Consultation du gouvernement visant à valoriser, à attirer et à mobiliser le personnel scolaire : des gestes rapides et concrets à poser pour cesser l’hémorragie dans le réseau

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), et ses syndicats affiliés dans le secteur scolaire (SCFP, SEPB, UES 800) qui participeront, demain le lundi 4 octobre, à la consultation du gouvernement du Québec visant à valoriser, à attirer et à mobiliser le personnel scolaire invite le gouvernement à poser des gestes rapides et concrets afin de stopper la démobilisation et les démissions dans le réseau.

« Au cours des derniers mois, dernières années nous avons beaucoup entendu parler de la nécessité de rehausser le statut des enseignants du réseau de l’éducation. C’est bien, c’est même très bien, mais le problème c’est que le gouvernement a complètement oublié les autres corps d’emplois, le personnel de soutien et les professionnels, qui sont tout aussi nécessaires à la réussite scolaire des élèves. Les travailleuses et travailleurs que nous représentons tiennent le réseau de l’éducation à bout de bras et leur travail, mal reconnu, est essentiel. Sans ces, femmes et ces hommes, secrétaires, techniciens de laboratoire, psychologues, ouvriers spécialisés, concierges, techniciennes en service de garde pour ne nommer que ceux-là, il n’y aurait pas d’école fonctionnelle », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

« Notre message au gouvernement est clair : il doit changer de modèle et s’intéresser à l’ensemble du personnel, à l’ensemble des activités de l’école, ‘Il faut tout un village pour élever un enfant’, ça s’applique aussi à l’école. Si on continue à oublier le personnel de soutien et les professionnels, la pénurie de personnel va s’aggraver et les services aux élèves vont en souffrir », d’expliquer Richard Delisle, président du secteur de l’éducation du SCFP-Québec.

« Qu’on le veuille ou non, la valorisation, la rétention et l’attraction du personnel scolaire passent avant tout minimalement par un rattrapage salarial et par une amélioration significative des conditions de travail des différents corps d’emplois.  On peut faire toutes les consultations possibles, les conclusions seront les mêmes; il faut un investissement majeur dans le réseau de l’éducation », ajoute Réda Ait Ali président par intérim du Conseil national du soutien scolaire (CNSS-SEPB).

« Le gouvernement doit passer un message afin de reconnaître la valeur de tous les travailleurs et travailleuses de l’éducation.  Il faut revoir tout le fonctionnement dans les écoles. Garantir un nombre minimal d’heures de travail afin que les travailleuses et travailleurs puissent vivre décemment, afin de mettre fin à la précarité.  Certaines classes d’emploi gagnent à peine plus de 20 000 $ par année, après cela on se demande pourquoi on manque de personnel ?  Poser la question c’est y répondre » conclut Pierre-Paul jr Binet, C.S. Central Québec UES 800.

La FTQ et ses affiliés dans le secteur public entérinent à 94% l’entente de principe

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses affiliés dans le secteur public (SCFP, SQEES 298, SEPB, UES 800) annoncent que c’est par une très forte majorité de 94% que l’entente de principe conclue en mai dernier avec le gouvernement a été entérinée par l’ensemble des 57 000 travailleuses et travailleurs qu’ils représentent en éducation, en santé et dans les services sociaux.

Détail des votes d’acceptation de l’entente de principe :

  • SCFP : 92,34% (éducation 85,69 %; santé 99%)
  • SQEES-298 : 93%;
  • SEPB : 93%;
  • UES 800 : 98 %.

L’entente prévoit un contrat de 3 ans avec des hausses salariales de 2 % par année et une toute nouvelle structure salariale pour les plus bas salariés ainsi que des améliorations aux conditions d’exercice d’emploi favorisant l’attraction et la rétention du personnel. Dans l’entente de principe conclue le 29 mai dernier entre la FTQ et le gouvernement, nous avons aussi convaincu Québec d’intégrer une nouvelle structure salariale à la 3e année de la convention collective, soit au 1er avril 2022, de façon à diminuer l’écart entre les hauts et les bas salariés.

« Il faut remercier les travailleurs et travailleuses pour leur résilience, leur persévérance. D’ailleurs, la crise de la COVID-19 a clairement démontré l’importance des services publics pour la population du Québec. Sans tous ces hommes et toutes ces femmes qui se sont dévoués à la tâche malgré les difficultés rencontrées, je ne crois pas que le Québec aurait pu sortir de cette crise de cette façon alors que nous approchons de la fin de cette pandémie », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Malgré cela, les services publics restent fragiles et le gouvernement devra en assurer la pérennité en les mettant à l’abri de nouvelles mesures de compressions.  Il faudra rester vigilants et mobilisés afin de protéger ce qui nous distingue, ce qui nous permet de traverser les pires crises. Ce que nous voulons, ce que nous défendons, c’est une société plus juste, plus équitable et plus démocratique afin que personne ne soit abandonné à son propre sort ou dans la misère », ajoute le président de la FTQ.

