Soirée sous le thème de la décroissance et de l’obsolescence programmée

Venez nous rencontrer! Le comité environnement vous invite à venir passer une belle soirée avec eux au Randolph Pub Ludique, situé au  6505 rue des Écores à Montréal, le jeudi 5 octobre 2023, ouverture des portes à partir de 16h30 et début de la programmation vers 17h00. Ce sera l’occasion de nous rencontrer et d’en savoir plus sur les actions du comité, en cours et à venir.

Au programme de la soirée, conférence de M. Jérémy Bouchez, vulgarisateur scientifique et cofondateur de l’organisme de recherche indépendant Polémos, sur le thème de la décroissance et de l’obsolescence programmée, quiz ludique sur l’environnement et jeu libre. Un souper vous sera offert, l’entrée est gratuite, mais les places sont limitées, réservez votre place à l’aide du code QR ou en écrivant au comiteenvironnementsepb@gmail.com en indiquant votre nom et votre section local.

On a hâte de vous rencontrer!

Pourquoi un comité environnement au SEPB Québec?

Puisque la mission de sensibiliser l’ensemble des membres du SEPB-Québec aux questions environnementales est sans cesse croissante, le SEPB Québec a mandaté le comité d’action sociale et politique (CASP) de réfléchir à l’opportunité de renoncer à un de ses quatre champs d’action, soit l’environnement pour créer un comité à part entière dédié aux questions environnementales. La résolution visant à créer le comité environnement permanent ayant pour principal mandat de sensibiliser les membres du SEPB-Québec aux causes environnementales a été présentée et entérinée par le comité exécutif du SEPB Québec à la fin de l’année 2019.

Depuis, les membres du comité environnement s’activent pour mettre en place des actions concrètes liées à l’environnement et également examiner des façons d’améliorer le bilan environnemental des milieux de travail. Le comité soutient le SEPB-Québec dans ses diverses campagnes et s’implique dans la mobilisation de ses membres.

Le mandat

Le comité environnement a pour principal mandat de sensibiliser les membres du SEPB-Québec aux causes environnementales, de prendre des actions concrètes liées à l’environnement et d’examiner des façons d’améliorer le bilan environnemental dans les milieux de travail.

Il favorise également la mise en œuvre d’un plan de transition juste afin de soutenir les travailleurs et travailleuses les plus à risque.

Plan d’action

Les 4 axes du mandat du comité en environnement :

  • Sensibiliser les membres aux causes environnementales
  • Prendre des actions concrètes liées à l’environnement
  • Examiner des façons d’améliorer le bilan environnemental dans les milieux de travail
  • Favoriser la mise en œuvre d’un plan de transition juste afin de soutenir les travailleurs et travailleuses les plus à risque

Initiative environnementale SEPB-577

L’Académie Sainte-Agathe, une école primaire et secondaire combinée (prématernelle à 12e année) située à Sainte-Agathe-des-Monts, a fait des pas de géant en ce qui concerne les initiatives environnementales et communautaires durant l’année scolaire 2022-2023.

Un jardin surélevé

Les travaux de réfection de la toiture, incluant l’installation de garde-corps, au-dessus du gymnase, ont permis la création d’un jardin sur le toit de l’école. Encore à ses balbutiements, il y a actuellement deux boites de jardinage surélevées et d’autres sont à venir lors de la nouvelle année scolaire. Des fleurs ont été plantées et des sièges ont été installés pour agrémenter les périodes de repos du personnel.

 

Gestion des matières organiques

Un programme de compostage, géré par les étudiants, a également été implanté dont l’objectif est d’apporter les déchets organiques des salles de classe et de la cafétéria dans les bacs à l’extérieur.

 

Un beau croque-livres

Une bibliothèque communautaire gratuite a été construite dans l’atelier de l’école par les élèves du parcours de formation axé sur le travail, avec l’aide de la technicienne de laboratoire. Des livres ont été généreusement donnés par le Centre d’alphabétisation laurentien pour démarrer la bibliothèque. Le croque-livres est situé sur la propriété de l’Académie.

Pour un financement ambitieux du transport collectif au Québec – écrivons à la ministre Guilbault

L’organisme Trajectoire Québec et l’application Transit ont lancé ce mois-ci une campagne visant à interpeller la ministre des Transports du Québec Geneviève Guilbault pour l’appeler à investir davantage dans les services de transport en commun au Québec.

Un message pré-rédigé est fourni sur l’application de Transit, pour envoyer un courriel à la Ministre en un simple clic. L’objectif est que le plus grand nombre de personnes possible fassent savoir à Mme Guilbault que l’enjeu du financement du transport collectif leur tient à cœur et a des répercussions sur leur vie quotidienne.

