Les Aliments Dare de Sainte-Martine : les employé-es syndiqué-es déclenchent une grève générale illimitée

Les employé-es de l’usine Les Aliments Dare (boulangerie Grissol) de Sainte-Martine ont déclenché une grève générale illimitée dimanche matin.

La centaine de syndiqué-es membres du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) s’étaient dotés d’un mandat de grève dans une proportion de 85 % le 13 novembre dernier.

« Même avec un mandat de grève en poche, nous avons relancé l’employeur pour négocier. Nous lui avons même soumis une proposition de règlement, mais elle a été rejetée du revers de la main. La direction fait la sourde oreille et elle demeure campée sur ses positions, nous n’avions plus le choix de sortir », explique Mario Longtin, président du syndicat des employés et employées de Les Aliments Dare (SEPB-574).

Le principal point d’achoppement est au niveau monétaire. Le syndicat a initialement réclamé 18 % d’augmentation sur trois ans alors que l’employeur offre présentement 13,25 % sur quatre ans.

« On le sait la main-d’œuvre est rare, le taux de roulement chez Dare est énorme, nos collègues quittent pour des emplois plus payants, l’employeur ne semble pas réaliser que c’est à son avantage d’accepter notre proposition salariale. Elle permettrait de favoriser la rétention des travailleuses et travailleurs. Au lieu de voir l’évidence, l’employeur préfère nous offrir des miettes », ajoute Dominic Béland, président du SEPB-574.

Les aliments Dare doivent inaugurer une nouvelle ligne de production dans l’usine de Sainte-Martine en décembre. Le syndicat est disposé à s’asseoir à la table de négociation.

Les employé-es syndiqué-es de l’usine Les Aliments Dare de Sainte-Martine votent en faveur de la grève

Les employé-es de l’usine Les Aliments Dare (boulangerie Grissol) de Sainte-Martine se sont dotés d’un mandat de grève dimanche soir lors d’une assemblée spéciale. C’est dans une proportion de 85% que les syndiqué-es membres du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) ont voté en faveur de la grève à exercer au moment jugé opportun.

« Avec un taux de participation à l’assemblée de 91%, le message envoyé à la direction est clair, nous voulons une convention collective qui tienne compte des nouvelles réalités économiques, entre autres de l’inflation. Il y a d’importants problèmes de rétention du personnel en raison des salaires qui ne sont pas assez élevés, nous voulons que les salaires soient suffisamment attrayants pour garder notre monde. On le sait, le domaine de l’alimentation engrange des profits importants, il est temps de partager », estime Mario Longtin président du syndicat des employés et employées de Les Aliments Dare (SEPB-574).

Le principal point d’achoppement est au niveau monétaire. Le syndicat, qui représente 88 employé-es, réclame 18% d’augmentation sur trois ans alors que l’employeur offre 13,25% sur quatre ans.

« Nous sommes de bonne foi, nous allons donner une chance à la négociation, mais nous n’hésiterons pas à utiliser notre mandat de grève si l’employeur fait la sourde oreille. Après un an et demi de négociations, on est rendu là », conclut Dominic Béland, président du SEPB-574.

Les aliments Dare doivent inaugurer une nouvelle ligne de production dans l’usine de Sainte-Martine en décembre, comme quoi les affaires vont bien pour l’entreprise.

Le SEPB-Québec recherche la perle rare!

Le SEPB-Québec est à la recherche d’une personne conseillère syndicale qui aura comme principale assignation la syndicalisation et le recrutement. La personne candidate devra avoir d’excellentes aptitudes communicationnelles. Elle possède un bon leadership et sait rapidement établir la confiance envers un groupe à syndiquer ou une personne voulant exercer son droit d’association. La personne candidate maîtrise les différentes lois du travail pertinentes à ses tâches et sait articuler une réflexion stratégique.