« Les travailleuses et travailleurs du secteur public méritent de bonnes conditions de travail, d’exercice d’emplois et une rémunération équitable.  Dans cette négociation, la FTQ et ses affiliés (SCFP, SQEES-298, SEPB, UES 800), ont tracé la ligne.  Nous devons être particulièrement fiers de la nouvelle structure salariale qui va profiter aux plus bas salariés, mais aussi à l’ensemble des travailleurs et travailleuses du secteur public », déclare le coordonnateur de la négociation pour la FTQ et directeur québécois du SCFP, Marc Ranger.

Des membres de l’exécutif du SEPB-577 lors d’une des assemblées générales virtuelles.

« En terminant, un gros merci à toutes les équipes de négociation, tant à la table centrale, qu’aux différentes tables sectorielles. Un merci spécial à Marc Ranger qui a mené à bien cette négociation, merci à toutes et à tous » conclut le président de la FTQ Daniel Boyer.

Le nouveau contrat de travail comprend entre autres :

  • 6 % de hausse salariale (2 % par année);
  • Contrat de 3 ans : 1er avril 2020 au 31 mars 2023;
  • Des augmentations pour les bas salariés, attribuables à la nouvelle structure négociée par la FTQ, allant de 10,4 % à 7,0 % sur trois ans. Exemples : les personnes préposées à l’entretien ménager léger (9,8 %), les concierges classe II (8,7 %), les agents et agentes administratives classe 3 (8,4 %), les secrétaires (8,0 %), les éducateurs et éducatrices en service de garde (7,3 %), les agents et agentes de soutien administratif (7,7 %).
  • L’employeur double sa contribution au régime d’assurance médicaments de base.
  • Bonification des salaires d’entrée des professionnels et professionnelles et des techniciens et techniciennes avec la majoration de 1% d’un nombre significatif d’échelons pour les rangements 12 à 28.
  • Les personnes préposées aux bénéficiaires et les auxiliaires en santé et services sociaux verront leur salaire augmenter d’au moins 15 % sur trois ans, de 22,35 $ à 25,63 $, excluant les primes.
  • Élargissement de la prime de rétention et d’attraction de 10 % pour quatre nouveaux titres et emploi d’ouvriers spécialisés, dont les mécaniciens et mécaniciennes d’entretien Millwright et les conducteurs et conductrices de véhicules lourds.
  • Maintien des primes pour les personnes salariées du secteur de la santé et des services sociaux œuvrant auprès de la clientèle présentant des troubles graves du comportement (TGC), pour celles œuvrant auprès de la clientèle dans les centres d’hébergement de soins de longue durée et pour les psychologues.
  • En parallèle de la négociation, des règlements majeurs rétroactifs au 31 décembre 2010 en équité salariale sont intervenus pour plusieurs catégories d’emploi, dont les auxiliaires en santé et services sociaux, les bibliothécaires et les secrétaires d’école.
  • Deux versements d’environ 600 $ dont un en 2021 et un autre en 2022 pour les personnes salariées, incluant un versement plus élevé pour les bas salariés.
L’assemblée générale virtuelle du SEPB-578.

Négociations dans le secteur public : la FTQ annonce une entente de principe

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP, SQEES 298, SEPB, UES 800) sont fiers d’annoncer la conclusion d’une entente de principe tant aux tables sectorielles qu’à la table centrale.

« Enfin, après plus d’un an de négociation, nous avons convenu avec le gouvernement de dispositions qui amélioreront les conditions d’exercice d’emploi pour faciliter l’attraction et la rétention du personnel en santé, en éducation et dans les services sociaux tout en améliorant la rémunération. Nous avons également convenu de l’intégration de la structure salariale que nous proposions pour la 3e année de la convention collective de façon à amorcer un rattrapage pour les plus bas salariés que nous représentons.  Je me dois de souligner l’écoute des représentants du gouvernement au cours des dernières heures et des derniers jours quant aux préoccupations que nous avons soulevées et aux solutions que nous avons proposées », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

L’entente de principe conclue dans les dernières heures comprend, entre autres, des hausses salariales de 2% par année pour un contrat de 3 ans, ainsi que des ajustements salariaux selon les catégories d’emploi. Comme il se doit, les détails de l’entente seront d’abord présentés aux travailleuses et travailleurs avant d’être rendus publics.

