Vidéo: Le plus grand des petits, le plus petit des grands

Dans le cadre de son 7e congrès triennal (21 et 22 novembre 2024), le SEPB-Québec a présenté la bande annonce d’un documentaire sur son histoire réalisé par Ferrisson, une organisation qui s’est donnée le mandat de garder bien vivante la mémoire progressiste du Québec.

Intitulé Le plus grand des petits, le plus petit des grands, le documentaire d’environ 1h20 raconte l’histoire du SEPB-Québec (section locale 57) de la fin de la 2e guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui en passant par son émancipation des affiliations américaines au début du présent siècle.

Le documentaire est disponible sur le page YouTube du SEPB-Québec

Il est divisé en trois parties. La première partie est disponible ici et à la fin vous trouverez un lien cliquable menant à la 2e partie et ainsi de suite jusqu’à la 3e et dernière partie.

Bonne visionnement.

 

 

Congrès du SEPB: liste des candidats aux différents postes

Comme vous le savez, le 7e congrès triennal du SEPB-Québec approche à grands pas (21 et 22 novembre).

Nous désirons donc vous informer que la date de soumission des candidatures aux élections du SEPB-Québec est échue. Les personnes suivantes ont fait connaître leur intention :

  • Maryève Boyer (573) au poste réservé « Femmes »
  • Kathia Narcisse (463) au poste réservé « Équité »
  • Cécilia Roy (579) au poste réservé « Jeunes »
  • Pierrick Choinière-Lapointe au poste de directeur exécutif
  • Loïc Breton au poste de président

Au plaisir de vous voir au congrès!

Les employé.es du Renaud-Bray de Terrebonne se dotent d’un mandat de grève

Les employé.es du Renaud-Bray de Terrebonne dans Lanaudière, représentés par le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) ont voté à 93% en faveur d’un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

Lors d’une assemblée générale qui s’est déroulée le 27 octobre dernier, les 15 employé.es présents ont d’abord rejeté la dernière offre patronale à 100% avant de se doter d’un mandat de grève.

Les négociations avec l’employeur achoppent, entre autres, au niveau du salaire et de la durée des pauses.

La convention collective est échue depuis le 30 juin dernier.

Régime canadien d’assurance médicaments: un pas dans la bonne direction

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) salue l’adoption du projet de loi C-64 qui jette les bases d’un éventuel régime public et universel d’assurance médicaments. Le Parti libéral du Canada et le NPD ont démontré qu’avec de la volonté politique, il est possible de bonifier le filet social dans l’intérêt de la population. 

« Cette nouvelle loi permet de jeter les bases d’un futur régime public et universel complet en rendant disponibles les contraceptifs oraux d’ordonnance et les médicaments contre le diabète. Il faut maintenant, toujours dans le cadre de la loi, couvrir l’ensemble des médicaments d’ordonnance à toute la population canadienne qui ne doit plus avoir à choisir, pour des raisons financières, entre prendre ses médicaments, payer son loyer ou nourrir sa famille », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard. 

« Au Québec, le régime hybride public-privé est inefficace et dépassé, et les chicanes de compétence ne doivent pas servir à priver la population des médicaments dont elle a grand besoin. Avec un régime public et universel, le Québec pourrait économiser entre 1 à 3 milliards de dollars par année. Au lieu de retourner à l’austérité après un déficit record de 11 milliards de dollars, la FTQ estime que Québec aurait tout intérêt à s’asseoir avec le fédéral pour obtenir les sommes lui permettant de mettre sur pied un régime public et universel d’assurance médicaments. Cette mesure est bonne pour la justice sociale et les finances publiques. Qu’attend donc le gouvernement de la CAQ pour agir ? », de poursuivre la présidente. 

« Avec ce constat, il serait immoral pour la CAQ de priver les Québécoises et Québécois d’un accès universel aux médicaments d’ordonnance, d’où l’urgence de conclure un accord avec Ottawa », conclut Magali Picard.

 

L’entreprise Paper met à la porte tous ses employé.es canadiens nouvellement syndiqués

L’entreprise de tutorat Paper a mis à pied tous ses tutrices et tuteurs canadiens qui venaient tout juste de joindre les rangs du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574 (SEPB-574) au Québec et du Canadian Office and Professional Employees (COPE-local 131) en Ontario.

Paper embauchait 130 tutrices et tuteurs au Québec et plus de 700 dans le reste du Canada. C’est par courriel que l’entreprise a informé ses travailleuses et travailleurs que leurs services n’étaient plus requis.

L’entreprise offre des services de tutorat aux élèves en difficulté au Canada et aux États-Unis. Le travail qui était effectué par les tutrices et tuteurs canadiens a été transféré à des travailleuses et travailleurs non-syndiqués aux États-Unis.

« Pour nous il n’y a pas de fumée sans feu. C’est un geste antisyndical, cela ressemble à une décision idéologique dont les salarié.e.s sont les premières victimes. On dépose notre accréditation pour représenter ces travailleuses et travailleurs et quelques semaines plus tard tout le monde est mis à la porte! Paper a beau jouer du violon en affirmant éprouver des difficultés financières, mais nous ne sommes pas dupes », explique Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.

