Initiatives environnementales et communautaires du SEPB 579
En début d’année scolaire, c’est le temps des inventaires. Est-ce que ça fonctionne encore ou on le jette? Ce ne sont pas tous les établissements scolaires qui ont le temps, les ressources et l’énergie pour recycler les gros meubles, ou même de réparer le mobilier.
Jacquelin Gauthier, membre du SEPB-Québec, local 579, est éducateur en service de garde. Il a d’autres atouts, dont avoir l’environnement à cœur. Avant de jeter ce luminaire qui sert à créer des pousses avec les élèves, il a regardé les circuits électriques, les ampoules pour comprendre comment réparer le luminaire. Comme il nous a dit, ‘’ C’était une affaire de rien et ça n’a presque rien coûté’’. En tout, ça lui a pris une heure et un achat de fils. Merci beaucoup Jacquelin.
Les 5 R pour aider la terre : Réparer, Réduire, Recycler, Refuser et Rendre à la terre.
Les Conférences des Nations Unies sur les changements climatiques (COP) constituent un espace crucial pour la prise de décisions internationales face à l’urgence climatique. La participation des syndicats à ces conférences est essentielle pour garantir que les voix des travailleurs et des travailleuses soient entendues et que leurs droits et intérêts soient pris en compte dans les négociations.
Pourquoi les syndicats s’impliquent-ils dans les COP ?
Les syndicats ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Ils représentent des millions de travailleurs et de travailleuses à travers le monde qui sont déjà touchés par les effets du changement climatique, et qui seront encore plus affectés à l’avenir. Les syndicats s’impliquent dans les COP pour :
Défendre les droits des travailleurs et des travailleuses:Les changements climatiques menacent les emplois, les salaires et les conditions de travail. Les syndicats s’assurent que les négociations prennent en compte les impacts sociaux du changement climatique et que des mesures soient mises en place pour protéger les travailleurs et les travailleuses.
Promouvoir une transition juste:La transition vers une économie neutre en carbone doit être juste et équitable pour tous. Les syndicats s’assurent que les travailleurs et les travailleuses aient accès à la formation, aux qualifications et aux emplois dont ils ont besoin pour participer à cette transition.
Plaider pour des solutions ambitieuses:Les syndicats soutiennent des politiques climatiques ambitieuses qui permettront de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et de construire une société plus juste et plus durable.
Comment les syndicats s’impliquent-ils dans les COP ?
Les syndicats participent aux COP de différentes manières:
En tant qu’observateurs:Ils peuvent assister aux négociations et aux événements parallèles, et faire entendre leur voix lors des discussions.
En tant que participants:Ils peuvent intervenir dans les négociations et proposer des amendements aux textes.
En organisant des événements parallèles:Ils peuvent organiser des ateliers, des conférences et des manifestations pour sensibiliser aux questions sociales liées au changement climatique.
En faisant pression sur les gouvernements:Ils peuvent faire pression sur les gouvernements pour qu’ils adoptent des politiques climatiques ambitieuses et justes.
L’implication des syndicats dans les COP est essentielle pour garantir que la transition climatique soit juste et équitable pour tous.
Voici quelques exemples concrets de l’implication des syndicats dans les COP:
Participation aux négociations :
COP21 (Paris, 2015):La Confédération syndicale internationale (CSI) a contribué à la négociation de l’Accord de Paris, en particulier sur les questions de l’emploi et de la protection sociale.
COP26 (Glasgow, 2021):Les syndicats ont plaidé pour une transition juste vers une économie verte, en soulignant l’importance de la création d’emplois décents et de la protection des travailleurs.
Organisation d’événements parallèles :
COP23 (Bonn, 2017):La CSI a organisé un événement parallèle sur le thème « Le travail décent au cœur de l’action climatique ».
COP24 (Katowice, 2018):Les syndicats ont organisé un dialogue social sur le thème « Vers une transition juste et inclusive pour tous ».
Publication de rapports et de déclarations :
COP25 (Madrid, 2019):La CSI a publié un rapport intitulé « Pour une transition juste : les syndicats appellent à une action climatique ambitieuse ».
COP26 (Glasgow, 2021):Les syndicats ont publié une déclaration commune appelant à une action climatique urgente et ambitieuse.
Collaboration avec d’autres organisations :
COP22 (Marrakech, 2016):Les syndicats ont collaboré avec d’autres organisations de la société civile pour lancer l’initiative « Climate Action Tracker ».
COP27 (Charm el-Cheikh, 2023):Les syndicats prévoient de collaborer avec les gouvernements et les organisations d’employeurs pour mettre en œuvre l’Accord de Paris.
Exemples d’actions concrètes :
Négociation de clauses sociales dans les accords climatiques.
Soutien aux travailleurs des industries polluantes pour qu’ils trouvent de nouveaux emplois dans des secteurs verts.
Promotion de la formation et du développement des compétences pour les emplois verts.
