Baiser forcé à l’endroit d’une joueuse de soccer : « Ce geste n’a rien de banal et les organisations progressistes comme la nôtre se doivent de le dénoncer haut et fort » – Annette Toth, présidente du COPE/SEPB

Le Syndicat canadien des employées et employés professionnels-les et de bureau (COPE/SEPB) joint sa voix à celles de millions d’autres pour dénoncer le baiser forcé dont la joueuse de soccer Jenni Hermoso a été victime après la victoire de l’équipe féminine espagnole en finale de la coupe du monde le 20 août dernier.

Dans les festivités après la victoire, le président de la fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales a pris la tête de Mme Hermoso dans ses mains pour ensuite l’embrasser sur la bouche sans son consentement.

« Ce geste n’a rien de banal et les organisations progressistes comme la nôtre se doivent de le dénoncer haut et fort. Avec des mouvements comme #MeToo le message est pourtant claire et il ne peut plus être ignoré : ce genre de comportement est inacceptable et nous ne le tolérerons plus », a exprimé la présidente du COPE/SEPB Annette Toth.

Pas qu’un simple baiser!

Dans les jours qui ont suivi l’agression, des personnes sont montées aux barricades pour défendre Luis Rubiales, qualifiant son geste de « simple bisou ». La seule chose qui est simple pour nous, c’est que Luis Rubiales doit être démis de ses fonctions.

« Banaliser cette agression, revient à invalider le malaise et l’indignation de millions de femmes et d’hommes qui ont été témoins de la scène en direct. De surcroit, cette banalisation vient valider la culture du viol dans laquelle notre société se trouve depuis trop longtemps. Nous disons non, c’est assez! Il n’y a plus de place pour ces comportements dans notre monde », conclut Mme Toth.

En tant qu’organisation syndicale progressiste, le COPE/SEPB défend l’équité, la dignité et le respect pour toutes et tous. Nous nous engageons à faire tomber les barrières et à lutter contre les systèmes d’oppression et de discrimination, dans la société et dans nos propres structures. Nous ne serons jamais silencieux face à l’injustice.

La FTQ commente le projet de loi qui hausse de plus de 30 % la rémunération des élus du Québec

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ne peut que souligner l’incohérence du gouvernement de la CAQ qui a décidé d’aller de l’avant avec la hausse de la rémunération de la députation de plus de 30 % pour un salaire minimal de 131 766 $ par année, alors que ce même gouvernement n’offre que 1,8 % de hausse salariale par année sur 5 ans aux travailleurs et travailleuses du secteur public que nous représentons dont la moyenne salariale est à peine de 44 000 $.

« Nous sommes heureux de voir que les députés de la CAQ commencent à prendre conscience de l’impact de l’inflation sur les dépenses des familles. Ces députés ont la chance de pouvoir se payer une bonne augmentation pour faire face à l’augmentation des prix. Il faudrait maintenant qu’ils appliquent la même logique pour celles et ceux qui ont tenu à bout de bras le Québec pendant la pandémie », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

« Oui, le travail d’un député est prenant et demande de consacrer de nombreuses heures à ses commettants, mais justement, le premier devoir d’un élu est de servir la population et non de se servir lui-même. Le gouvernement de la CAQ devrait au moins avoir la décence d’attendre qu’il y ait un règlement avec une offre qui a du sens avec ses propres employés avant de s’autoadministrer des hausses salariales et indemnités de plus de 30 %, un peu de jugement, svp », conclut la présidente de la FTQ, Magali Picard.

Budget du gouvernement du Québec: des baisses d’impôt irresponsables qui profitent aux plus riches

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est extrêmement déçue des choix du gouvernement de la CAQ qui, avec ce budget, choisit de priver la société québécoise de dizaines de milliards de dollars.

Une baisse d’impôt irresponsable

« Ce budget irresponsable va priver la population du Québec de plus de 9 milliards de dollars sur 6 ans dans les services publics. La CAQ fait un choix purement idéologique; on préfère des mesures populistes et peu structurantes plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes dans un contexte où les besoins sont criants. Est-il nécessaire de rappeler que le gouvernement réclamait récemment de l’argent du fédéral pour mieux financer le système de santé qui est au point de rupture? Tout d’un coup, on aurait maintenant les moyens de baisser les impôts. C’est complètement incohérent! », explique la présidente de la FTQ, Magali Picard.

