial que les syndicats participent aux COP, tout comme les différents groupes de la société civile. Il y a un dicton qui se dit là-bas à chaque année : « Si vous n’êtes pas à la table, c’est que vous êtes au menu. » (If you are not at the table then you are on the menu).

 

SEPB 610