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Les autres négos en cours

Ailleurs au Québec, le marché de l’emploi et le taux d’inflation font en sorte qu’un nombre record de négociations se transforment en conflits de travail. Les attentes des travailleuses et travailleurs au niveau salarial sont grandes (avec raison!) et les mesures de conciliation travail-vie personnelle sont devenues des incontournables pour parvenir à un règlement.

Dans le secteur privé, mais aussi du côté des chauffeurs de la Société de transport de Laval (STL), plusieurs des conventions collectives qui se signent depuis le début 2022 prévoient des augmentations de salaire liées au taux d’inflation.

Tout récemment, les chauffeurs du Réseau de transport de la Capitale (RTC) ont déclenché une grève générale pour faire débloquer leurs négociations. Fait important à noter : le tribunal ne leur a imposé aucun « service essentiel » à assurer pendant leur grève, ce qui donne à leur syndicat un intéressant rapport de force!

Près de nous, les employés de bureau d’Énergir, syndiqués au SEPB 463, ont eux aussi tenu une journée de grève le 14 juin dernier. Le salaire et la sécurité d’emploi sont au cœur du litige avec leur employeur. La veille de la grève, Énergir a même menacé ses employés de mettre totalement fin au télétravail et d’exiger le retour au bureau à 100% pour tous! Un geste de provocation qui a ironiquement contribué à mobiliser les employés et a participé au succès de la grève du 14 juin.

Depuis, des séances de conciliation ont eu lieu et une recommandation sera présentée prochainement en assemblée générale aux membres du SEPB 463. Le syndicat a ainsi suspendu ses moyens de pression et l’employeur a retiré sa menace de mettre fin au télétravail. À suivre!


Benoit Tessier et Halima Naciri se sont rendus sur la ligne de piquetage du SEPB 463 le 14 juin dernier pour témoigner l’appui du SEPB 610 aux grévistes d’Énergir.

D’ici là, on vous souhaite tous et toutes un bel été et on se reparle en septembre!

 

SEPB 610