« Il est clair que pour les Québécois et les Québécoises qui sont durement frappés par l’inflation, cette baisse d’impôt fait miroiter une économie intéressante, mais en réalité, elle profite surtout aux plus riches. Pour le contribuable moyen, c’est-à-dire la majorité de la population, on parle d’une réduction moyenne d’un peu plus de 300 $ par année alors que pour les personnes qui gagnent 100 000 $ et plus, on atteint les 810 $. Pendant ce temps-là, les gens n’ont toujours pas accès à un médecin de famille et attendent des heures impossibles aux urgences, et le personnel du système public continue d’avoir des conditions salariales et d’exercice d’emploi déplorables! », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

Un retour à l’austérité

La FTQ constate par ailleurs que le gouvernement passe en mode austérité dès 2024-2025 avec de trop faibles augmentations dans le réseau de la santé et des services sociaux et en éducation. « Cela nous confirme que le gouvernement n’a pas du tout l’intention de bonifier son offre salariale famélique de 9 % sur 5 ans pour le personnel du secteur public. La CAQ va même jusqu’à qualifier cet appauvrissement d’offre “avantageuse”. Ce n’est pas sérieux! », ajoute Magali Picard.

Réduire la dette : une obsession

« Le gouvernement maintient son obsession de réduire le poids de la dette alors que celle-ci est tout à fait gérable. Plutôt que de privilégier une diminution du poids de la dette par la croissance économique, le gouvernement continuera de verser d’importantes sommes au Fonds des générations au lieu de les investir dans les services publics. Il restera quoi aux générations futures lorsqu’il n’y aura plus de service public et de programmes sociaux? », conclut la présidente.

La télémédecine: soyons vigilants

La pandémie de COVID-19 a permis à la « télémédecine » de s’installer dans nos vies à pas de géant. Cette pratique a permis de garder contact avec son médecin pendant le confinement certes, mais elle a aussi permis au secteur privé de flairer la bonne affaire.

Si cette pratique peut sembler alléchante à première vue, elle comporte tout de même des risques importants pour la pérennité du régime public. Les spécialistes de la santé qui œuvrent dans le secteur privé sont recrutés dans nos institutions du secteur public, privant ainsi une vaste majorité de Québécoise et Québécois de ressources indispensables à leur bienêtre.

L’essor des fournisseurs de soins virtuels à but lucratif continue de poser des risques importants de privatisation des services sociosanitaires. La croissance de cette industrie menace le système public de santé, l’équité dans l’accès aux services ainsi que la qualité des soins.

L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), a rendu publique une étude sur la question qui donne sérieusement à réfléchir.

Pour consulter l’étude cliquez ici.

Vous pouvez aussi écouter notre Facebook en direct sur la question:

Mise à jour économique: « Aucune mesure structurante et presque rien pour les plus démunis » – Daniel Boyer, président de la FTQ

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est particulièrement déçue de la mise à jour économique présentée aujourd’hui par le gouvernement du Québec. La centrale reste sur sa faim quant à la mise en place de mesures réellement structurantes et concrètes alors qu’une récession se pointe à l’horizon, que les taux d’intérêt et les prix ne cessent de grimper et que de plus en plus de Québécois et Québécoises peinent à joindre les deux bouts.

« C’est plutôt inquiétant de sentir que la maison est en feu et que le gouvernement ne sent pas la fumée. Rien sur le salaire minimum, rien pour aider les gens à composer avec l’explosion du cout de la vie. Au lieu de proposer un plan structurant, le gouvernement garde la même approche et vante encore sa mesure populiste ; l’envoi de chèques à la majorité de la population. C’est pourtant évident que ce n’est pas un chèque unique qui va permettre aux ménages de faire face à l’inflation. Le gouvernement a pourtant la possibilité d’agir sur les frais qu’il contrôle. Pourquoi ne pas geler les tarifs d’électricité, des services de garde, les droits de scolarité pour étudiants et étudiantes, etc. ? Ce seraient des mesures plus efficaces et surtout plus durables, mais rien là-dessus non plus ! », dénonce le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Baisser les impôts ; une fausse bonne idée

Pour stimuler l’économie, la réponse du gouvernement est de baisser les impôts. Une drôle de logique pour la FTQ. « Qui va payer les services publics une fois qu’il n’y aura plus d’argent dans la caisse ? L’obsession du gouvernement de baisser les impôts est complètement irresponsable dans un contexte de détérioration des services publics, du vieillissement de la population et des investissements nécessaires pour faire face aux changements climatiques. C’est bien beau garnir le Fonds des générations, mais que restera-t-il aux générations futures quand il n’y aura plus de services publics ? ».

