Beaucoup d’encre a coulé depuis la publication en janvier de l’étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) sur l’industrie des soins virtuels privés au Québec. En rappel, le SEPB-Québec avait organisé une webdiffusion à ce sujet peu de temps après la publication de l’étude.
Le dossier a fait du chemin, car on apprenait plus tôt en mars que le ministre fédéral de la Santé Jean-Yves Duclos a sommé les provinces qui permettaient l’essor des services privés de télémédecine de faire cesser cette pratique. « Il entend « clarifier ce point » dans une lettre d’interprétation de la Loi canadienne sur la santé » et menace « de réduire les transferts fédéraux en matière de santé d’un montant équivalent » aux frais imposés aux patients qui utilisent ces services.
« Qu’ils soient fournis en personne ou virtuellement, il est essentiel que l’accès aux services médicalement nécessaires demeure gratuit et continue d’être fondé sur les besoins médicaux », a soutenu le ministre, selon les propos rapportés dans cet article de La Presse.
Un dossier qui a pris des proportions inespérées depuis les premiers questionnements du SEPB 610 par rapport à la télémédecine privée, lors de la renégociation de nos assurances collectives en 2020.
SEPB 610