« Il faut rendre hommage aux travailleuses et travailleurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux qui, depuis des années, maintiennent à bout de bras les services publics, particulièrement pendant cette crise de la COVID-19. Leur détermination et leur mobilisation ont grandement aidé à faire aboutir cette négociation. Il faut également remercier les équipes de négociation qui depuis la fin 2019 n’ont pas ménagé leurs efforts pour améliorer les conditions de travail et la rémunération des femmes et des hommes qu’ils représentent.  Encore une fois merci », conclut le président de la FTQ

Qualité de l’air dans les écoles: la FTQ réclame les résultats des tests de toutes les écoles du Québec

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur de l’éducation (SCFP-Québec, SEPB, UES 800) réclament au ministère de l’Éducation et aux Centres de services scolaires les résultats de tous les tests de qualité de l’air effectués dans chaque établissement, et de connaître la méthodologie utilisée lors des prélèvements. Les syndicats demandent également la liste des interventions faites sur les systèmes de ventilation de chaque établissement ; copie des contrats d’entretien de ces systèmes ; copie des plans d’entretien des systèmes de ventilation passée et à venir. Des demandes formelles vont être envoyées aux directions des Centres de services scolaires dans les prochains jours.

« La confiance n’est plus là, les cafouillages du ministère et de son ministre dans ce dossier, comme l’a révélé Radio-Canada, ne nous laissent pas le choix d’agir. Depuis le début de la pandémie, il y a plus d’un an, on tourne en rond. On ne peut plus se fier au ministère qui ne cesse de pelleter par en avant les graves problèmes de ventilation dans les écoles sans parler du tripotage des tests de qualité de l’air », déclare Richard Delisle, président du Conseil provincial du soutien scolaire (SCFP-Québec).

« Il est choquant d’entendre le ministre qui réagit en déclarant que les tests seront refaits l’an prochain. Des tests crédibles doivent être faits maintenant et les résultats transmis aux représentants syndicaux. Ça fait un an que nous sommes en pandémie, ça suffit. Ce que le ministre nous dit, c’est qu’il se fout de la santé et sécurité des enfants et du personnel des établissements scolaires. On ne peut plus accepter cela », ajoute Annie Lavoie, représentante en santé et sécurité du travail au Centre de service scolaire Marie-Victorin à Longueuil (SEPB).

« Ce que nous voulons c’est que les enfants et le personnel dans les établissements scolaires puissent recevoir l’enseignement et œuvrer en toute sécurité. En reportant les tests dans les établissements, le gouvernement joue à la roulette russe et semble ignorer que les principaux sites d’infection se trouvent justement dans les milieux de travail et les écoles. Le personnel dans les établissements doit pouvoir travailler dans des conditions optimales en temps de pandémie et avoir accès à des tests rigoureux », conclut Jacqueline Anciaes conseillère syndicale UES 800.

Négociations dans le secteur public: des offres qui nous laissent sur notre faim

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB-Québec, UES 800) prennent acte de la nouvelle proposition déposée ce mercredi par le Conseil du trésor, mais visiblement c’est nettement insuffisant pour signer un nouveau contrat de travail.

« Bien qu’il y ait des éléments qui méritent d’être regardés de près, nous sommes encore bien loin d’un accord. Si on reconnait que le gouvernement a fait des petits pas, il en reste beaucoup à faire pour conclure cette négociation. Après un an et demi de négociation, c’est un peu décevant », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Dans sa proposition, Québec maintient son offre salariale de 5 %, et ajoute 1 % pour la dernière année de la convention collective liée à l’Indice des prix à la consommation et à la croissance économique, des conditions qui s’apparentent à une profession de foi. Des montants forfaitaires sont également proposés, malheureusement non récurrents et qui, à la retraite, ne sont pas comptabilisés dans la pension versée aux travailleuses et travailleurs.

« On est loin de la coupe aux lèvres. Quant aux offres salariales différenciées, il y a bien sûr des types d’emplois qui méritent des correctifs, cependant, ça ne laisse pas de place pour des hausses pour les autres salariés. Concrètement, les offres de Québec ne règlent pas le retard salarial de 9,4 % des travailleurs et travailleuses du secteur public, ce qui signifie encore une fois une perte du pouvoir d’achat de nos membres », ajoute le président de la FTQ.