À la veille du dépôt de l’offre gouvernementale aux travailleuses et travailleurs du secteur public du 15 décembre prochain, la FTQ s’inquiète déjà. « Il faut injecter de l’argent dans les services publics, pas s’en priver ! Les conditions salariales et d’exercices d’emploi des travailleuses et travailleurs étaient déjà insuffisantes avant la pandémie. C’est maintenant qu’il faut donner un réel coup de barre pour arriver à attirer et à retenir le personnel. Il faut s’en inquiéter quand on regarde l’énoncé budgétaire du ministre Girard qui prévoit un taux de croissance moyen des dépenses de 4,7 % sur 5 ans… Qu’est-ce qui va rester pour les travailleuses et les travailleurs du secteur public ? », d’interroger le président de la FTQ.

Le SEPB-Québec recherche la perle rare!

Le SEPB-Québec est à la recherche d’une personne conseillère syndicale qui aura comme principale assignation la syndicalisation et le recrutement. La personne candidate devra avoir d’excellentes aptitudes communicationnelles. Elle possède un bon leadership et sait rapidement établir la confiance envers un groupe à syndiquer ou une personne voulant exercer son droit d’association. La personne candidate maîtrise les différentes lois du travail pertinentes à ses tâches et sait articuler une réflexion stratégique.

SOMMAIRE DES ACTIVITÉS
▪ Coordonner et intervenir dans des campagnes de recrutement ou de syndicalisation afin de former de nouvelles unités syndicales ou sections locales;
▪ Conseiller, former et accompagner les nouvelles personnes membres dans l’accréditation et l’organisation de leur unité syndicale ou section locale;
▪ Assister les personnes membres pour l’ensemble de leurs activités syndicales, notamment dans certaines campagnes de mobilisation et de consolidation;
▪ Organiser et animer des rencontres ou assemblées avec des personnes salariées en appliquant les règles d’assemblée pertinentes;
▪ Produire des communications et du matériel d’information à diffuser aux personnes membres, et ce, à l’aide des différents outils technologiques;
▪ Conseiller les exécutifs, les personnes membres et les personnes salariées sur l’interprétation et l’application des conventions collectives de même que sur les lois et règlements touchant les relations de travail et l’emploi en général;
▪ Élaborer ou participer à l’élaboration ainsi que donner des sessions de formation syndicale;
▪ Conseiller les personnes membres pour la préparation de leur projet de convention collective et agir à titre de porte-parole lors du processus de négociation;
▪ Agir à titre de procureur.e devant le Tribunal administratif du travail, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, etc.
EXIGENCES REQUISES
▪ Solide expérience syndicale, tant au plan de la défense professionnelle qu’au plan social;
▪ Une formation universitaire en relations industrielles, en droit ou dans une discipline jugée connexe ou une expérience suffisante jugée pertinente;
▪ Capacité à animer une assemblée syndicale ou une rencontre de plusieurs personnes salariées en appliquant les règles d’assemblée, le cas échéant;
▪ Expérience de négociations de conventions collectives;
▪ Capacité à agir à titre de procureur.e devant différents tribunaux administratifs;
▪ Facilité de communication verbale et écrite;
▪ Capacité d’adaptation aux divers types d’effectifs des unités syndicales ou sections locales;
▪ Capacité d’organisation et aptitudes à fonctionner de manière autonome;
▪ Être prêt.e à voyager et à travailler fréquemment le soir et les fins de semaine.
AFFECTATION ET CONDITIONS DE TRAVAIL
▪ Le poste est à combler au mois début du mois de janvier 2023;
▪ Le lieu de travail de cette personne conseillère sera Montréal;
▪ Le statut rattaché à ce poste est permanent;
▪ La rémunération et les avantages reliés à ce poste sont conformes à la convention collective de travail des personnes conseillères.
CANDIDATURE
▪ Toute personne intéressée à poser sa candidature doit le faire par écrit en adressant une lettre à cet effet à Me Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec, au plus tard le 2 décembre 2022 à l’adresse courriel suivante : mpbedard@sepb.qc.ca .