Une gestion erratique

Paper a été créé au Canada et a connu une croissance fulgurante. Elle compte comme clients principalement des écoles et commissions scolaires anglophones au Canada et aux États-Unis. Les bureaux administratifs de l’entreprise sont à Montréal.

Les employé.es ne sont pas surpris outre mesure du comportement cavalier de Paper.

« Paper est reconnu pour faire des promesses qu’elle ne tient pas. Que ce soit de meilleurs salaires ou des conditions de travail moins contraignantes. La direction en a toujours demandé plus à ses employé.es en promettant des jours meilleurs sans toutefois tenir ses promesses. Je suis triste de constater que l’entreprise préfère nous mettre tous à pied plutôt que de nous faire face d’égal à égal à une table de négociation. C’est triste, mais cela s’inscrit bien dans la philosophie d’entreprise », ajoute avec dépit la présidente de l’unité des employé.es de Paper au Québec, Naomi Spiegelman.

Le SEPB-Québec prendra toutes les mesures légales qu’il jugera nécessaires afin que les employé.es soient traités équitablement.

Le comité des jeunes comme vous ne l’avez encore jamais vu!

Dans le cadre de cette semaine de la relève syndicale, le comité des jeunes du SEPB-Québec a décidé de faire connaître ses membres de façon ludique et originale. À partir du thème Connaissez-vous vos superhéros? les membres ont concocté le micro site Internet que vous pouvez consulter ici.

Qu’est-ce que la Semaine de la relève syndicale?

C’est dans le but de sensibiliser le milieu syndical à l’importance de bien préparer la relève que la FTQ invite ses affiliés à mettre sur pied des activités permettant de bâtir des ponts intergénérationnels avec leurs membres dans le cadre de la semaine de la relève syndicale !

La Semaine de la relève syndicale, c’est le moment de rejoindre, dans tous les syndicats affiliés à la FTQ, les jeunes membres (35 ans et moins) et de sensibiliser les personnes militantes, conseillères et membres à l’enjeu de la préparation de la relève dans nos syndicats. L’idée est d’attirer l’attention au moyen d’activités organisées, chez et par les affiliés, sur le plan local, régional ou national.

Le comité des jeunes du SEPB-Québec a aussi produit une vidéo permettant de mieux connaître certaines personnes membres.

 

Réaction de la FTQ au budget fédéral: de bonnes mesures pour le Québec

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) salue plusieurs des mesures annoncées dans le budget fédéral, comme les investissements dans le logement, l’assurance médicaments ou l’aide alimentaire, et estime qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction pour répondre aux besoins de la population. La centrale considère qu’il est important pour le Québec de protéger ses champs de compétence, mais comprend les actions du palier fédéral face au gouvernement de la CAQ. Pour la FTQ, il faut s’attaquer à la vie chère, à la crise du logement, à l’aide alimentaire, aux soins dentaires ou à l’assurance médicaments. C’est pourquoi Québec et Ottawa doivent collaborer et s’entendre rapidement pour que les milliards de dollars sur la table aident ceux et celles qui peinent chaque jour à joindre les deux bouts.

« La population québécoise souffre encore beaucoup de l’inflation. Se loger est rendu inabordable, la fréquentation des banques alimentaires ne cesse d’augmenter et le phénomène de l’itinérance atteint des proportions alarmantes. Il ne faut donc pas se surprendre que le fédéral réagisse. La nature ayant horreur du vide, on comprend pourquoi le fédéral agit dans les “champs d’incompétence” de la CAQ », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

« Devant l’urgence actuelle, il faut mettre de côté les chicanes de clôtures. Les deux paliers de gouvernement doivent collaborer pour que l’argent soit utilisé aux programmes auxquels il est destiné et non pour baisser les impôts, donner des chèques cadeaux pour se faire élire ou payer des millionnaires pour venir jouer au hockey », ajoute le secrétaire général.

Aussi, il faut saluer les mesures sur les gains en capital qui visent les mieux nantis. Il s’agit d’une mesure positive, mais beaucoup d’efforts restent à faire, notamment en ce qui concerne la lutte efficace contre l’évitement fiscal et l’évasion fiscale. Soulignons également le 1,5 milliard de dollars qui seront investis en culture et communautés.

Par ailleurs, la FTQ invite les oppositions à faire preuve de bon sens et à travailler avec le gouvernement Trudeau pour une adoption rapide du projet de loi anti-briseurs de grève et une mise en œuvre dès sa sanction royale. Les travailleurs et les travailleuses ne devraient pas attendre 18 mois comme ce qui est proposé à l’heure actuelle. Ottawa doit également bonifier l’assurance-emploi et poursuivre ses efforts pour l’instauration d’un régime public et universel d’assurance médicaments. « Au Québec, le régime hybride (public-privé) est complètement inadéquat. Trop de personnes à faible revenu se privent de médicaments faute d’argent. Il est déjà démontré qu’un régime public et universel permettrait d’économiser plusieurs milliards de dollars grâce à un plus grand pouvoir de négociation. La raison doit l’emporter sur les intérêts des lobbys pharmaceutiques et des compagnies d’assurances », conclut le secrétaire général.

