Plusieurs gestionnaires demandent à des professionnels de demeurer « sur appel » pendant les Fêtes, afin de pouvoir répondre rapidement à une urgence, le cas échéant.
La pratique est encadrée par l’article 606 de notre convention collective.
Un professionnel doit être volontaire pour accepter un mandat de disponibilité à l’extérieur de ses heures de travail, à l’exception de ceux et celles travaillant dans les secteurs suivants, pour qui une disponibilité obligatoire peut être imposée : Ingénierie infrastructures (génie civil et maintenance); Affaires publiques; Exploitation des technologies; Ingénierie TRCP.
« L’employé en disponibilité [qu’il soit volontaire ou non] reçoit une prime égale à une heure de salaire à taux simple pour chaque période de huit heures et moins de disponibilité. »
« La Société fournit à chaque employé qui doit assurer une disponibilité, les outils et le matériel requis afin d’être joint et d’être en mesure d’intervenir (ex. téléphone cellulaire, ordinateur portable, etc.). »
« L’employé en disponibilité doit répondre à tout appel reçu dans un délai maximal de quinze (15) minutes, à moins de circonstances hors de son contrôle. »
« Chaque intervention de l’employé est rémunérée pour la durée de cette intervention avec un minimum de quinze minutes au taux horaire d’une fois et demie son salaire régulier. Exceptionnellement, ces taux sont majorés à deux cents pourcent (200%) pour les journées de Noël et du Premier de l’an. »
« Si l’employé juge que l’urgence nécessite son déplacement pour une intervention, ce dernier doit être en mesure de se rendre sur les lieux visés au plus tard dans l’heure qui suit le dernier appel, à moins de circonstances hors de son contrôle. Le cas échéant, les critères de remboursement des frais de déplacement trouvent application, en vertu de la directive en vigueur; »
« Dans tous les cas où l’intervention oblige l’employé à revenir au travail, il bénéficie alors des dispositions de la clause 607.05 », c’est-à-dire qu’il « est rémunéré au taux du travail supplémentaire pour un minimum de trois heures. Une heure est allouée pour le transport à l’intérieur de cette période ».