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Régime canadien d’assurance médicaments: un pas dans la bonne direction

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) salue l’adoption du projet de loi C-64 qui jette les bases d’un éventuel régime public et universel d’assurance médicaments. Le Parti libéral du Canada et le NPD ont démontré qu’avec de la volonté politique, il est possible de bonifier le filet social dans l’intérêt de la population. 

« Cette nouvelle loi permet de jeter les bases d’un futur régime public et universel complet en rendant disponibles les contraceptifs oraux d’ordonnance et les médicaments contre le diabète. Il faut maintenant, toujours dans le cadre de la loi, couvrir l’ensemble des médicaments d’ordonnance à toute la population canadienne qui ne doit plus avoir à choisir, pour des raisons financières, entre prendre ses médicaments, payer son loyer ou nourrir sa famille », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard. 

« Au Québec, le régime hybride public-privé est inefficace et dépassé, et les chicanes de compétence ne doivent pas servir à priver la population des médicaments dont elle a grand besoin. Avec un régime public et universel, le Québec pourrait économiser entre 1 à 3 milliards de dollars par année. Au lieu de retourner à l’austérité après un déficit record de 11 milliards de dollars, la FTQ estime que Québec aurait tout intérêt à s’asseoir avec le fédéral pour obtenir les sommes lui permettant de mettre sur pied un régime public et universel d’assurance médicaments. Cette mesure est bonne pour la justice sociale et les finances publiques. Qu’attend donc le gouvernement de la CAQ pour agir ? », de poursuivre la présidente. 

« Avec ce constat, il serait immoral pour la CAQ de priver les Québécoises et Québécois d’un accès universel aux médicaments d’ordonnance, d’où l’urgence de conclure un accord avec Ottawa », conclut Magali Picard.