La FTQ commente le résultat des élections au Québec

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) prend acte du résultat du scrutin qui porte au pouvoir pour un second mandat largement majoritaire la Coalition avenir Québec. « La CAQ devra faire preuve d’humilité, ce n’est pas vrai que la CAQ peut se vanter d’être le gouvernement de tous les Québécois et Québécoises. Il y a là un grave problème de représentation démocratique. Cela nous rappelle l’importance de réformer rapidement le mode de scrutin qui pourtant a déjà fait l’objet d’une promesse reniée par la Coalition avenir Québec », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Plusieurs dossiers importants attendent ce nouveau gouvernement. « Les prochaines négociations dans le secteur public, l’avenir du réseau de la santé, la mise en place d’un véritable programme d’assurance médicaments public et universel, et d’un réel plan de lutte aux changements climatiques, ainsi que la hausse du salaire minimum au plus tôt, minimalement à 18 $ l’heure ne sont que quelques-uns des dossiers qui devront être sur le haut de la pile des priorités du gouvernement de la CAQ », ajoute le secrétaire général Denis Bolduc.

« Une société véritablement démocratique ne peut être dirigée par un seul parti qui décide de tout. La CAQ devra avoir suffisamment d’ouverture d’esprit pour engager un véritable dialogue social avec la société civile, dont les représentants des travailleurs et travailleuses », conclut les leaders syndicaux.

 

Le gouvernement et l’immigration: la CAQ doit cesser de stigmatiser les personnes immigrantes!

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) juge déplorable toute la série de déclarations et commentaires de la Coalition avenir Québec (CAQ) au sujet de l’immigration.  « Les propos blessants entendus depuis plusieurs semaines ne font qu’alimenter les préjugés non fondés face aux personnes immigrantes qui sont essentielles pour la société québécoise. Leur dire qu’il serait suicidaire d’en accueillir davantage pour l’avenir du français au Québec est insultant et décourageant.  Les politiciens devraient se garder d’utiliser un discours polarisant qui ne fait qu’exacerber les tensions sociales.  Ce n’est pas ça le Québec », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

« Ce qu’il faut c’est, oui de bien les accueillir mais également leur donner la chance de bien s’intégrer. Et ça passe par un travail décent, la reconnaissance des acquis et aussi, et surtout, leur offrir l’apprentissage du français dans un environnement qui leur permet de bien apprendre.  Pour la FTQ, offrir des cours de français sur les lieux de travail devrait faire partie de l’ADN d’une véritable politique d’intégration », ajoute le secrétaire général de la FTQ.

« Grâce à l’ouverture d’esprit de plusieurs employeurs, la FTQ et ses syndicats affiliés ont fait la preuve que l’apprentissage du français sur les lieux de travail est un succès.  Les travailleuses et travailleurs immigrants n’ont pas à se déplacer après leur quart de travail et profitent d’une formation qui leur permet de bien comprendre et de s’exprimer dans la langue de leur pays d’accueil.  C’est tellement évident comme solution qu’on ne saisit toujours pas pourquoi les gouvernements n’en ont pas encore fait une véritable politique d’accueil et d’intégration », conclut Denis Bolduc.

Joignez une équipe stimulante!

Le SEPB-Québec a un poste à combler à Québec ou Rimouski (à déterminer). Il s’agit d’un défi stimulant dans une équipe de feu et un environnement d’entraide. En plus, on va se le dire, on est tous très sympathique.

Si vous êtes sélectionnez ce sera votre dernière job, celles et ceux qui entrent au SEPB aime tellement leur travail qu’ils-elles ne veulent pas quitter.

Voici l’offre d’emploi:

AVIS DE POSTE VACANT: Conseillère ou conseiller syndical

SOMMAIRE DES ACTIVITÉS
▪ Conseiller les membres pour la préparation de leur projet de convention collective et agir à
titre de porte-parole dans les négociations de l’unité syndicale ou de la section locale;
▪ Conseiller les exécutifs, les membres et les personnes salariées sur l’interprétation et
l’application des conventions collectives de même que sur les lois et règlements touchant les
relations de travail et l’emploi en général;
▪ Agir à titre de procureur(e) devant les tribunaux administratifs tels qu’assurance-emploi,
arbitrage de grief, Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail,
Tribunal administratif du travail, etc.;
▪ Initier et agir dans des campagnes de recrutement afin de former de nouvelles unités
syndicales ou sections locales;
▪ Conseiller et aider ces nouveaux membres dans l’organisation de leur unité syndicale ou
section locale;
▪ Collaborer à la production de bulletins de même qu’aux diverses publications du SEPBQuébec;
▪ Élaborer ou participer à l’élaboration ainsi que donner des sessions de formation syndicale;
▪ Assister les membres pour l’ensemble de leurs activités syndicales.