SOMMAIRE DES ACTIVITÉS
▪ Coordonner et intervenir dans des campagnes de recrutement ou de syndicalisation afin de former de nouvelles unités syndicales ou sections locales;
▪ Conseiller, former et accompagner les nouvelles personnes membres dans l’accréditation et l’organisation de leur unité syndicale ou section locale;
▪ Assister les personnes membres pour l’ensemble de leurs activités syndicales, notamment dans certaines campagnes de mobilisation et de consolidation;
▪ Organiser et animer des rencontres ou assemblées avec des personnes salariées en appliquant les règles d’assemblée pertinentes;
▪ Produire des communications et du matériel d’information à diffuser aux personnes membres, et ce, à l’aide des différents outils technologiques;
▪ Conseiller les exécutifs, les personnes membres et les personnes salariées sur l’interprétation et l’application des conventions collectives de même que sur les lois et règlements touchant les relations de travail et l’emploi en général;
▪ Élaborer ou participer à l’élaboration ainsi que donner des sessions de formation syndicale;
▪ Conseiller les personnes membres pour la préparation de leur projet de convention collective et agir à titre de porte-parole lors du processus de négociation;
▪ Agir à titre de procureur.e devant le Tribunal administratif du travail, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, etc.
EXIGENCES REQUISES
▪ Solide expérience syndicale, tant au plan de la défense professionnelle qu’au plan social;
▪ Une formation universitaire en relations industrielles, en droit ou dans une discipline jugée connexe ou une expérience suffisante jugée pertinente;
▪ Capacité à animer une assemblée syndicale ou une rencontre de plusieurs personnes salariées en appliquant les règles d’assemblée, le cas échéant;
▪ Expérience de négociations de conventions collectives;
▪ Capacité à agir à titre de procureur.e devant différents tribunaux administratifs;
▪ Facilité de communication verbale et écrite;
▪ Capacité d’adaptation aux divers types d’effectifs des unités syndicales ou sections locales;
▪ Capacité d’organisation et aptitudes à fonctionner de manière autonome;
▪ Être prêt.e à voyager et à travailler fréquemment le soir et les fins de semaine.
AFFECTATION ET CONDITIONS DE TRAVAIL
▪ Le poste est à combler au mois début du mois de janvier 2023;
▪ Le lieu de travail de cette personne conseillère sera Montréal;
▪ Le statut rattaché à ce poste est permanent;
▪ La rémunération et les avantages reliés à ce poste sont conformes à la convention collective de travail des personnes conseillères.
CANDIDATURE
▪ Toute personne intéressée à poser sa candidature doit le faire par écrit en adressant une lettre à cet effet à Me Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec, au plus tard le 2 décembre 2022 à l’adresse courriel suivante : mpbedard@sepb.qc.ca .

Loi spéciale pour interdire aux travailleurs et travailleuses de l’éducation en Ontario le droit de faire la grève: honte au gouvernement de Doug Ford!

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) appuie sans réserve le combat des travailleurs et travailleuses de l’éducation de l’Ontario qui revendiquent de meilleures conditions de travail et de rémunération face à un gouvernement de droite insensible aux besoins des femmes et des hommes qui œuvrent auprès de leurs enfants.

« C’est franchement une honte. Avant même le déclenchement de la grève, qui est un moyen de pression reconnu par la Charte canadienne des droits et libertés, le gouvernement Ford attaque sans aucune justification les travailleurs et travailleuses qui souhaitent exercer de façon légitime leurs droits afin de revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail. Ce gouvernement redouble d’insultes en refusant de rencontrer les représentants des travailleurs et travailleuses qui ont pourtant déposés une contreproposition afin d’en arriver à un accord négocié, c’est franchement gênant », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Les 55 000 travailleurs et travailleuses de l’éducation, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) de l’Ontario, exercent légitimement leur droit de négocier une convention collective juste et équitable, ce que refuse le gouvernement Ford. Est-il besoin de rappeler à ce gouvernement que nous sommes, jusqu’à preuve du contraire, en démocratie ? », ajoute le président de la FTQ.

« Ce gouvernement méprisant en ajoute une couche en usant de la disposition dérogatoire pour passer outre à la charte des droits et aux tribunaux qui reconnaissent le droit de grève des travailleurs et travailleuses. À quand la police dans les rues pour emprisonner les leaders syndicaux ? », d’interroger le président de la FTQ.

La FTQ invite ses affiliés et la population à témoigner leur solidarité aux travailleurs et travailleuses de l’éducation de l’Ontario lors des différentes activités de mobilisation prévues ce vendredi. Plus d’information à venir sur le site internet de la FTQ à https://ftq.qc.ca.

Négociations du secteur public: « Nous, d’une seule voix » | Le Front commun dépose ses revendications

Le Front commun a présenté aujourd’hui ses revendications au Conseil du trésor dans le cadre de la ronde de négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public qui s’amorce.