On vous encourage à ajouter votre voix à celle de milliers d’autres utilisateurs des services de la STM, pour lesquels nous travaillons quotidiennement à planifier, entretenir et développer.

Financement du transport collectif : la FTQ s’invitera aux consultations

La ministre des Transports et de la Mobilité durable Geneviève Guilbault a annoncé en février dernier la tenue de consultations sur le financement du transport collectif.

Sous l’impulsion de son groupe de travail sur le transport collectif, dont fait partie le SEPB 610, la FTQ demandera à rencontrer la ministre dans le cadre de ces consultations. Un exercice du genre exige que le point de vue des travailleuses et travailleurs qui font vivre le transport collectif au quotidien soit entendu, qu’ils soient cols bleus, cols blancs ou professionnels.

Nous inviterons la FTQ à mettre en valeur auprès de la ministre l’atout considérable que représente l’expertise des professionnels évoluant au sein de la plus grande société de transport du Québec. Donner à la STM et à ses employés les moyens et des conditions de travail à la hauteur de leur expertise reste l’avenue à privilégier pour atteindre les ambitions de l’État en transport collectif.

Le SEPB 610 à la COP27

Encore cette année, le président du SEPB 610, Marc Glogowski, faisait partie de la délégation de la FTQ présente à la COP27, la conférence de l’ONU sur les changements climatiques, à Sharm el-Sheik en Égypte.

En plus de soutenir les revendications des syndicats de partout dans le monde en faveur d’une transition juste, son mandat à la COP27 était d’exercer une pression auprès de nos élus fédéraux et provinciaux sur les problèmes systémiques liés au financement du transport en commun.

 

Pour plus d’infos sur le travail de la FTQ à la COP27, voir les comptes-rendus publiés dans Le Monde ouvrier :

Financement du transport collectif: la FTQ adopte un énoncé politique

Sur recommandation du groupe de travail sur le transport collectif, dont fait partie le SEPB 610, le bureau de direction de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a adopté récemment un énoncé politique qui orientera les actions et prises de position de la Fédération dans les débats publics sur le financement et le développement du transport collectif.

Selon cet énoncé, « la FTQ réclame des gouvernements municipal, provincial et fédéral qu’ils financent adéquatement, via des enveloppes dédiées, permanentes, prévisibles et indexées, autant le maintien des actifs que l’exploitation des services de transport collectif partout au Québec. »

Déjà, le financement du transport collectif a fait partie des sujets qui ont été abordés avec les députés de l’Assemblée nationale rencontrés à Québec lors d’une journée de rencontres organisée par la FTQ le 27 avril dernier.

Quatre représentants du SEPB 610 étaient présents et ont pu rencontrer la chef libérale Dominique Anglade, les députés libéraux Saul Polo et Carlos Leitão, la caquiste Shirley Dorismond et le solidaire Alexandre Leduc.

Sur un autre dossier, à la suite de représentations initiées par le SEPB-Québec, le député Alexandre Leduc a déposé ce mois-ci un projet de loi visant à étendre aux télétravailleurs la protection prévue par les dispositions anti-briseurs de grève du Code du travail.

Le SEPB-Québec explique les enjeux derrière ce projet de loi dans une lettre ouverte.

REM de l’Est : le retour du projet dans le giron public est une bonne nouvelle pour les Montréalais

Le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 610 (SEPB 610) représentant les professionnels et professionnelles à l’emploi de la Société de transport de Montréal (STM) se réjouit de l’annonce du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal de confier aux professionnels du secteur public la planification et le développement du REM de l’Est.

Les ingénieurs, architectes, urbanistes, conseillers en développement et en gestion des réseaux et les autres professionnels à l’emploi de la STM, membres du SEPB 610, sont prêts à se mettre rapidement au travail avec leurs collègues du ministère des Transports du Québec (MTQ), de la Ville de Montréal et de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) pour améliorer le projet afin qu’il réponde le mieux possible aux attentes de la population et aux ambitions du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal. Nous pourrons enfin faire du REM de l’Est un projet exemplaire en termes de transport, d’urbanisme, de développement durable et d’acceptabilité sociale.

« Il était devenu évident que CDPQ Infra n’avait plus la confiance des autorités et de la population pour continuer à piloter ce projet, a expliqué Marc Glogowski, président du SEPB 610. Le dialogue de sourds auquel nous assistions depuis des mois entre cette filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec et les experts en urbanisme, en architecture et en transport démontre clairement que les impératifs de rendement d’une institution financière sont difficilement compatibles avec les besoins en transport de la population et ses attentes en termes d’intégration urbaine. »

Ce désaveu du gouvernement du Québec envers CDPQ Infra remet d’ailleurs sérieusement en question cette idée amenée en 2015 par l’ancien gouvernement libéral de confier au secteur financier le mandat de planifier et d’exploiter des projets de transport collectif.