EXIGENCES REQUISES
▪ Solide expérience syndicale, tant au plan de la défense professionnelle qu’au plan social;
▪ Une formation universitaire en relations industrielles ou en droit est un atout;
▪ Capacité d’agir à titre de porte-parole du syndicat lors de négociations de conventions
collectives;
▪ Capacité d’agir comme procureur(e) devant différents tribunaux administratifs;
▪ Facilité de communication verbale et écrite;
▪ Capacité d’adaptation aux divers types d’effectifs des unités syndicales ou sections locales;
▪ Capacité d’organisation et aptitudes à fonctionner de manière autonome;
▪ Être prêt(e) à voyager et à travailler fréquemment le soir et les fins de semaine.

AFFECTATION ET CONDITIONS DE TRAVAIL
▪ Le poste est à combler en septembre 2022.
▪ Le lieu de travail de ce conseiller ou de cette conseillère sera à Québec ou Rimouski, à
déterminer.
▪ Le statut rattaché à ce poste est permanent.
▪ La rémunération et les avantages reliés à ce poste sont conformes à la convention collective
de travail des conseillers et des conseillères.

CANDIDATURE
▪ Toute personne intéressée à poser sa candidature doit le faire par écrit en adressant une
lettre à cet effet à Me Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec, au
plus tard le 29 juillet 2022 à l’adresse courriel suivante : mpbedard@sepb.qc.ca.

Soulignons la Journée mondiale des réfugiés

Le comité équité du SEPB-Québec tient à souligner la Journée mondiale des réfugiés.

L’Assemblée générale des Nations-Unies a décrété le 20 juin la Journée mondiale des réfugiés. C’est en 2001 qu’elle a été célébrée mondialement pour la première fois en guise de commémoration du 50e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Depuis lors, chaque année, cette journée nous offre l’opportunité de rendre hommage au courage, à la force, et à la résilience de millions de réfugiés dans le monde en plus de célébrer les progrès réalisés en matière de protection des droits des réfugiés.

Cependant, il est important de ne pas oublier que le combat n’est pas terminé. On dit que chaque minute, 20 personnes dans le monde doivent tout abandonner pour échapper à la guerre, à la persécution ou à la terreur. Il est donc de notre devoir de continuer à faire des avancées dans le domaine de la défense des demandeurs d’asile, des réfugiés et des sans statut.

Un jour spécial et utile

Plusieurs d’entre vous se demandent peut-être s’il est judicieux d’avoir des journées internationales dédiées à certaines communautés. La réponse est oui. En fait, chaque journée constitue une occasion en or de sensibiliser le public sur des thématiques liées à des enjeux d’envergures. Ces journées représentent aussi une opportunité pour le système des Nations Unies, ainsi que des pouvoirs publics, et de la société civile d’organiser des activités informatives et de mobiliser leurs ressources.

Le comité équité du SEPB-Québec tient à profiter de cette journée pour vous sensibiliser à l’importance de soutenir les réfugiés dans leur démarche de demande d’asile et d’intégration. Plusieurs organismes offrent une aide substantielle dans ces démarches. On vous encourage à leur faire don de votre argent ou de votre temps afin de démontrer votre solidarité et votre compassion. En voici quelques-uns :

PROMIS – Est un organisme qui vient en aide aux personnes immigrantes et aux réfugié(e)s ainsi qu’à leur famille. Il offre de l’accompagnement dans les démarches d’intégration culturelle, sociale, et professionnelle. De plus, PROMIS accueille des femmes d’ici et d’ailleurs de 18 ans et plus dans leur service d’hébergement.

https://promis.qc.ca/fr/

CSAI – Le Centre social d’aide aux immigrants (CSAI) est un organisme communautaire à but non lucratif voué à l’accueil des personnes immigrantes et des réfugiés pris en charge par l’État. Le CSAI dessert la population de Montréal et de ses environs en offrant des services et des activités facilitant leur intégration socioprofessionnelle.

https://immigrantquebec.com/fr/identifier/centre-social-d-aide-aux-immigrants-csai/

Foyer du Monde – Cet organisme offre de l’hébergement temporaire aux demandeur.euse.s d’asile, réfugié.e.s, et sans statut. Il offre aussi du soutien dans leurs démarches d’installation.

https://www.foyerdumonde.ca/

SCRI – L’organisme communautaire Services communautaires pour Réfugiées et Immigrants, se spécialise dans l’adaptation, l’installation, et l’intégration des nouveaux arrivants dans la société québécoise. Il offre de l’aide au niveau de leur intégration scolaire, sociale, et productive en plus de promouvoir le dialogue et le rapprochement interculturel au sein de la société québécoise.