« Notre message au gouvernement est clair : nous, d’une seule voix, réclamons des conditions de travail et salariales à la hauteur des services que nous rendons à la population », ont fait valoir François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Robert Comeau, président de l’APTS, et Daniel Boyer, président de la FTQ, à la sortie du Conseil du trésor, ce matin.

« Aujourd’hui, pour les quelque 420 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux et de l’enseignement supérieur que nous représentons, il s’agit d’une étape importante du processus de négociation qui s’enclenche. Parce qu’au fil des ans, les conditions de travail se sont largement dégradées et les salaires sont devenus nettement insuffisants. Offrir des services de qualité et œuvrer au bien-être de la population, c’est une priorité. Mais encore faut-il avoir les moyens de le faire… et assez de monde pour le faire! », d’ajouter les leaders syndicaux.

Les revendications portées par le Front commun sont issues d’un large processus de consultations auprès de ses membres et visent notamment un enrichissement et une protection permanente contre l’inflation qui garantit le maintien de leur pouvoir d’achat.

Concrètement, la revendication salariale se détaille comme suit :

  • Pour 2023 : une hausse de 100 $ par semaine pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs OU l’application d’un mécanisme permanent d’indexation annuelle basé sur l’indice des prix à la consommation (IPC), plus une hausse de 2 %, selon la formule la plus avantageuse.
  • Pour 2024 : application d’un mécanisme permanent d’indexation annuelle basé sur l’IPC, plus une hausse de 3 %.
  • Pour 2025 : application d’un mécanisme permanent d’indexation annuelle basé sur l’IPC, plus une hausse de 4 %.

Outre la revendication salariale, d’autres demandes sont également portées par le Front commun, notamment en ce qui concerne :

  • la retraite;
  • les droits parentaux;
  • les disparités régionales;
  • les assurances collectives.

Les organisations syndicales qui composent le Front commun rappellent que ces femmes et ces hommes qui œuvrent avec cœur et fierté chaque jour font partie du quotidien des Québécoises et des Québécois. Il ne se passe pas une semaine sans qu’il ne soit question, dans l’espace public, de leurs conditions de travail difficiles, de la pénurie de personnel et des conséquences majeures qui en découlent sur les services offerts à la population.

« Le moment est venu d’agir concrètement. Et ça passe nécessairement par la négociation. Il est urgent d’améliorer les conditions de travail et de rehausser les conditions salariales. Nous souhaitons que cette négociation se déroule avec le sérieux que commande le contexte actuel. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement », ont lancé les dirigeants syndicaux.

 À propos du Front commun

Réunies en Front commun pour les négociations du secteur public 2023, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) représentent plus de 420 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois dans les secteurs publics, en éducation, en santé et dans les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur. Les conventions collectives viendront à échéance le 31 mars 2023.

Plus d’informations disponibles à frontcommun.org

 

La FTQ commente le résultat des élections au Québec

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) prend acte du résultat du scrutin qui porte au pouvoir pour un second mandat largement majoritaire la Coalition avenir Québec. « La CAQ devra faire preuve d’humilité, ce n’est pas vrai que la CAQ peut se vanter d’être le gouvernement de tous les Québécois et Québécoises. Il y a là un grave problème de représentation démocratique. Cela nous rappelle l’importance de réformer rapidement le mode de scrutin qui pourtant a déjà fait l’objet d’une promesse reniée par la Coalition avenir Québec », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Plusieurs dossiers importants attendent ce nouveau gouvernement. « Les prochaines négociations dans le secteur public, l’avenir du réseau de la santé, la mise en place d’un véritable programme d’assurance médicaments public et universel, et d’un réel plan de lutte aux changements climatiques, ainsi que la hausse du salaire minimum au plus tôt, minimalement à 18 $ l’heure ne sont que quelques-uns des dossiers qui devront être sur le haut de la pile des priorités du gouvernement de la CAQ », ajoute le secrétaire général Denis Bolduc.

« Une société véritablement démocratique ne peut être dirigée par un seul parti qui décide de tout. La CAQ devra avoir suffisamment d’ouverture d’esprit pour engager un véritable dialogue social avec la société civile, dont les représentants des travailleurs et travailleuses », conclut les leaders syndicaux.

 

Le gouvernement et l’immigration: la CAQ doit cesser de stigmatiser les personnes immigrantes!