Une expertise fiable et reconnue

Plutôt que de sous-traiter ainsi ses responsabilités à des promoteurs ayant leurs intérêts propres, le gouvernement a tout avantage à ramener les mandats de planification, de développement et d’exploitation du transport collectif entre les mains des autorités publiques qui détiennent déjà l’expertise requise et qui n’ont de compte à rendre qu’à la population qu’ils desservent.

« Le gouvernement Legault et la Ville de Montréal reconnaissent aujourd’hui que c’est le secteur public qui est le mieux placé pour livrer le meilleur projet de transport collectif qui soit pour l’Est de Montréal. En autant que la volonté politique et le financement soient au rendez-vous et que les autorisations requises soient octroyées avec diligence, le gouvernement et la Ville peuvent être assurés que les professionnels de la STM s’appuieront sur leur expertise et leur expérience pour assurer le succès de ce projet emballant et porteur pour l’Est de Montréal », a conclu Marc Glogowski.

Le SEPB-Québec à la COP26

Depuis le 31 octobre et jusqu’à ce vendredi, le président du SEPB 610, Marc Glogowski, est à Glasgow en Écosse afin de participer à la Conférence annuelle de l’ONU sur les changements climatiques. Il fait partie de la délégation de la FTQ à cet événement de la plus grande importance. Le fonds de relations internationales du SEPB-Québec a subventionné les frais de déplacement et d’hébergement de Marc.

Marc Glogowski, Président SEPB 610, qu’est-ce qui t’amène à la COP ?

Le domaine qui m’intéresse à la COP est l’électrification des transports et bien entendu le transport en collectif. Mon mandat spécifique ici à Glasgow est d’exercer une pression presque constante auprès des élus canadiens et québécois concernant le problème du financement du transport en commun.

Je n’en suis pas à ma première COP et, toutes les fois, je réalise à quel point notre présence syndicale, presque systématique à ces conférences, fait que nous sommes devenus des acteurs incontournables dans le dossier environnemental.

Soutien fédéral au transport collectif : rencontre avec Jagmeet Singh

J’ai abordé avec le chef du NPD, Jagmeet Singh, le problème de financement des sociétés de transport au Québec. Le gouvernement fédéral finance une partie du développement et du maintien des infrastructures de transport collectif, mais l’argent manque pour offrir un niveau de service qui soit à la hauteur des besoins et des attentes. Le transport en commun est une solution importante pour la réduction des GES et c’est un secteur que le fédéral devrait soutenir dans sa stratégie de lutte aux changements climatiques.

L’électrification : la priorité du Premier ministre François Legault

Notre délégation a pu rencontrer le Premier ministre François Legault à l’occasion de son passage à la COP26. C’était quelques heures après son annonce sur les fonds supplémentaires qu’il compte investir dans l’électrification du transport collectif au Québec. Le Premier ministre a bien entendu vanté les investissements déjà prévus dans les infrastructures de transport collectif, mais je voulais aussi l’entendre sur le budget de fonctionnement, dont le manque à gagner de 62 millions $ à la STM pour 2022. Il m’a répondu que son gouvernement n’allait pas nous laisser tomber, sans aller dans les détails. « On va s’arranger », qu’il m’a dit. À suivre!

Le ministre québécois de l’Environnement, Benoît Charette, est questionné sur les sources de financement

Samedi, c’était au tour du ministre de l’Environnement Benoît Charrette de s’entretenir avec nous. Puisqu’il est le porteur du Plan pour une économie verte du Québec, nous l’avons interpellé sur les sources de financement du transport en commun.

Malheureusement, le gouvernement se dit encore en réflexion sur le sujet. Il n’a pas encore statué sur une formule de taxation pour mieux financer le transport en commun et ce, même s’il reconnaît que les revenus tirés de la taxe sur l’essence vont éventuellement décliner en raison de l’électrification du parc de véhicules.

Aussi, le gouvernement reconnaît que l’augmentation fulgurante des ventes de camions légers est problématique, puisque ceux-ci émettent plus de GES et endommagent plus rapidement les routes. Cependant, le gouvernement n’a pas l’intention de pénaliser les propriétaires de camions légers. Le ministre nous a parlé d’une campagne de sensibilisation sur les impacts des camions légers, sans exclure – éventuellement – de les taxer davantage.

Encore une semaine

Notre programme est tout aussi chargé pour les prochains jours. Pour plus de détails sur le programme de notre délégation à la COP26, vous pouvez consulter les résumés journaliers sur Le Monde Ouvrier.

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