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Un gel d’embauche? La direction attaque la mauvaise cible

Dans sa dernière webdiffusion, Marie-Claude Léonard nous apprenait qu’un gel d’embauche était déjà en vigueur. Une mesure qui serait en réponse à la difficile situation budgétaire dans laquelle se trouverait la STM.

Toutefois, ces derniers temps, une telle austérité ne semblait pas ralentir la promotion de gestionnaires dans certains secteurs. Aussi, aucune mesure ne semble prise concernant les services professionnels et autres consultants externes qui continuent à faire de bonnes affaires à la STM.

À ce sujet, faut-il rappeler encore une fois que le recours aux firmes privées coûte, grosso modo, deux fois plus cher à la STM que ses employés de l’interne, par heure travaillée? Cette réalité à la STM s’observe également chez Santé Québec, qui a révélé cette semaine avoir économisé 700 millions $ en 15 mois en tournant le dos aux agences privées au profit de leurs employés de l’interne.

À la Ville de Montréal également, une récente étude de l’IRIS a permis d’apprendre que les tarifs des firmes de génie-conseil dans les contrats d’infrastructures octroyés par la Ville de Montréal ont crû de 82 % depuis 2012, soit deux fois plus que l’inflation!

Une étude qui a été creusée par The Gazette dans une série d’articles :

Si la direction de la STM est sérieuse dans ses efforts visant à « changer les façons de faire » pour faire face à la crise budgétaire, on l’appelle à renoncer à s’attaquer à la sécurité d’emploi de ses professionnels d’expérience, qualifiés et dévoués et à remettre en question son recours systématique aux firmes privées d’ingénierie, qui basent leur modèle d’affaires sur des contrats éternellement renouvelés avec les sociétés publiques comme la STM.

Concentrez vos énergies sur les ressources que vous avez déjà à l’interne. Offrez à vos professionnels des perspectives d’avenir solides et un partenariat mutuellement avantageux.

Les pros sont au cœur de la solution.

 

SEPB 610