Dans un long message publié sur l’intranet lundi matin, la STM nous annonçait prudemment et fièrement – plus de deux mois à l’avance (!) – que 6 journées par mois devront être consacrées à des « moments de collaboration concrets et enrichissants » en présentiel.
Ce « nombre minimal de jours en présentiel » respecte-t-il l’entente de télétravail toujours en vigueur?
Celle-ci énonce clairement que « le télétravail sera d’un minimum de trois (3) jours par semaine ». Un gestionnaire ne peut donc toujours pas imposer plus de 2 jours de présentiel par semaine, malgré l’annonce de cette semaine.
Donc 6 jours de présentiel étalés équitablement sur un mois continuent de respecter l’entente signée en 2021.
La valeur ajoutée du présentiel?
Les professionnels ont amplement démontré depuis 2020 qu’ils sont les mieux placés pour déterminer leur organisation du travail à chaque semaine, selon leurs mandats et les tâches qu’ils ont à effectuer.
Une visite de chantier, une rencontre aux bureaux d’un nouveau partenaire, des analyses de données ou la rédaction d’un document : les professionnels savent organiser de manière autonome tant leur horaire variable que leurs journées de présentiel et de télétravail afin d’être efficaces et productifs.
Ces 6 jours par mois de présentiel, que la plupart d’entre nous réalisons déjà, gagneront donc à être laissés le plus possible à la discrétion des employés.
Des modalités à simplifier
L’encadrement du télétravail prévu dans l’entente actuelle est d’une complexité qui n’a plus sa raison d’être, tellement le télétravail est devenu depuis 5 ans une réalité pérenne et bien implantée. Nos objectifs de la présente négociation pour la prochaine convention collective seront de conserver les principaux aménagements prévus, dont le minimum de 3 jours par semaine de télétravail, et d’en simplifier l’application au maximum en reconnaissant l’autonomie qu’exercent déjà, dans les faits, les professionnels dans leur organisation du travail.
Puisque les avantages de cette flexibilité ne sont plus à démontrer, tant pour la STM que pour ses professionnels, nous espérons que ce thème des négociations pourra se conclure aisément et sans accroc.
SEPB 610