Vous êtes nombreux à nous poser des questions sur le dossier des assurances collectives.
Voici où nous en sommes.
Un nouveau contrat
Comme vous le savez, le nouveau contrat d’assurance collective que la STM a conclu avec Industrielle Alliance débutera le 1er janvier 2021. En tant que responsable du contrat, c’est la STM qui devrait vous communiquer les procédures administratives, s’il y a lieu, pour avoir accès à vos nouvelles informations de contrat.
À moins d’avis contraire, ce sont exactement les mêmes protections qui étaient offertes avec SSQ qui se poursuivront le 1er janvier avec Industrielle Alliance.
Les priorités
Le regroupement de plusieurs des contrats d’assurance collective de la STM en un seul appel d’offres a par ailleurs permis de générer des économies qui seront réinvesties dans le régime.
En octobre dernier, nous vous avions soumis un sondage afin d’évaluer la popularité de différentes options à l’étude.
Avec un taux de réponse impressionnant de 60% (merci!) et avec l’aide d’un actuaire spécialisé en assurance collective de groupes syndiqués, le syndicat a pu proposer à la STM les bonifications les mieux adaptées aux besoins et aux préférences du plus grand nombre de professionnels et présentant le meilleur « rapport qualité-prix ».
Ainsi, malgré les nombreuses suggestions reçues à l’effet que l’assurance couvre les frais de lunetterie ou de massothérapie, nous n’avons pu recommander ces options. Sans entrer dans le détail des calculs actuariels, l’ajout d’une seule de ces deux options à notre régime aurait accaparé la totalité des économies à réinvestir. Il demeure moins dispendieux, globalement, que chacun d’entre nous se payons nous-mêmes nos frais de lunetterie et de massothérapie et gardons notre assurance collective pour des soins de nature plus imprévisible et qui justifient les coûts associés au partage de risque.
Nos recommandations ont davantage porté vers le retrait des franchises, l’augmentation substantielle de la couverture des professionnels paramédicaux (actuellement limités à un maigre 20$ par visite), un élargissement de la couverture des professionnels en santé mentale (actuellement limités à 500$ par année) et l’augmentation des plafonds de couverture des soins dentaires (actuellement 1200$ par année) et d’orthodontie (actuellement 1500$ à vie).
Les médicaments
Au niveau des médicaments, la « substitution générique obligatoire », qui consiste à ce que l’assurance ne rembourse que le coût du médicament générique même si on achète le médicament de marque, a reçu l’appui de 85% des répondants à notre sondage. Cette option est aujourd’hui un standard dans la très grande majorité des régimes d’assurance, ainsi que dans le régime public québécois.
Le maintien de la couverture actuelle représente des coûts élevés et limite significativement l’accès à plusieurs des bonifications souhaitées.
Les bémols soulevés par les 15% des répondants qui s’y sont opposés ont été retenus comme des conditions non-négociables. La décision du choix du médicament doit toujours revenir au médecin. Une demande du médecin doit toujours permettre au participant de se voir rembourser le médicament d’origine. Et même sans justificatif médical, l’assureur ne peut forcer quiconque à changer de type de médicament. C’est seulement que la portion couverte par le régime correspond alors à la valeur du médicament générique.
La suite
Nous attendons dans les prochains jours le retour de la STM quant aux bonifications choisies. Nous espérons que nos recommandations constructives, basées sur vos réponses de sondage et sur le travail rigoureux de notre actuaire, orienteront positivement les décisions.
Les détails du régime bonifié devraient vous être communiqués par la STM, nous l’espérons, d’ici la fin de l’année.
SEPB 610