« Nos gens sont mobilisés et nous allons accentuer cette mobilisation. Les travailleuses et travailleurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux veulent une reconnaissance de la valeur de leur travail. Ce qui est sur la table ne règle en rien le grave problème d’attraction et de rétention du personnel de même que les conditions d’exercice d’emploi. Québec doit prendre la mesure des sacrifices des femmes et des hommes qui tiennent à bout de bras les services publics. Pour nous, les négociations sont loin d’être terminées », conclut le président de la FTQ.

Un an sans contrat de travail : le personnel du secteur public se mobilise les 29, 30 et 31 mars

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans la négociation du secteur public (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB, UES 800) annoncent une série d’actions de visibilité et de manifestations (29, 30, 31 mars) pour dénoncer l’absence de progrès aux tables de négociation. Le 31 mars prochain, cela fera un an que les travailleuses et travailleurs sont sans contrat de travail et plus d’un an que les négociations amorcées à l’automne 2019 piétinent.

Déjà, depuis le 15 mars, une campagne de valorisation des titres d’emplois du personnel est en marche. Les travailleuses et travailleurs sont invités à tourner de courtes vidéos pour dire au gouvernement pourquoi ils sont essentiels au bon fonctionnement des services publics (https://ftq.qc.ca/campagne-de-valorisation-des-titres-demploi/).

Ces journées d’actions connaitront leur point culminant par les mobilisations suivantes :

« Les travailleuses et travailleurs que nous représentons en ont assez. Ces négociations trainent depuis trop longtemps et nos membres en ont ras le bol de se faire dire constamment par le gouvernement qu’ils sont beaux et fins. Ce n’est pas un secret, les personnels de la santé, l’éducation et des services sociaux sont fatigués, épuisés et maintiennent les services à bout de bras. La reconnaissance de leur travail, leur dévouement doit passer par de meilleures conditions d’exercices d’emplois afin de faciliter l’attraction et la rétention du personnel et une rémunération qui tient compte de leur compétence », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Malgré les appels du premier ministre en mars 2020 pour régler rapidement les négociations, rien ne bouge. Pourtant, des demandes raisonnables et acceptables ont été présentées au gouvernement, mais en vain. Malheureusement, les négociations piétinent alors que nous attendons toujours des offres acceptables de la part du Conseil du trésor », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Pour en savoir plus sur toutes les activités de mobilisation : https://ftq.qc.ca/an-de-negociations-on-se-mobilise/.

Budget 2021, réaction de la FTQ: un budget qui aurait pu être plus ambitieux

La Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ) réagit de façon mitigée au troisième budget du ministre des Finances, Éric Girard. La centrale accueille favorablement le report de l’atteinte de l’équilibre budgétaire, mais est déçue de constater que le gouvernement poursuit ses versements au Fonds des générations.

« Le ministre Girard aurait pu utiliser ces sommes pour proposer une relance plus ambitieuse, autant sur le plan économique, environnemental, social et de nos services publics. La crise a mis en lumière la fragilité de notre filet social et des failles de notre système de santé. Ces sommes devraient servir à financer les services publics et les programmes sociaux qui profiteront également aux générations futures! », explique le président de la FTQ, Daniel Boyer.

La FTQ se questionne sur la façon dont les montants prévus au secteur public seront investis. « À quand des mesures de rétention et d’attraction du personnel? À quand une amélioration des conditions d’exercices d’emploi et une meilleure rémunération des travailleuses et travailleurs? Ça doit être la priorité! Monsieur Legault, j’en profite pour vous rappeler qu’on attend toujours vos représentants à la table de négociation. Ce n’est pas parce que le ministre retarde l’atteinte de l’équilibre budgétaire qu’il doit retarder la signature des conventions collectives dans le secteur public », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Au chapitre de l’environnement, la FTQ est dans l’attente de plus détails. « Ce qu’on veut, ce sont des mesures concrètes pour une transition juste pour les travailleurs et travailleuses, notamment en formation de la main-d’œuvre. Les mesures de mobilité durable sont intéressantes, mais si le ministre veut s’engager dans une réelle transition écologique, il faut des investissements plus ambitieux et une planification sérieuse. Il est temps de se doter d’un véritable plan de lutte contre les changements climatiques qui met à contribution tous les acteurs sociaux et économiques », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.

La FTQ salue les sommes supplémentaires dédiées à l’aide aux femmes victimes de violence conjugale, ainsi que celles consacrées à la jeunesse. La centrale accueille aussi favorablement les ressources prévues en santé mentale, pour les ainés et pour la protection de la langue française.