Campagnes de sensibilisation sur les liens entre le changement climatique et le travail décent.
Journée phare de l’action environnementale, le jour de la terre approche à grands pas. C’est l’occasion de se regrouper pour faire valoir les droits de notre belle planète. Plusieurs activités sont organisées pour agir pour le Jour de la Terre, vous pouvez en retrouver notamment sur le site de l’association Jour de la Terre Canada.
Voici deux activités que nous souhaitons partager avec vous.
Manif du jour de la terre – La planète n’est pas à vendre!
Le comité environnement vous invite à vous joindre en grand nombre au grand rassemblement de la manifestation du Jour de la Terre 2024, ce dimanche 21 avril en après-midi! Pour plus d’information
Le point de rencontre du SEPB-Québec sera la partie sablonneuse du terrain de baseball au parc Jeanne-Mance (voir ci-dessous) :
Des membres du comité environnement du SEPB-Québec seront sur place dès 12 h 30. Il vous est fortement suggéré d’arriver au plus tard à 12 h 50, afin que nous puissions entamer la marche tous ensemble. La marche débutera vers 13 h. Il est recommandé de vous apporter suffisamment d’eau, jus ou breuvages, ainsi que de la nourriture afin d’être autosuffisant pour ce bel après-midi que nous passerons ensemble. Évidemment, c’est une action en vue du Jour de la Terre, donc on privilégie les contenants réutilisables bien évidemment.
En résumé :
Manifestation du Jour de la Terre 2024
Date et heure : Dimanche 21 avril (marche débutant à 13 h)
Lieu de départ de la marche : Parc Jeanne-Mance
Lieu de rassemblement du SEPB : Terrain de baseball, avant-champ sablonneux (coin Mont-Royal et Parc)
Suggestions : Eau et nourriture en quantité suffisante jusqu’en milieu/fin d’après-midi
Au plaisir de s’y voir le dimanche 21 avril! Les couleurs syndicales sont les bienvenues.
Table ronde – Quels espoirs face à la crise sociale et climatique?
Le conseil régional Montréal Métropolitain de la FTQ propose une table ronde dans le cadre du jour de la terre avec Mélanie Busby, Patrick Rondeau et André Beauchamp animée par Geneviève-Gaël Vanasse.
Cela se tiendra le jeudi 18 avril à 18:00 au 2e étage de la tour FTQ, 565 boul. Crémazie est, Montréal.
Venez nous rencontrer! Le comité environnement vous invite à venir passer une belle soirée avec eux au Randolph Pub Ludique, situé au 6505 rue des Écores à Montréal, le jeudi 5 octobre 2023, ouverture des portes à partir de 16h30 et début de la programmation vers 17h00. Ce sera l’occasion de nous rencontrer et d’en savoir plus sur les actions du comité, en cours et à venir.
Au programme de la soirée, conférence de M. Jérémy Bouchez, vulgarisateur scientifique et cofondateur de l’organisme de recherche indépendant Polémos, sur le thème de la décroissance et de l’obsolescence programmée, quiz ludique sur l’environnement et jeu libre. Un souper vous sera offert, l’entrée est gratuite, mais les places sont limitées, réservez votre place à l’aide du code QR ou en écrivant au comiteenvironnementsepb@gmail.com en indiquant votre nom et votre section local.
Puisque la mission de sensibiliser l’ensemble des membres du SEPB-Québec aux questions environnementales est sans cesse croissante, le SEPB Québec a mandaté le comité d’action sociale et politique (CASP) de réfléchir à l’opportunité de renoncer à un de ses quatre champs d’action, soit l’environnement pour créer un comité à part entière dédié aux questions environnementales. La résolution visant à créer le comité environnement permanent ayant pour principal mandat de sensibiliser les membres du SEPB-Québec aux causes environnementales a été présentée et entérinée par le comité exécutif du SEPB Québec à la fin de l’année 2019.
Depuis, les membres du comité environnement s’activent pour mettre en place des actions concrètes liées à l’environnement et également examiner des façons d’améliorer le bilan environnemental des milieux de travail. Le comité soutient le SEPB-Québec dans ses diverses campagnes et s’implique dans la mobilisation de ses membres.
Le mandat
Le comité environnement a pour principal mandat de sensibiliser les membres du SEPB-Québec aux causes environnementales, de prendre des actions concrètes liées à l’environnement et d’examiner des façons d’améliorer le bilan environnemental dans les milieux de travail.
Il favorise également la mise en œuvre d’un plan de transition juste afin de soutenir les travailleurs et travailleuses les plus à risque.
Plan d’action
Les 4 axes du mandat du comité en environnement :
Sensibiliser les membres aux causes environnementales
Prendre des actions concrètes liées à l’environnement
Examiner des façons d’améliorer le bilan environnemental dans les milieux de travail
Favoriser la mise en œuvre d’un plan de transition juste afin de soutenir les travailleurs et travailleuses les plus à risque
L’Académie Sainte-Agathe, une école primaire et secondaire combinée (prématernelle à 12e année) située à Sainte-Agathe-des-Monts, a fait des pas de géant en ce qui concerne les initiatives environnementales et communautaires durant l’année scolaire 2022-2023.
