Négociations dans le secteur public : la FTQ annonce une entente de principe

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP, SQEES 298, SEPB, UES 800) sont fiers d’annoncer la conclusion d’une entente de principe tant aux tables sectorielles qu’à la table centrale.

« Enfin, après plus d’un an de négociation, nous avons convenu avec le gouvernement de dispositions qui amélioreront les conditions d’exercice d’emploi pour faciliter l’attraction et la rétention du personnel en santé, en éducation et dans les services sociaux tout en améliorant la rémunération. Nous avons également convenu de l’intégration de la structure salariale que nous proposions pour la 3e année de la convention collective de façon à amorcer un rattrapage pour les plus bas salariés que nous représentons.  Je me dois de souligner l’écoute des représentants du gouvernement au cours des dernières heures et des derniers jours quant aux préoccupations que nous avons soulevées et aux solutions que nous avons proposées », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

L’entente de principe conclue dans les dernières heures comprend, entre autres, des hausses salariales de 2% par année pour un contrat de 3 ans, ainsi que des ajustements salariaux selon les catégories d’emploi. Comme il se doit, les détails de l’entente seront d’abord présentés aux travailleuses et travailleurs avant d’être rendus publics.

« Il faut rendre hommage aux travailleuses et travailleurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux qui, depuis des années, maintiennent à bout de bras les services publics, particulièrement pendant cette crise de la COVID-19. Leur détermination et leur mobilisation ont grandement aidé à faire aboutir cette négociation. Il faut également remercier les équipes de négociation qui depuis la fin 2019 n’ont pas ménagé leurs efforts pour améliorer les conditions de travail et la rémunération des femmes et des hommes qu’ils représentent.  Encore une fois merci », conclut le président de la FTQ

Négociations dans le secteur public: des offres qui nous laissent sur notre faim

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB-Québec, UES 800) prennent acte de la nouvelle proposition déposée ce mercredi par le Conseil du trésor, mais visiblement c’est nettement insuffisant pour signer un nouveau contrat de travail.

« Bien qu’il y ait des éléments qui méritent d’être regardés de près, nous sommes encore bien loin d’un accord. Si on reconnait que le gouvernement a fait des petits pas, il en reste beaucoup à faire pour conclure cette négociation. Après un an et demi de négociation, c’est un peu décevant », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Dans sa proposition, Québec maintient son offre salariale de 5 %, et ajoute 1 % pour la dernière année de la convention collective liée à l’Indice des prix à la consommation et à la croissance économique, des conditions qui s’apparentent à une profession de foi. Des montants forfaitaires sont également proposés, malheureusement non récurrents et qui, à la retraite, ne sont pas comptabilisés dans la pension versée aux travailleuses et travailleurs.

« On est loin de la coupe aux lèvres. Quant aux offres salariales différenciées, il y a bien sûr des types d’emplois qui méritent des correctifs, cependant, ça ne laisse pas de place pour des hausses pour les autres salariés. Concrètement, les offres de Québec ne règlent pas le retard salarial de 9,4 % des travailleurs et travailleuses du secteur public, ce qui signifie encore une fois une perte du pouvoir d’achat de nos membres », ajoute le président de la FTQ.

« Nos gens sont mobilisés et nous allons accentuer cette mobilisation. Les travailleuses et travailleurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux veulent une reconnaissance de la valeur de leur travail. Ce qui est sur la table ne règle en rien le grave problème d’attraction et de rétention du personnel de même que les conditions d’exercice d’emploi. Québec doit prendre la mesure des sacrifices des femmes et des hommes qui tiennent à bout de bras les services publics. Pour nous, les négociations sont loin d’être terminées », conclut le président de la FTQ.

Un an sans contrat de travail : le personnel du secteur public se mobilise les 29, 30 et 31 mars

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans la négociation du secteur public (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB, UES 800) annoncent une série d’actions de visibilité et de manifestations (29, 30, 31 mars) pour dénoncer l’absence de progrès aux tables de négociation. Le 31 mars prochain, cela fera un an que les travailleuses et travailleurs sont sans contrat de travail et plus d’un an que les négociations amorcées à l’automne 2019 piétinent.

Déjà, depuis le 15 mars, une campagne de valorisation des titres d’emplois du personnel est en marche. Les travailleuses et travailleurs sont invités à tourner de courtes vidéos pour dire au gouvernement pourquoi ils sont essentiels au bon fonctionnement des services publics (https://ftq.qc.ca/campagne-de-valorisation-des-titres-demploi/).

Ces journées d’actions connaitront leur point culminant par les mobilisations suivantes :

« Les travailleuses et travailleurs que nous représentons en ont assez. Ces négociations trainent depuis trop longtemps et nos membres en ont ras le bol de se faire dire constamment par le gouvernement qu’ils sont beaux et fins. Ce n’est pas un secret, les personnels de la santé, l’éducation et des services sociaux sont fatigués, épuisés et maintiennent les services à bout de bras. La reconnaissance de leur travail, leur dévouement doit passer par de meilleures conditions d’exercices d’emplois afin de faciliter l’attraction et la rétention du personnel et une rémunération qui tient compte de leur compétence », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Malgré les appels du premier ministre en mars 2020 pour régler rapidement les négociations, rien ne bouge. Pourtant, des demandes raisonnables et acceptables ont été présentées au gouvernement, mais en vain. Malheureusement, les négociations piétinent alors que nous attendons toujours des offres acceptables de la part du Conseil du trésor », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Pour en savoir plus sur toutes les activités de mobilisation : https://ftq.qc.ca/an-de-negociations-on-se-mobilise/.