CO28 à Dubaï: maintenir la pression pour lutter contre les changements climatiques

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), fidèle à son engagement envers les enjeux environnementaux, portera la voix des travailleuses et travailleurs dans le cadre de la COP 28 lors des négociations de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï. La délégation de la FTQ sera entre autres composée de la présidente, Magali Picard, et du secrétaire général, Denis Bolduc, ainsi que de déléguées et délégués œuvrant dans différents secteurs de l’économie (commerce, alimentation, transport collectif, énergie, foresterie, transformation industrielle) et provenant de différents affiliés (SEPB, TUAC, SCFP, Unifor). À noter que la FTQ participe à ces conférences depuis le tout début en 2015.

« Il faut maintenir la pression sur nos politiciens, même à l’étranger, pour s’assurer qu’ils assument leurs responsabilités et respectent leurs engagements. Par exemple, les énergies renouvelables doivent rester sous contrôle public alors que le gouvernement du Québec prône un déploiement de certaines énergies en laissant la voie libre au privé. Et souhaitons-nous vraiment permettre au Canada de poursuivre l’expansion de ses énergies fossiles en utilisant des technologies de captation de carbone qui sont inefficaces ? La réponse est non ! », soutient la présidente de la FTQ, Magali Picard.

« Si le choix du pays hôte peut sembler paradoxal par rapport aux objectifs de la conférence, la FTQ reconnaît le principe d’alternance des continents de l’ONU dans la sélection des pays organisateurs. Les défis actuels sont trop importants pour pratiquer la politique de la chaise vide. En tant que centrale syndicale, nous estimons avoir un rôle essentiel à jouer auprès de nos membres », explique le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

Transition juste

Le concept de transition juste est utilisé à l’échelle internationale et vise à protéger la main-d’œuvre touchée par la transformation vers une économie verte. La FTQ s’assurera que le Programme de travail sur la transition juste, qui sera négocié, s’inscrira dans les principes de l’Organisation internationale du travail, c’est-à-dire par un dialogue social, la protection sociale, le droit du travail et le travail décent.

« La transition juste est un terme souvent galvaudé et noyé à travers différents concepts comme la transition verte, la transition énergétique, la transition socio-économique ou la transition environnementale. Même le gouvernement canadien a préféré utiliser le terme emplois durables pour favoriser la création d’emplois dans son dernier projet de loi », explique le directeur du service de l’environnement et de la transition juste de la FTQ, Patrick Rondeau.

Parmi les pistes de solutions explorées : organiser des comités paritaires axés sur l’environnement et le développement durable dans les milieux de travail, intégrer les enjeux de transition aux formations syndicales de base, négocier des articles de convention collective liés à ces enjeux (ex. : congé d’éducation payé).

La transition touche plusieurs emplois et régions et ne se déploie pas de la même façon ni à la même vitesse partout au Québec. La délégation de la FTQ surveillera et interviendra notamment sur ces enjeux : valorisation du transport collectif, carboneutralité des entreprises, décarbonation des procédés industriels, électrification des transports, protection des écosystèmes et de la biodiversité.

Projet de loi anti-briseurs de grève au fédéral: enfin!

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) applaudit le gouvernement Trudeau pour le dépôt du projet de loi anti-briseurs de grève (C-58) et demande aux autres formations politiques de faire preuve de solidarité envers les travailleuses et travailleurs du pays en faisant en sorte que ce projet de loi soit bonifié là où il doit l’être et qu’il soit adopté rapidement.

« Enfin ! C’est ce que nous avons envie de dire. Il faut saluer le courage du gouvernement Trudeau qui a résisté aux lobbys patronaux et reconnu tout le travail de longue haleine effectué par le NPD, sans oublier les organisations syndicales, dont les affiliés de la FTQ, qui ont sans cesse fait pression, au fil des ans, pour que soit déposé par les gouvernements en place un projet de loi protégeant les travailleuses et travailleurs. Trop souvent, des employeurs sans scrupules sous compétence fédérale ont profité de l’absence d’une loi anti-briseurs de grève pour poursuivre leurs opérations lors de conflits de travail en embauchant des  »scabs ». Ce projet de loi correspond à nos attentes », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

Ce projet de loi fait également en sorte d’interdire l’embauche de personnel de remplacement en télétravail, ce qui est une grande victoire. « Nous allons prendre le temps de bien étudier ce projet de loi, car le diable se cache dans les détails comme nous disons souvent, mais chose certaine, c’est que la lecture que le gouvernement fédéral fait du monde du travail correspond à la réalité d’aujourd’hui. Nous attendons maintenant que le gouvernement du Québec actualise la loi anti-briseurs de grève à cette nouvelle réalité, loi qui doit aussi s’adresser aux travailleuses et travailleurs de la construction qui se font voler leurs emplois lors de conflits, grèves ou lock-out », conclut le secrétaire général, Denis Bolduc.