Un jardin surélevé
Les travaux de réfection de la toiture, incluant l’installation de garde-corps, au-dessus du gymnase, ont permis la création d’un jardin sur le toit de l’école. Encore à ses balbutiements, il y a actuellement deux boites de jardinage surélevées et d’autres sont à venir lors de la nouvelle année scolaire. Des fleurs ont été plantées et des sièges ont été installés pour agrémenter les périodes de repos du personnel.
Gestion des matières organiques
Un programme de compostage, géré par les étudiants, a également été implanté dont l’objectif est d’apporter les déchets organiques des salles de classe et de la cafétéria dans les bacs à l’extérieur.
Un beau croque-livres
Une bibliothèque communautaire gratuite a été construite dans l’atelier de l’école par les élèves du parcours de formation axé sur le travail, avec l’aide de la technicienne de laboratoire. Des livres ont été généreusement donnés par le Centre d’alphabétisation laurentien pour démarrer la bibliothèque. Le croque-livres est situé sur la propriété de l’Académie.
L’organisme Trajectoire Québec et l’application Transit ont lancé ce mois-ci une campagne visant à interpeller la ministre des Transports du Québec Geneviève Guilbault pour l’appeler à investir davantage dans les services de transport en commun au Québec.
Un message pré-rédigé est fourni sur l’application de Transit, pour envoyer un courriel à la Ministre en un simple clic. L’objectif est que le plus grand nombre de personnes possible fassent savoir à Mme Guilbault que l’enjeu du financement du transport collectif leur tient à cœur et a des répercussions sur leur vie quotidienne.
On vous encourage à ajouter votre voix à celle de milliers d’autres utilisateurs des services de la STM, pour lesquels nous travaillons quotidiennement à planifier, entretenir et développer.
La ministre des Transports et de la Mobilité durable Geneviève Guilbault a annoncé en février dernier la tenue de consultations sur le financement du transport collectif.
Sous l’impulsion de son groupe de travail sur le transport collectif, dont fait partie le SEPB 610, la FTQ demandera à rencontrer la ministre dans le cadre de ces consultations. Un exercice du genre exige que le point de vue des travailleuses et travailleurs qui font vivre le transport collectif au quotidien soit entendu, qu’ils soient cols bleus, cols blancs ou professionnels.
Nous inviterons la FTQ à mettre en valeur auprès de la ministre l’atout considérable que représente l’expertise des professionnels évoluant au sein de la plus grande société de transport du Québec. Donner à la STM et à ses employés les moyens et des conditions de travail à la hauteur de leur expertise reste l’avenue à privilégier pour atteindre les ambitions de l’État en transport collectif.
Encore cette année, le président du SEPB 610, Marc Glogowski, faisait partie de la délégation de la FTQ présente à la COP27, la conférence de l’ONU sur les changements climatiques, à Sharm el-Sheik en Égypte.
En plus de soutenir les revendications des syndicats de partout dans le monde en faveur d’une transition juste, son mandat à la COP27 était d’exercer une pression auprès de nos élus fédéraux et provinciaux sur les problèmes systémiques liés au financement du transport en commun.
Pour plus d’infos sur le travail de la FTQ à la COP27, voir les comptes-rendus publiés dans Le Monde ouvrier :
Sur recommandation du groupe de travail sur le transport collectif, dont fait partie le SEPB 610, le bureau de direction de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a adopté récemment un énoncé politique qui orientera les actions et prises de position de la Fédération dans les débats publics sur le financement et le développement du transport collectif.
Selon cet énoncé, « la FTQ réclame des gouvernements municipal, provincial et fédéral qu’ils financent adéquatement, via des enveloppes dédiées, permanentes, prévisibles et indexées, autant le maintien des actifs que l’exploitation des services de transport collectif partout au Québec. »
Déjà, le financement du transport collectif a fait partie des sujets qui ont été abordés avec les députés de l’Assemblée nationale rencontrés à Québec lors d’une journée de rencontres organisée par la FTQ le 27 avril dernier.
Quatre représentants du SEPB 610 étaient présents et ont pu rencontrer la chef libérale Dominique Anglade, les députés libéraux Saul Polo et Carlos Leitão, la caquiste Shirley Dorismond et le solidaire Alexandre Leduc.
Sur un autre dossier, à la suite de représentations initiées par le SEPB-Québec, le député Alexandre Leduc a déposé ce mois-ci un projet de loi visant à étendre aux télétravailleurs la protection prévue par les dispositions anti-briseurs de grève du Code du travail.
Le SEPB-Québec explique les enjeux derrière ce projet de loi dans une lettre ouverte.