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) juge déplorable toute la série de déclarations et commentaires de la Coalition avenir Québec (CAQ) au sujet de l’immigration.  « Les propos blessants entendus depuis plusieurs semaines ne font qu’alimenter les préjugés non fondés face aux personnes immigrantes qui sont essentielles pour la société québécoise. Leur dire qu’il serait suicidaire d’en accueillir davantage pour l’avenir du français au Québec est insultant et décourageant.  Les politiciens devraient se garder d’utiliser un discours polarisant qui ne fait qu’exacerber les tensions sociales.  Ce n’est pas ça le Québec », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

« Ce qu’il faut c’est, oui de bien les accueillir mais également leur donner la chance de bien s’intégrer. Et ça passe par un travail décent, la reconnaissance des acquis et aussi, et surtout, leur offrir l’apprentissage du français dans un environnement qui leur permet de bien apprendre.  Pour la FTQ, offrir des cours de français sur les lieux de travail devrait faire partie de l’ADN d’une véritable politique d’intégration », ajoute le secrétaire général de la FTQ.

« Grâce à l’ouverture d’esprit de plusieurs employeurs, la FTQ et ses syndicats affiliés ont fait la preuve que l’apprentissage du français sur les lieux de travail est un succès.  Les travailleuses et travailleurs immigrants n’ont pas à se déplacer après leur quart de travail et profitent d’une formation qui leur permet de bien comprendre et de s’exprimer dans la langue de leur pays d’accueil.  C’est tellement évident comme solution qu’on ne saisit toujours pas pourquoi les gouvernements n’en ont pas encore fait une véritable politique d’accueil et d’intégration », conclut Denis Bolduc.

Négociations du secteur public: le Front commun s’élargit avec l’adhésion de l’APTS

Alors qu’une nouvelle ronde de négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public s’amorce, le Front commun est fier d’annoncer que l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) joint ses rangs aux côtés de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Le Front commun représente maintenant plus de 420 000 travailleuses et travailleurs pour négocier d’une seule voix avec le prochain gouvernement.

« L’arrivée de l’APTS au sein du Front commun démontre la vigueur des liens de solidarité qui unissent nos organisations ainsi que notre détermination à obtenir de meilleures conditions salariales et de travail afin d’améliorer le niveau de vie de nos membres et d’assurer à la population québécoise des services publics accessibles et de qualité », annonce Robert Comeau, président de l’APTS.

« Nous sommes fiers de l’adhésion des travailleuses et travailleurs de l’APTS au Front commun. Pour nos organisations, cette nouvelle ronde de négociations sera la première occasion pour le prochain gouvernement du Québec de donner un nouveau souffle à tous nos réseaux publics, gravement mis sous pression par la pénurie de main-d’œuvre et par la pandémie. Des salaires largement bonifiés ainsi que de meilleures conditions de travail et de pratique seront des éléments clés pour attirer la relève et retenir l’expertise des personnes salariées », poursuivent les chefs syndicaux, François Enault, premier vice-président de la CSN et responsable de la négociation du secteur public et parapublic, Éric Gingras, président de la CSQ et Daniel Boyer, président de la FTQ.

Le Front commun dévoilera ses revendications pour relever ces défis au moment de les déposer au Conseil du trésor cet automne. Rappelons que les conventions collectives viendront à échéance le 31 mars 2023.

À propos du Front commun

Ensemble, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS représentent plus de 420 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois dans les secteurs publics, en éducation, en santé et dans les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur.

Mesures sanitaires de la COVID-19 Le ministre de l’Éducation doit revoir ses positions rapidement quant à la rémunération du personnel déclaré positif et absent

Le secrétaire général de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) Denis Bolduc demande au ministre de l’Éducation Jean-François Roberge de revoir sa position en ce qui a trait à la rémunération des employées du soutien scolaire qui se retrouvent en isolement parce qu’ils présentent des symptômes de la COVID-19.

Actuellement, une ou un employé du secteur scolaire qui présente des symptômes de COVID-19 doit effectuer un isolement de cinq jours afin d’éviter toute contamination. Or, pendant la pandémie, ces travailleuses et travailleurs conservaient leur plein salaire. En ce début d’année scolaire, le ministère de l’Éducation a donné la responsabilité aux Centres de services et aux commissions scolaires de gérer la rémunération des employées absentes en raison de la COVID.

« Le ministre a remis la patate chaude dans les mains des Centres de services. Or, certains Centres de service ont décidé que les employés en isolement seraient en congé maladie. La plupart de nos membres sont à statut précaire, plusieurs n’ont même pas de congés maladie. Certains ne peuvent avoir qu’un des symptômes de la COVID, même sans être malade et pour ceux et celles qui ont des congés maladie, au bout de cinq jours d’isolement, la banque de maladie est presque épuisée pour l’année. C’est inacceptable », affirme Denis Bolduc.

Géométrie variable

Comme le ministère a remis l’odieux de la gestion de la rémunération aux différents Centres de services, la situation est différente d’un endroit à l’autre. Certains Centres de services ont accepté que les employés qui sont positifs à la COVID puissent faire du télétravail. Toutefois, plusieurs catégories d’emploi ne peuvent pas s’exercer à distance, comme le travail d’éducatrice en service de garde, concierge ou surveillante d’élève. D’autres Centres de services offrent de récupérer les congés maladie utilisés en travaillant l’équivalent des heures passées en isolement. Dans tous les cas, la situation est rarement idéale pour les travailleuses et les travailleurs.

« Le gouvernement se débarrasse d’un problème tout en refilant la facture aux plus bas salariés de sa fonction publique. Le ministre Roberge doit corriger cette injustice rapidement et payer le plein salaire à tous ses employés qui doivent s’absenter en raison de la COVID sans amputer la banque de congés maladie », conclut M. Bolduc.

Les trois affiliés de la FTQ, le SCFP, le SEPB et le UES-800 représentent près de 15 000 travailleuses et travailleurs du soutien scolaire tant dans des Centres de services francophones que dans des Commissions scolaires anglophones.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Joignez une équipe stimulante!

Le SEPB-Québec a un poste à combler à Québec ou Rimouski (à déterminer). Il s’agit d’un défi stimulant dans une équipe de feu et un environnement d’entraide. En plus, on va se le dire, on est tous très sympathique.

Si vous êtes sélectionnez ce sera votre dernière job, celles et ceux qui entrent au SEPB aime tellement leur travail qu’ils-elles ne veulent pas quitter.

Voici l’offre d’emploi:

AVIS DE POSTE VACANT: Conseillère ou conseiller syndical

SOMMAIRE DES ACTIVITÉS
▪ Conseiller les membres pour la préparation de leur projet de convention collective et agir à
titre de porte-parole dans les négociations de l’unité syndicale ou de la section locale;
▪ Conseiller les exécutifs, les membres et les personnes salariées sur l’interprétation et
l’application des conventions collectives de même que sur les lois et règlements touchant les
relations de travail et l’emploi en général;
▪ Agir à titre de procureur(e) devant les tribunaux administratifs tels qu’assurance-emploi,
arbitrage de grief, Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail,
Tribunal administratif du travail, etc.;
▪ Initier et agir dans des campagnes de recrutement afin de former de nouvelles unités
syndicales ou sections locales;
▪ Conseiller et aider ces nouveaux membres dans l’organisation de leur unité syndicale ou
section locale;
▪ Collaborer à la production de bulletins de même qu’aux diverses publications du SEPBQuébec;
▪ Élaborer ou participer à l’élaboration ainsi que donner des sessions de formation syndicale;
▪ Assister les membres pour l’ensemble de leurs activités syndicales.

EXIGENCES REQUISES
▪ Solide expérience syndicale, tant au plan de la défense professionnelle qu’au plan social;
▪ Une formation universitaire en relations industrielles ou en droit est un atout;
▪ Capacité d’agir à titre de porte-parole du syndicat lors de négociations de conventions
collectives;
▪ Capacité d’agir comme procureur(e) devant différents tribunaux administratifs;
▪ Facilité de communication verbale et écrite;
▪ Capacité d’adaptation aux divers types d’effectifs des unités syndicales ou sections locales;
▪ Capacité d’organisation et aptitudes à fonctionner de manière autonome;
▪ Être prêt(e) à voyager et à travailler fréquemment le soir et les fins de semaine.

AFFECTATION ET CONDITIONS DE TRAVAIL
▪ Le poste est à combler en septembre 2022.
▪ Le lieu de travail de ce conseiller ou de cette conseillère sera à Québec ou Rimouski, à
déterminer.
▪ Le statut rattaché à ce poste est permanent.
▪ La rémunération et les avantages reliés à ce poste sont conformes à la convention collective
de travail des conseillers et des conseillères.

CANDIDATURE
▪ Toute personne intéressée à poser sa candidature doit le faire par écrit en adressant une
lettre à cet effet à Me Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec, au
plus tard le 29 juillet 2022 à l’adresse courriel suivante : mpbedard@sepb.qc.ca.